P1152 Rôle de la variabilité de l’HbA1c dans la période de réflexion qui précède la mise sous pompe à insuline sur la chute de l’HbA1c après le branchement ?

P1152 Rôle de la variabilité de l’HbA1c dans la période de réflexion qui précède la mise sous pompe à insuline sur la chute de l’HbA1c après le branchement ?

Diabète – Montpellier 2013 de réflexion qui précède la mise sous pompe à insuline sur la chute de l’HbA1c après le branchement ? I. Henry, L. Crenier...

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Diabète – Montpellier 2013

de réflexion qui précède la mise sous pompe à insuline sur la chute de l’HbA1c après le branchement ? I. Henry, L. Crenier ULB-Hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique.

Introduction : Dans notre centre, l’indication de mise sous pompe à insuline est discutée avec le patient plusieurs semaines avant le branchement effectif. Pendant cette période de réflexion, on note souvent une baisse de l’HbA1c que nous attribuons à une remotivation à l’autogestion du diabète dans l’attente du nouveau traitement. Nous avons voulu déterminer si la variation de l’HbA1c à ce moment influence la baisse de l’HbA1c après le branchement de la pompe. Patients et méthodes : Nous avons étudié rétrospectivement 69 diabétiques de type 1 mis sous pompe consécutivement. L’HbA1c a été récoltée au branchement (n = 69) ainsi que 6 mois avant (n = 58) et 6 mois (n = 69), 1 an (n = 61) et 2 ans (n = 46) après. Trois patients revenus au schéma basal-bolus pendant la période de suivi sont inclus dans les analyses. Résultats : L’HbA1c moyenne de départ est de 8,04 % ± 1,12 et baisse à 7,57 % ± 0,93 (p = 0,00001) à 6 mois, 7,46 % ± 0,89 (p = 0,00002) à 1 an et 7,40 % ± 0,93 (p < 0,0005) à 2 ans. À – 6 mois, l’HbA1c était de 8,02 % ± 1,04 (NS) mais avec de grands écarts individuels par rapport à l’HbA1c de départ (de – 1,8 % à +2,0 %). En régression linéaire univariée, la variation de l’HbA1c en pré-pompe est inversement corrélée avec les résultats sous pompe : plus l’HbA1c chute avant le branchement, moins elle chute après 6 mois (R² = 0,26 ; P < 0,00001), 1 an (R² = 0,11 ; P < 0,012) et 2 ans (R² = 0,16 ; P < 0,008) sous pompe. En analyse multivariée, la variation de l’HbA1c pré-pompe reste corrélée de manière minime au résultat à 6 mois (R² = 0,009 ; P < 0,012), le facteur pronostic principal étant l’HbA1c de départ (R² = 0,47 ; p = 0,00001). L’HbA1c de départ reste le seul facteur pronostic indépendant de l’HbA1c à 1 et 2 ans (R² = 0,44 ; p = 0,00001). Conclusion : La variation de l’HbA1c dans la période de réflexion qui précède la mise sous pompe n’est pas pronostique de l’évolution future. Seule l’HbA1c au branchement est indépendamment corrélée avec l’HbA1c à 1 et 2 ans.

P1153 La variabilité glycémique mesurée par le LBGI est prédictive de l’évolution de la fréquence des hypoglycémies et de l’HbA1c chez les patients diabétiques de type 1 convertis à la pompe à insuline L. Crenier, C. Abou-Elias ULB-Hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique.

Objectif : Évaluer l’utilité de différents indices de variabilité glycémique en tant que facteurs prédictifs de l’évolution de l’équilibre glycémique après la mise sous pompe à insuline. Patients et méthodes : Nous avons étudié 50 diabétiques de type 1 convertis à la pompe en raison d’une élévation persistante de l’HbA1c et/ou d’hypoglycémies fréquentes malgré une insulinothérapie intensive bien conduite. L’HbA1c, la fréquence des hypoglycémies et différents indices de variabilité glycémique ont été comparés avant et 6 mois après la mise sous pompe. Les facteurs prédictifs de l’évolution glycémique ont été recherchés par régression linéaire. Résultats : En analyse multivariée, le LBGI (Low Blood Glucose Index) et l’HbA1c sous basal-bolus sont respectivement meilleur prédicteur indépendant de l’évolution des hypoglycémies (R² = 0,195 ; P = 0,0013) et de l’HbA1c sous pompe (R² = 0,403 ; P = 0,00001). LBGI et HbA1c corrèlent mutuellement (R² = 0,216 ; P = 0,0011). En classant les patients par tertiles de LBGI, on distingue deux populations à devenir contraire : dans le troisième tertile (LBGI élevés), les hypoglycémies sont réduites de 23,3 % (P < 0,05) sans baisse de l’HbA1c alors que dans le premier tertile, l’HbA1c diminue fortement : – 0,99 % ± 0,64 (P = 0,00001) au prix d’une augmentation des hypoglycémies. Les patients du tertile intermédiaire bénéficient d’une réduction plus modeste de l’HbA1c : – 0,46 % ± 0,66 (P = 0,01) sans changement significatif des hypoglycémies. Conclusion : À notre connaissance, le LBGI est le premier facteur prédictif identifié de l’évolution des hypoglycémies sous pompe. Il individualise également un groupe pour lequel le bénéfice de la pompe est plus faible. À ce titre, le LBGI peut éclairer la décision de la conversion vers la pompe.

trielles, poolées en données annuelles, sont exprimées ainsi que la moyenne globale « avant » (T-) et « après » (T+) pose de pompe (T0) et différentiel (Δ) T0T3 ans. Résultats : Nous étudions l’évolution métabolique de 52 patients DIR (31 M/ 21F, d’âge moyen : 59 ± 9,5 ans, diabétiques depuis 17 ± 8,2 ans) 3 ans avant et 3 ans après pose d’une PI. Pour l’évolution de l’HbA1c (%) a été noté de T-3, – 2, – 1 ans : 9,6- 9,3- 9,1, 9,2 ± 1,7 % à T0, puis à T1, 2, 3 ans de : 8,0- 8,0 – 8,0 % ; moyenne T-/T+ : 9,3 ± 1,6/8,0 ± 1,3 ( – 1,3%) et ΔT0-T3 : – 1,1 ± 1,8 %. La cible d’une HbA1c ≤ 7,5 % est atteinte chez (%) : 5,3-10,5-12,5-11,5 % à T0, 43,7-43,2-35,1 % ; moyenne T-/T+ : 10,0/40,7 ± 30,7% et ΔT0-T3 : + 23,6%. L’évolution pondérale (kg) est la suivante : 88,6-90-91,6, 94,8 ± 19,2kg à T0, 95,4-94,8-97,1kg ; moyenne T-/T+ :92,2 ± 18/95,8 ± 18,6 (+3,6kg) et ΔT0-T3 : +1,4 ± 7,7 kg. La dose d’insuline nécessaire (U/kg/j) se modifie : 0,64-0,74-0,950,72 ± 0,26 à T0, 0,77-0,8 – 0,75U/kg/j ; moyenne T-/T+ : 0,78 ± 0,4/0,78 ± 0,3 (stable) et ΔT0-T3 : – 0,01 ± 0,2 u/kg/j. Conclusion : Cette étude confirme qu’un échec prolongé malgré une insulinothérapie optimisée et bien menée pourrait bénéficier, chez le DIR, d’un traitement par pompe à insuline plus précoce ; nous avons observé alors une diminution nette de l’HbA1c, une stabilité des besoins en insuline et une prise de poids modérée et ralentie.

P1155 Prévalence et profil du syndrome d’apnée du sommeil chez le diabétique insulino-dépendant J. Pierre Courrèges, A. Iosup, E. Banciu, J.-F. Thuan, N. V. Simorre, H. Bonnaure Centre Hospitalier Général, Narbonne.

Introduction : Le but de ce travail est de déterminer la prévalence et le profil du syndrome d’apnée du sommeil (SAS) chez le diabétique insulino-dépendant (DT1). Patients et méthodes : 110 patients DT1, t 18 ans (âge : 52 ± 15,4 ans, sex ratio (M/F) : 1,1, ancienneté du diabète : 21,7 ± 13,3 ans), pris dans un ordre consécutif, ont bénéficié d’un dépistage systématique du SAS, clinique (échelle Epsworth+Berlin simplifié) et ventilatoire (oxymétrie de pouls). En cas d’anomalie et/ou de doute, a été réalisée une polysomnographie pour confirmer le diagnostic de SAS. Ont été classés SAS sévères les patients présentant un Index Apnée-Hypopnée (IAH) t 30/h et modérés, si IAH t 10 <30 /h avec présence de micro éveils t 10/h. Résultats : 28 (25,4 %) patients DT1 présentent un SAS (IAH moyen : 25,8 ± 11,9/h) obstructif, dont 13 (11,8 % total) SAS sévères (IAH moyen : 37,5 ± 7,6/h) et 15 (13,6 % total) SAS modérés (IAH moyen : 17,5 ± 5,7/h + micro éveils : 137 ± 98/nuit). Les patients SAS (n = 28) ont été comparés aux non SAS (n = 82). Ne sont pas différents (SAS vs non SAS) : l’ancienneté du diabète : 25,7 vs 21,7 ans, HbA1c : 8 vs 8,2 %, la PAS : 127 vs 126mmHg, l’IMC : 27,1 vs 24,9 kg/m², le bilan lipidique. Sont différents : l’âge : 63 ± 12,3 vs 48,7 ± 15ans-p < 0,01, la PAD : 76 vs 71mmHg-p < 0,05, le % hommes : 71 vs 47 %, la fréquence des macro angiopathies : 71 vs 38 %-p < 0,005, et des micro angiopathies : 93 vs 55 %-p < 0,0005, en particulier neuropathie autonome : 72 vs 18 %–p < 0,0001 (surtout hypoglycémies non ressenties : 65 vs 22 %p < 0,001). Conclusion : La fréquence du SAS (sévère ou modéré) est notable chez le DT1, le profil est différent du profil de la population générale. Est mise en évidence, chez un patient plus âgé, à poids normal, une majoration de la fréquence des macro et micro angiopathies, en particulier neuropathie autonome, et ouvre une voie de recherche physiopathologique.

P1156 Chez le diabétique insulino-requérant en échec d’insulinothérapie optimisée, peut-on déterminer un profil de patient qui serait bon candidat à la mise sous pompe à insuline ? J.-P. Courrèges1, J.-P. Donnet2, B. Guerci3, S. Clavel4, D. Gouet5, T. Gabreau6, E. Verlet7, P. Jan8, K. Amin9, F. Olivier10, B. Cirette11 1

Centre Hospitalier Général, Narbonne.

Centre Hospitalier, Narbonne ; CHU, Pointe à Pître, Guadeloupe ; CHU, Nancy ; 4 Centre Hospitalier, Le Creusot ; 5 Centre Hospitalier, La Rochelle ; 6 Centre Hospitalier, Auxerre ; 7 Centre Hospitalier, Dunkerque ; 8 Centre Hospitalier, Bar le Duc ; 9 Centre Hospitalier, Annemasse Bonneville ; 10 Centre Hospitalier, Cahors ; 11 Dinno Santé, Bussy Saint Georges.

Introduction : En cas d’échec prolongé d’une insulinothérapie optimisée chez des patients diabétiques insulino-requérants (DIR), améliore-t-on nettement, par un traitement par pompe à insuline ambulatoire (PI), l’équilibre métabolique, et dans l’affirmative, faut-il débuter la PI plus précocement ? Patients et méthodes : Nous avons analysé l’évolution métabolique de DIR traités par PI, rétrospectivement sous insulinothérapie optimisée pendant 3 ans avant la mise sous PI et prospectivement 3 ans après. Les constantes trimes-

Objectif : Quels sont les bons candidats à un traitement par pompe à insuline (PI) en cas d’échec d’une insulinothérapie conventionnelle chez le diabétique insulino-requérant (DIR) ? Patients et méthodes : Nous étudions quels éléments, à la pose d’une PI chez des patients DIR en échec d’insulinothérapie optimisée (HbA1c : 9,07 ± 1,81 %), suivis à 1 an (N = 169) et à 2 ans (N = 119), pourraient être prédictifs de succès ultérieur. Les DIR ont été répartis en quartiles selon l’âge,

P1154 Évolution métabolique des diabétiques de type 2 insulino requérants en échec : étude d’un traitement par multi-injections puis par pompe à insuline J. Pierre Courrèges, J.-F. Thuan, N. Vigier Simorre, A. Iosup, H. Bonnaure

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P1152 Rôle de la variabilité de l’HbA1c dans la période

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Diabetes Metab 2013, 39, A33-A105

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