OA11 Imagerie des tumeurs des parties molles. Kit d’enseignement

OA11 Imagerie des tumeurs des parties molles. Kit d’enseignement

PRISE DE CONTRASTE DES LIPOMES DES PARTIES MOLLES EN IRM IMAGERIE DES TUMEURS DES PARTIES MOLLES. KIT D'ENSEIGNEMENT S MALAN,C ANDREUX, H GUERINI, E...

129KB Sizes 1 Downloads 133 Views

PRISE DE CONTRASTE DES LIPOMES DES PARTIES MOLLES EN IRM

IMAGERIE DES TUMEURS DES PARTIES MOLLES. KIT D'ENSEIGNEMENT

S MALAN,C ANDREUX, H GUERINI, E PEÇSIS,A BABINET, A CHEVROI PARIS - FRANCE

A SOBOTKA, C MUTSCHLER, V VUILLEMIN-BODAGHI, V BRUN, G FRIJA PARIS - FRANCE

Objectifs : Présenter les caractéristiques du rehaussement des lipomes des parties molles en IRM. Matériels et méthodes : Etude rétrospective à partir de 30 cas de notre institution. Résultats : Le diagnostic de lipome est posé essentiellement sur les séquences pondérées T l . Cependant, l'hypersignal Tl n'apparaît pas toujours homogène (16 %) et il existe parfois au sein de la tumeur en hypersignal des zones apparaissant en hyposignal. Lorsque ces zones se rehaussent (10 %), elles font suspecter un contingent de cellules autre que les adipocytes, d'autant plus qu'elles sont organisées en septas ou nodules, avec alors la crainte d'un liposarcome bien différencié (lipome atypique). Conclusion : Les lipomes, bien que très majoritairement homogènes et non rehaussés par le produit de contraste présentent parfois des zones non graisseuses rehaussées par le gadolinium, suspectes mais ne devant pas faire conclure systématiquement à la malignité de la lésion. Mots clés : Parties molles, tumeur bénigne - IRM

Objectifs : Décrire les modalités d'exploration d'une tuméfaction des parties molles. Matériels et méthodes : Les techniques d'exploration sont précisées à partir de nombreux dossiers comportant toutes les modalités d'imagerie. Les buts de l'imagerie sont expliqués, puis les principales tumeurs sont décrites. Enfin la place de la biopsie puis les modalités de surveillance sont exposées. Résultats : L'imagerie a pour but d'éliminer les lésions à 100 % bénignes, puis de préciser la localisation de la lésion, son extension aux différents compartiments. L'analyse de l'imagerie doit faire évoquer certains diagnostics. L'aspect des principales tumeurs et pseudotumeurs des parties molles est décrit. Nous précisons la place de la biopsie. L'imagerie doit permettre de guider dans un premier temps la voie d'abord de la biopsie puis le geste chirurgical. Nous décrivons ensuite les modalités de surveillance en imagerie qui doit permettre de faire le diagnostic de récidive. Conclusion : La fréquence des tuméfactions des parties molles contraste avec la relative rareté des tumeurs malignes. Une prise en charge multidisciplinaire rigoureuse dans laquelle l'imagerie a une place fondamentale doit permettre un traitement optimal. Mots clés : Parties molles, tumeur

OAl O IMAGERIE DES SYNOVIALOSARCOMES :A PROPOS DE 1 1 CAS

M CHELLI BOUALIZ,M BOUCHRIHA,MT ZIDI, S CHAABANE, S OUESLATI, ASPECT IRM DE LA FASCllTE A EOSlNOPHlLE : M BENHAMMOUDA, MF LADEB A PROPOS DE 4 CAS TUNIS - TUNISIE X COUTOULY (l), C RICHEZ(2), M-A GOMEZ (1). D ALISON (1) Objectifs : Rapporter une série de I I cas et préciser les caractéristi(1) TOURS - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE ques de cette tumeur en imagerie et plus particulièrement en IRM. Matériels et méthodes :Onze cas de synovialosarcomes des tissus Objectifs : Décrire les aspects IRM de la fasciite à éosinophile. mous des membres colligés depuis 1995 ont été revus. Matériels et méthodes : Réalisation d'une IRM à 4 patients présenRésultats : L'étude a porté sur 11 cas : 6 femmes et 5 hommes âgés tant des éléments clinicobiologiques et anatomo-pathologiques en de 13 à 64 ans avec une moyenne d'âge à 36 ans. Neuf étaient locafaveur d'une fasciite à éosinophile. IRM de contrôle après traitement lisées au membre inférieur dont 5 au genou avec une taille moyenne approprié. de 7,8 cm. La lésion était juxta-articulaire dans 9 cas. Les radiograRésultats : Etude des aspects IRM de la fasciiste à éosinophile et de phies standard ont montré des calcifications dans 3 cas, une réaction leur évolution après traitement. périostée et une condensation osseuse en regard de la masse. Une Conclusion : Intérêt de I'IRM dans le diagnostic et le suivi de la faséchographie pratiquée chez deux patients a montré une masse richeciite à éosinophile. ment vascularisée. La TDM, pratiquée chez 3 patients, a confirmé la Mots clés : Parties molles. inflammation nature tissulaire de la Iésion et la présence de calcifications intralésionnelles. Une atteinte osseuse a été observée dans 2 cas. L'IRM a montré chez 8 patients un signal de type tissulaire iso ou hypointense par rapport au muscle en T l , hyperintense et hétérogène en T2. Chez un patient, il s'agissait d'une forme kystique (hyposignal HYPERTROPHIE MUSCULAIRE NEUROGENE : A PROPOS T l , hypersignal T2 sans prise de contraste intralésionnelle après injecDE TROIS CAS, IMAGERIE ET META-ANALYSE tion). Une anomalie de signal osseux a été objectivée à I'IRM chez 4 J-P ZABEL(l), T BATCH(l), P LEBRUN (l), A PEUTOT (2), patients. D CHAPUIS (2). J LECOCQ(3), A BLUM-MOYSE (1) Conclusion : Le diagnostic de synovialosarcome est histologique. - FRANCE, (2) MER- FRANCE, (3) STRASBOURG - FRANCE (1) NANCY Toutefois, certains signes cliniques, radiologiques et en particulier IRM sont évocateurs : l'âge, le siège juxta-articulaire, la taille, la préObjectifs : Réaliser une méta-analyse à partir de cas suffisamment sence de calcifications, le signal IRM hétérogène en T2 et les rapports documentés d'hypertrophie musculaire neurogène pour mieux définir anatomiques avec une structure synoviale. ses caractéristiques. Mots clés : Parties molles, tumeur maligne Matériels et méthodes : Nous avons utilisé les moteurs de recherche PUBMED et SCIENCE DIRECT en utilisant les mots « hypertrophy », cc muscle >> et « neurogenic n, permettant de dénombrer 129 observations ; nous avons retenu uniquement 25 cas, en plus de 3 cas personnels récents, répondant à nos critères d'inclusion (atteinte de muscles d'un membre inférieur, réalisation d'au moins un examen d'imagerie (scanner ou IRM) et d'un électromyogramme des membres inférieurs) et d'exclusion (polyneuropathies héréditaires ou acquises). Résultats : L'hypertrophie de dénervation se traduit le plus souvent par un élargissement douloureux d'un mollet chez un homme de 32