L’entraînement olfactif : un traitement efficace des anosmies post-virales

L’entraînement olfactif : un traitement efficace des anosmies post-virales

A78 a savoir l’anosmie était favorable dans l’immédiat mais évoluait avec le recul soit deux ans après. Seulement un tiers des patients à récupère de ...

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A78 a savoir l’anosmie était favorable dans l’immédiat mais évoluait avec le recul soit deux ans après. Seulement un tiers des patients à récupère de la dysgueusie. Conclusion.— Ainsi les troubles du goût et de l’odorat résultent d’un dysfonctionnement de transmission ou de perception, dont l’origine n’est toujours pas claire. Le traitement repose sur la corticothérapie locale, associée ou non à la chirurgie, cependant l’évolution imprévisible surtout de l’anosmie et des troubles qualitatifs nous incitent à peut être revoir le profil évolutif de certaines maladies telle que la polypose nasosinusienne. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.262 196

Corrélation entre obstruction nasale et anosmie avant et après chirurgie fonctionnelle de la polypose nasosinusienne Z. Serradji , M. Mehadji , A. Mansouri , O. Bessous , M. Berrefas , S. Chiali , S. Chiali But de la présentation.— Rechercher les corrélations entre : obstruction nasale et odorat, chez les patients atteints de polypode nasosinusienne (PNS) avant et après la chirurgie fonctionnelle. Patients et méthodes.— Cent trente-cinq patients atteints de PNS dont l’âge moyen est de 43 ans, ont été inclus dans cette étude. Seulement 57 n’ont pas répondu au traitement médical bien entretenu de six mois et ont étés opérés. L’autoévaluation s’est faite selon l’échelle visuelle analogique, est basée sur l’interrogatoire. La doléance principale était une dysosmie, associée à l’obstruction nasale. Le suivi s’est fait un mois, trois mois, six mois, 12 mois, 24 mois et 36 mois. Résultats.— Cinquante-sept patients ont êtes opérés. L’obstruction nasale était présente chez 70 % des patients et l’anosmie chez 62,9 % des patients en préopératoire. L’anosmie a été améliorée dans 53,7 % au stade II de la PNS, et 26,6 % dans la maladie de Widal. L’obstruction nasale à été amélioré chez 89 % des patients atteints de PNS stade III et 53 % dans la maladie deWidal. Conclusion.— L’autoévaluation de l’obstruction nasale et de l’anosmie ne sont bien corrélés dans le stade III de la polypose nasosinusienne. Ce lien semble être de moins en moins important dans la maladie de Widal. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.263 197

Résultats après chirurgie des hamartomes adénomatoïdes de la fente olfactive S. Vergez , E. Mouchon , E. Serrano , A. Al hawat , G. De Bonnecaze But de la présentation.— La description des hamartomes adénomatoïdes (HA) est récente. Leur localisation dans la fente olfactive est sans doute ancienne mais les HA n’étaient pas recherchés et étaient considérés comme de simples polypes. Ils peuvent être isolés ou associés à une polypose nasosinusienne. Le bilan tomodensitométrique ainsi que l’endoscopie permettent d’en suspecter l’existence. L’objectif est de rapporter les résultats fonctionnels de la chirurgie des hamartomes adénomatoïdes. Patients et méthodes.— L’étude est rétrospective et monocentrique avec une période d’inclusion étendue de 2006 à 2013. Vingt-sept patients opérés sous-endoscopie de polypes des fosses nasales ont présenté un diagnostic anatomopathologique définitif de HA de la fente olfactive. Les données cliniques, démographiques, opératoires et postopératoires ont été recueillies. Le retentissement

fonctionnel a été évalué avec des questionnaires spécifiques pour les troubles olfactifs et l’obstruction nasale (questionnaire NOSE). Résultats.— Le sex-ratio était de 2,8 et la moyenne d’âge de 55,9 ans. La moitié des patients avaient déjà eu une chirurgie sinusienne. Le symptôme le plus fréquent des HA de la fente olfactive était un trouble olfactif. Quand les hamartomes étaient associés à une polypose nasosinusienne, la plainte principale était l’obstruction nasale suivie de l’hyposmie. Les résultats fonctionnels montraient qu’en postopératoire, seulement deux patients se plaignaient toujours d’obstruction nasale (7 %) et 13 (48 %) de troubles olfactifs. Parmi ces 13 patients, 11 mentionnaient une amélioration de leur symptomatologie olfactive et deux restaient anosmiques. Conclusion.— La connaissance des HA de la fente olfactive et leur recherche à l’anatomopathologie sont fondamentales. La chirurgie de la fente olfactive quand il y a une suspicion forte clinique et paraclinique d’HA permet de limiter leur récidive, et permet une amélioration des doléances olfactives dans une majorité des cas. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.264 198

L’entraînement olfactif : un traitement efficace des anosmies post-virales K. Huettenbrink a,∗ , M. Damm b , T. Hummel c Koeln, Allemagne b Département d’ORL, université de Cologne, Cologne, Allemagne c Département d’ORL, université de Dresden, Dresden, Allemagne ∗ Auteur correspondant.

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But de la présentation.— À ce jour, il n’existe aucun traitement efficace des anosmies secondaires à une infection virale des voies aériennes supérieures. Le but de ce travail était d’évaluer l’efficacité de l’entraînement olfactif chez les patients présentant une telle dysosmie. Patients et méthodes.— Un essai contrôlé, randomisé, multicentrique incluant 11 centres médicaux universitaires a été réalisé sous les auspices du groupe allemand d’étude de l’olfaction. Les patients présentant une dysosmie post-virale de moins de 24 mois ont été inclus et testés par le « Sniffin Sticks Test » mesurant seuil, discrimination et identification olfactives (TDI) lors de trois visites : avant entraînement, après 18 puis 36 semaines. La moitié des patients (n = 70) devait s’entraîner à respirer quatre odeurs à fortes concentrations durant 18 semaines. L’autre moitié (n = 74) s’entraînait avec les mêmes quatre odeurs à faibles concentrations. Résultats.— Après 18 semaines, la fonction olfactive était améliorée dans le premier groupe dans 25,7 %, et de 15 % seulement dans le second (6 points du TDI score). Lorsque la dysosmie datait de moins de 12 mois, le TDI s’améliorait dans 62,5 % des cas dans le premier groupe et de 19,4 % dans le second (p = 0,03). Conclusion.— L’entraînement olfactif est le premier traitement efficace des dysosmies post-virales, particulièrement chez les patients commenc ¸ant leur entraînement moins de 12 mois après l’apparition du trouble. Il est postulé que l’exposition répétée à des substances odorantes influence la capacité régénérative de la muqueuse olfactive. Cet entraînement olfactif est dépourvu de danger. Son taux de succès est significativement plus élevé que celui de récupération spontanée rapportée dans la littérature. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.265