L’inhalation accidentelle d’un corps étranger trachéobronchique

L’inhalation accidentelle d’un corps étranger trachéobronchique

18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 douleur (majoritairement de faible intensité) dans la narine ...

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18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 douleur (majoritairement de faible intensité) dans la narine intubée avait été signalée par 89 % des patients, l’envie de vomir au début de l’examen et une sensation d’étouffement par respectivement 37,7 % et 58,6 % des patients. Après l’examen, 18,8 % des patients l’auraient préféré sous anesthésie général ; 21, % des patients (surtout ceux qui étaient essoufflés) n’accepteraient pas dans le futur un nouvel examen dans les mêmes conditions. La durée de l’examen (25 minutes en moyenne) avait été trouvée trop longue par 33,8 % des patients. Conclusion.— Le vécu de la fibroscopie bronchique pourrait être amélioré en agissant sur les plaintes relevées par cette étude. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.431 386

L’inhalation accidentelle d’un corps étranger trachéobronchique H. Zahi , F. Sahnoun , B. Amara , M. Serraj , M. El Biaze , M.C. Benjelloun , M. Hida Service de pneumologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc L’inhalation de CE trachéobronchique est une pathologie fréquente de l’enfant rarement de l’adulte pouvant mettre en jeu le pronostic vital en immédiat ou être responsable de séquelles à long terme. Patients et méthodes.— Étude rétrospective des cas d’inhalation de CE trachéobronchique pris en charge au service de pneumologie et de pédiatrie du CHU Hassan II de Fès, du 1er janvier 2012 au 30 juin 2013. Résultats.— Nous avons colligé 75 cas, l’âge varie entre 8 mois et 41 ans. Le délai de consultation varie entre un jour et 2 ans. Le syndrome de pénétration a été le motif de consultation chez seulement 38 patients. La symptomatologie est dominée par toux chronique (21 cas) suivie des infections respiratoires récidivantes (7 cas), pneumonie chronique (6 cas). L’examen physique objective des signes de lutte ventilatoire (15 cas), sd de condensation (10 cas), des râles ronflants (8 cas), wheezing (4 cas), des sibilants (4 cas) et il est normal dans 26 cas. La radiographie thoracique a objectivé CE dans 31cas, une pneumonie dans 10 cas, une atélectasie et des images aréolaires dans 6 cas chacun, un piégeage dans 6 cas alors qu’elle était normale dans 34,6 % des cas. La TDM thoracique dans les cas réalisée objective des images de DDB dans 4 cas, des foyers de condensation dans 4 cas, un piégeage aérien dans 2 cas et normale dans 2 cas. L’extraction du CE est faite par fibroscopie rigide dans 61 cas. Son émission a été spontanée dans un effort de toux dans 11 cas. Une lobectomie a été faite chez 3 patients. Les CE extraits étaient des cacahouètes (16 cas), épingle (21 cas), végétal (11 cas), pipette (7 cas). L’inhalation du CE trachéobronchique est une pathologie fréquente dans notre contexte surtout chez l’enfant avec des complications fréquente d’où l’intérêt de la prévention. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.432 387

Apport de l’endoscopie bronchique : bilan de cinq ans d’activité au service de pneumologie du CHUN de Fann de Dakar F.B. Mbaye , M.F. Cissé , M. Kouatcha , N.O. Touré Pneumologie, Dakar, Sénégal Introduction.— Le but de cette étude est d’apprécier l’apport diagnostic de l’endoscopie bronchique dans les affections respiratoires basses dans le service de pneumologie de Fann.

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Patients et méthode.— Il s’agit d’une étude rétrospective d’août 2008 à septembre 2013 concernant toutes les fibroscopies bronchiques réalisées dans le service pendant cette période. Résultats.— Au total, 575 fibroscopies bronchiques ont été réalisées. L’âge moyen des patients est de 53,2 ans, extrêmes de 18 à 83 ans avec un sexe ratio de 2,5 en faveur des hommes. Les principales indications ayant motivé l’examen sont la toux chronique (80 %), le syndrome infectieux persistant (65 %), l’AEG (40) et l’hémoptysie (30 %) des cas %. Les opacités parenchymateuses telles que les atteintes alvéolo-interstitielles dominaient sur le plan paraclinique avec (40 %) des lésions, suivi des masses d’allure tumorale (25 %), puis de l’atteinte interstitielle pure (15 %). L’endoscopie bronchique était pathologique dans (87 %) avec une inflammation de la muqueuse bronchique dans 79 % des cas, des signes évocateurs de BPCO dans (50 %) des cas, des lésions fortement évocatrices de malignité dans (45 %) et (9 %) compatible avec une tuberculose endobronchique. L’apport de l’endoscopie bronchique a été effectif dans 79 % des cas. Conclusion.— L’endoscopie bronchique reste un outil diagnostic indispensable dans la prise en charge des maladies respiratoires. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.433

PO18 — Oncologie 388

Évaluation de la demande de deuxième avis par des patients, suivis en hospitalisation de jour, atteints de cancer bronchique M. Zysman a , C. Clément-Duchene a , C. Carnin a , P.L. Nguyen-Thi b , Y. Martinet a a Service de pneumologie, CHU de Nancy, Nancy, France b Fédération de cancérologie, CHU de Nancy, Nancy, France Introduction.— La sollicitation d’un deuxième avis semble fréquente en oncologie malgré la prise en charge pluridisciplinaire de ces pathologies. L’objectif de ce travail préliminaire était d’évaluer sa fréquence réelle en oncologie thoracique au centre hospitalouniversitaire (CHU) de Nancy, depuis l’initiation du plan cancer en 2003, avec la formalisation des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP), pouvant permettre de rassurer les patients et donc de limiter le recours à ces avis supplémentaires. Méthodes.— À l’aide de questionnaires anonymes, nous avons réalisé une enquête auprès de 77 patients atteints de cancer bronchique, suivis en hospitalisation de jour dans le service de pneumologie du CHU de Nancy, sur deux ans ; les caractéristiques socioéconomiques étaient recueillies d’après les dossiers médicaux. Résultats.— Le recours à un deuxième praticien est déclaré par 14 % des patients atteints de cancer bronchique et concerne plutôt des femmes et des patients de niveau scolaire et catégories socioprofessionnelles élevés, mais la connaissance des RCP par les patients ne modifie pas leur attitude. Conclusion.— La demande de deuxième avis par les patients atteints de cancer bronchopulmonaire semble finalement peu fréquente. Toutefois, lorsque cette démarche est réalisée, elle semble avoir plus fréquemment lieu chez des femmes et des patients de niveau socioéconomique élevé. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.434