Maladie de Buerger : caractéristiques des patients hospitalisés pour la prise en charge depuis 2000 au CHU de Toulouse

Maladie de Buerger : caractéristiques des patients hospitalisés pour la prise en charge depuis 2000 au CHU de Toulouse

Posters P7 Prévalence de l’AOMI non diagnostiquée chez des patients explorés par pharmaco-écho-Doppler pénien dans le laboratoire d’explorations fonc...

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Prévalence de l’AOMI non diagnostiquée chez des patients explorés par pharmaco-écho-Doppler pénien dans le laboratoire d’explorations fonctionnelles vasculaires du CHU de Toulouse S. Ancey , A. Lostes , J. Malloizel , A. Bura-Rivière Service d’explorations fonctionnelles vasculaires, hôpital de Rangueil, Toulouse, France Mots clés : Artériopathie oblitérante des membres inférieurs ; Dysérection vasculogénique Introduction.— L’AOMI et la dysérection vasculogénique sont des maladies fréquentes synonymes de haut risque cardiovasculaire. Elles sont sous-diagnostiquées en raison du caractère infraclinique et de l’insuffisance de dépistage. Les liens entre AOMI et dysérection vasculogénique n’ont jamais été étudiés. Matériel et méthodes.— Tous les patients explorés par pharmacoécho-Doppler pénien dans le service d’explorations fonctionnelles vasculaires de médecine vasculaire du CHU de Toulouse pour exploration d’une dysérection ont participé à l’étude après consentement oral. Les données anamnestiques, cliniques, incluant le score II EF 5, métaboliques et du pharmaco-écho-Doppler pénien ont été recueillies. Chaque patient a bénéficié d’une mesure des indices de pression à la cheville à la recherche d’une AOMI non antérieurement diagnostiquée ainsi que d’une mesure de l’épaisseur intima-média et de la rigidité carotidienne par écho-tracking haute résolution. Résultats.— Soixante-seize patients ambulatoires ont été inclus de mars 2011 à mars 2012. Deux tiers des patients (66,7 %) présentaient une IE modérée à sévère sur les critères du IIEF-5. Cinq patients présentaient un IPSc inférieur à 0,9, soit une prévalence d’AOMI de 6,6 %. Une dysérection vasculogénique a été documentée chez 30 patients, soit 39,5 %. Après analyse statistique, il n’existe aucune association entre l’AOMI et la dysérection vasculogénique. L’analyse bivariée retrouve une association entre la dysérection vasculogénique et le syndrome métabolique, d’une part, et la rigidité carotidienne, d’autre part. Discussion.— La prévalence de l’AOMI non diagnostiquée est faible. La prévalence du haut risque cardiovasculaire est cependant élevée comme le montre la forte proportion de dysérection vasculogénique. Les associations significatives entre la dysérection vasculogénique, le syndrome métabolique et les signes du remodelage carotidien sont l’expression de l’insuffisance endothéliale. Conclusion.— Dans une population explorée pour dysérection, la prévalence de l’AOMI est faible sans lien avec la dysérection. La prévalence du haut risque est cependant élevée comme le prouve la forte proportion de dysérection vasculogénique. Ces résultats justifient chez des patients dysérectiles la réalisation du pharmacoécho-Doppler pénien dans l’optique d’identifier le haut risque cardiovasculaire avant les premiers événements cliniques défavorables. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.074 P8

Maladie de Buerger : caractéristiques des patients hospitalisés pour la prise en charge depuis 2000 au CHU de Toulouse I. Allouche , I. Bouissière , A. Bura-Rivière Service de médecine vasculaire, hôpital Rangueil, CHU de Toulouse, France Mots clés : Registre ; Maladie de Buerger Introduction.— La maladie de Buerger ou thrombo-angéite oblitérante (TAO) est une maladie rare, mais de pronostic fonctionnel sévère.

269 L’étude épidémiologique et l’optimisation de la prise en charge de la maladie de Buerger représentent des axes importants du Plan National des Maladies rares. Objectif.— Le but de ce travail est de décrire les caractéristiques des patients hospitalisés pour la prise en charge de la maladie de Buerger au CHU de Toulouse. Patients et méthodes.— Tous les patients hospitalisés au CHU de Toulouse pour la prise en charge d’une maladie de Buerger de 2000 à 2012 ont été inclus rétrospectivement. Les patients ont été sélectionnés en utilisant le codage PMSI I73.1 et après vérification de dossiers d’hospitalisation. Les fiches standardisées du centre de référence national ont été utilisées pour le recueil des données. Résultat.— Soixante-dix-neuf patients ont eu un diagnostic de sortie correspondant au codage PMSI I73.1 depuis janvier 2000. Seulement 55 patients ont été inclus après étude des dossiers, dont 44 hommes et 11 femmes. L’âge moyen au diagnostic est de 33,7 ans (± 7,8 ans) et 96,4 % sont tabagiques. Une ischémie de repos des membres inférieurs est retrouvée dans 78,2 % des cas avec une nécrose des orteils dans 47,3 % des cas. Les examens biologiques n’apportent pas d’éléments au diagnostic positif de la maladie de Buerger. L’échographie doppler et l’artériographie restent les examens les plus utilisés. L’atteinte d’un membre est présente dans 17 cas (30,9 %), de deux membres dans 28 cas (50,9 %), de trois membres dans quatre cas (7,3 %) et des quatre membres dans six cas (10,9 %). Le suivi moyen des patients est de six ans et quatre mois. Plus de la moitié des patients ont poursuivi l’intoxication tabagique, avec une progression des lésions dans 67,3 % des cas. 46,9 % des patients ont subi une amputation mineure et 18,4 % une amputation majeure. Conclusion.— Les caractéristiques des patients hospitalisés au CHU de Toulouse avec un diagnostic de maladie de Buerger sont comparables à celles décrites dans la littérature. La mise en place d’un registre avec inclusion prospective des patients pourra permettre un recueil plus systématique des données des patients et l’inclusion dans des protocoles nationaux. http://dx.doi.org/10.1016/j.jmv.2012.07.075 P9

Difficultés de prise en charge des ulcères veineux : regards croisés médecins généralistes — infirmiers libéraux — patients L. Bensoussan Teboul a,∗ , J.-M. Renaudin a , J.-M. Bureau b Service de chirurgie cardiovasculaire, hôpital Européen Georges-Pompidou, Paris, France b Service de rééducation vasculaire, hôpital Corentin-Celton, Issy les Moulineaux, France

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Mots clés : Ulcères veineux ; Relation médecin-infirmier-patient correspondant. L’ulcère veineux est une pathologie récidivante qui touche 1 % de la population. La prise en charge ambulatoire (60 % des cas) est difficile avec un lourd retentissement socio-économique. L’objectif de cette étude est de cibler les difficultés de gestion de l’ulcère veineux en ville avec un regard croisé à l’échelle des médecins généralistes, des infirmiers libéraux et des patients. Notre enquête regroupe une cohorte de 57 médecins généralistes, 60 infirmiers libéraux et 51 patients. L’étude a été réalisée à partir de trois questionnaires transversaux et permet d’apporter un certain éclairage sur les causes de la chronicité évolutive des ulcères veineux. D’une part, une certaine méconnaissance des traitements étiologiques de la maladie veineuse par les médecins généralistes : 60 % de médecins considèrent que la chirurgie veineuse et la sclérothérapie ne sont pas primordiales dans le traitement des ulcères veineux. On retrouve, également, un paradoxe entre la conviction des méde∗ Auteur