P134 Effets différentiels des acides gras omega 3, EPA et DHA, lors de l’intoxication chronique du foie par l’éthanol

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Nutrition clinique et métabolisme 27 (2013) S57–S175 / Cahiers de nutrition et de diététique 48 (2013) S57–S175 S121 aucun outil diététique spécifiq...

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aucun outil diététique spécifique à la prise en charge des patients migraineux. Référencesþ:

altérations de certains paramètres biochimiques sériques ainsi qu’un disfonctionnement rénal des souris Swiss ayant ingéré ce lait. Référencesþ:

1. The international classification of headache disorders 2nd edition Cephalalgia 2004;24(1):1-160. 2. Finocchi C., Sivori G. Food as trigger and aggravating factor of migraine Neurol Sci 2012;33(Suppl 1):S77-S80. 3. Trigger factors of migraine and tension-type headache : experience and knowledge of the patients. 4. EFSA Panel on Biological Hazards (BIOHAZ) Scientific Opinion on risk based control of biogenic amine formation in fermented foods, EFSA journal 2011;9:2393p. www.efsa.europa.eu/fr/efsajournal/pub/2393.htm

Imhof M, Molzer S, Imhof M. Effects of soy isoflavones on 17b-estradiol-induced proliferation of MCF-7breast cancer cells. Toxicology in Vitro 22 ; 2008:1452-1460. Lecerf JM. Données. Cahiers de nutrition et de Diététique, 2007 ; Volume 42, Issue 4 : 207-217. Romero V, Dela Cruz C, Pereira M. Reproductive and toxicological effets of isoflavones on female offsping of rats exposed during preghancy. Department of pharmacology, institue of biosciences, Sào Paulo State University (UNESP), Botucatu, SP, Brasil. Anim. Reprod. 2008, v.5, n.3/4, p. 83-89, Jul/Dec

P133 Impact du lait de soja sur les paramètres biochimiques chez les souris Swiss mâle S. Addou1,*, I. Zériouh1, I. Béghaoui1, Z. Safa1, Z. Bennecib1, K. Belounnes1, O. Khéroua1 1 Laboratoire de la physiologie et de la sécurité alimentaire, Département de biologie, Université, Oran, Algérie Introduction et but de l’étude. – L’alimentation non maternelle à base des protéines de soja ne peut être recommandée qu’en prévention d’une allergie ou intolérance alimentaire chez les nourrissons à haut risque. Le lait de soja est un produit diététique sans lactose, sans saccharose, sans gluten et sans protéines du lait de vache. Il est enrichi en méthioonine, en carnithine, en fer et en zinc Ce lait industriel à base de protéines de soja constitue la principale source phyto-estrogènes. Il est donc important d’évaluer les niveaux d’apports en phyto-estrogènes contenus dans les aliments à base de soja que peuvent consommer les nourrissons et les jeunes enfants. Le but de notre travail est d’évaluer les conséquences de la consommation de lait de soja sur le dosage biochimique (cholestérol, albumine) des souris swiss utilisés comme modèle expérimental. Matériel et méthodes. – Dans notre étude, nous avons utilisé 40 souris mâles âgées de 4 semaines et pesant en moyenne (23,27±0,5)g.Ces animaux sont répartis en 4 groupes : Groupe 1 : 10 souris issus d’une maman allaitante nourri au lait de soja et recevant pendant les 90jours du lait de soja. Groupe 2 : 10 souris issus d’une maman allaitante nourri au lait de soja et recevant pendant les 90jours des bouchons et de l’eau. Groupe 3 : 10 souris issus d’une femelle témoin et recevant pendant les 90 jours du lait de soja Groupe 4 : Lot témoin de 10 souris ne recevant pendant toute la période expérimentale que des bouchons et de l’eau. Dans cette étude on a procéder à la mesure hebdomadaire du poids corporels, et la mesure de la quantité de lait de soja consommé chaque jour pour toutes les souris, Résultats. – Nos résultats montrent que le poids corporels à diminué de façon très significative chez l’ensemble des groupes expérimentaux ayant ingéré du lait de soja. Le dosage biochimique a relevé un taux d’albumine diminué, par contre, le taux de cholestérol est élevé chez les souris expérimentaux par apport aux souris témoins. Conclusion. – L’analyse biochimique (cholestérol, albumine) révèle une modification significative due à la consommation du lait de soja, chez la souris swiss.Ces résultats indiquent que l’ingestion du lait de soja n’est pas sans conséquence elle semble provoquer des

P134 Effets différentiels des acides gras omega 3, EPA et DHA, lors de l’intoxication chronique du foie par l’éthanol N. Podechard1,*, A. Collin1, M. Chevanne1, D. Cassio2, O. Kah1, M.-T. Dimanche-Boitrel1, D. Lagadic-Gossmann1, O. Sergent1 1 IRSET, UMR Inserm U1085 Université de Rennes 1, Rennes, 2 SCICF – Inserm UMR S 757, Université de Paris sud, Orsay, France Introduction et but de l’étude. – Précédemment, nous avons montré qu’en fonction de leur nature, les acides gras polyinsaturés n-3 à longue chaîne (omega 3) ont des effets opposés sur la toxicité hépatique de l’éthanol. Ainsi, lors d’une exposition aiguë d’hépatocytes de rat en culture primaire par l’éthanol, l’acide docosahexaénoïque (DHA, C22:6n-3) inhibe le remodelage membranaire ainsi que le stress oxydant et la mort cellulaire induits par l’éthanol (Aliche-Djoudi et al., 2013) tandis que l’acide eicosapentaénoïque (EPA, C20:5n-3) augmente cette toxicité (Aliche-Djoudi et al., 2011). Par la suite, nous avons décidé d’étudier, in vitro et in vivo, les effets d’une exposition prolongée à l’éthanol en prenant pour modèles d’études les cellules de la lignée WIF-B9, hépatocytes hautement différenciés, et les larves de zebrafish récemment décrites pour l’étude de la toxicité hépatique de l’éthanol. Matériel et méthodes. – Les cellules WIF-B9 ont été quotidiennement traitées par l’éthanol à 25 mM en présence ou non de DHA ou d’EPA (10 μM) pendant 4 jours. Les larves de zebrafish ont été exposées à l’éthanol (43 mM) avec ou sans acide gras à 0,5 μM durant 7 jours. Résultats. – Pour ces deux modèles, nous avons mis en évidence que le DHA est capable de protéger les hépatocytes de la peroxydation lipidique et de la mort induites par l’éthanol tandis que l’EPA accroît ces effets. De plus, l’EPA augmente la stéatose due à l’éthanol, alors que le DHA protège de celle-ci. En outre, nous avons montré, in vitro, que l’EPA, à l’inverse du DHA, en accentuant l’agrégation des radeaux lipidiques, augmente les effets toxiques de l’éthanol. Enfin, dans les WIF-B9, la toxicité de l’EPA est inhibée par l’acide ursodésoxycholique, un agent stabilisant les membranes ou par la cholestérol oxydase, un composé déstructurant les radeaux lipidiques. Conclusion. – Au final, nous avons pu montrer, à la fois in vitro et in vivo, que les deux acides gras omega 3 ont un impact différent sur la toxicité hépatique de l’éthanol lors d’exposition prolongée. Ces résultats suggèrent donc la prudence quant à l’utilisation de suppléments à base d’EPA dans le contexte des maladies alcooliques du foie et révèlent l’importance de développer des essais plus appro-

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fondis pour établir, de façon définitive, le bénéfice du DHA dans les maladies alcooliques du foie. Référencesþ: Aliche-Djoudi F., Podechard N., Chevanne M., Catheline D., Legrand P., Dimanche-Boitrel M.-T., Lagadic-Gossmann D., Sergent O. Physical and chemical modulation of lipid rafts by a dietary n-3 polyunasturated fatty acid increases ethanol-induced oxidative stress. Free Radic Biol Med 2011, vol.51, n° 11, p. 2018-2030. Aliche-Djoudi F., Podechard N., Collin A., Chevanne C., Provost E., Poul M., Le Hégarat L., Catheline D., Legrand P., Dimanche-Boitrel M.-T., Lagadic-Gossmann D., Sergent O. A role for membrane rafts in the protection afforded by docosahexaenoic acid against ethanol toxicity in rat primary hepatocytes. Food Chem Toxicol 2013, vol.60, p. 286-296.

P135 Impact d’une prise d’eau accrue dans la formation d’adduits à l’ADN et la mutagénicité urinaire chez les fumeurs : une étude clinique contrôlée randomisée I. Buendia1,*, P. Richardot1, P. Picard2, G. Talaska3, M. De Meo4, G. Friedlander5 1 DANONE RESEARCH, Palaiseau, 2 Aixial Pharma, Levallois Perret, France, 3 Département de santé environnementale, Cincinnati College of Medicine, Cincinatti, États-unis, 4 Laboratoire Mutagenèse Environnementale, Université de la Méditerranée and IMBE, Marseille, 5Institut Européen d’Expertise en Physiologie, Paris, France Introduction et but de l’étude. – L’association entre l’apport hydrique quotidien et le risque de cancer de la vessie reste controversée car les résultats des études épidémiologiques sont mitigés (1,2, 3). À ce jour, il existe peu de connaissance sur le rôle de la quantité d’eau consommé au quotidien sur l’excrétion des substances toxiques par le système urinaire. Nous avons effectué une étude clinique exploratoire afin d’étudier l’effet de l’apport d’eau sur la mutagenèse chez les fumeurs, une population à risque élevé de cancer de la vessie. Matériel et méthodes. – Étude contrôlée randomisée monocentrique. Critères d’inclusion : hommes âgés de 20 à 45 ans, fumeurs (au moins 15 cigarettes par jour) et petits buveurs (≤ 1 L de liquide / jour ; ≤ 500 ml d’eau / jour, le volume urinaire de 24 heures urinaire < 1 L et osmolalité > 700 mOsmol / kg). Critères d’exclusion : sujets avec antécédents de maladies pouvant affecter les résultats de l’étude ou sous traitement pouvant avoir un impact sur les mesures de l’étude. Objectif principal : Le nombre d’adduits 4-ABP ADN dans les cellules de la vessie exfoliée dans les urines de 24 heures. Objectif secondaire : l’activité mutagène dans les urines de 24 heures. Design de l’étude : Les sujets ont été randomisés dans deux groupes. Le groupe test : Les sujets devaient consommer 1,5 L par jour du produit de l’étude (EVIAN®) en plus de leur consommation d’eau habituelle pendant 50 jours. Groupe contrôle : Les sujets devaient poursuivre leurs habitudes de vie. Résultats. – 65 sujets ont été randomisés. L’âge moyen était de 30 ans et le nombre de cigarettes moyen par jour était de 20. Une légère diminution de la formation d’adduits a été observée entre la première et la dernière visite, mais aucune différence statistiquement significative n’a été observée entre les groupes. Inversement, l’activité mutagène urinaire a diminué significativement.

Conclusion. – Notre étude montre que l’augmentation de la consommation d’eau diminue la mutagénicité urinaire. Cependant, cela n’a pas été confirmé par une diminution significative d’adduits urinaires. Des études complémentaires avec un plus grand échantillon d’étude ou une période d’intervention plus longue seront nécessaires dans le future. Référencesþ: 1. Michaud DS, Kogevinas M, Cantor KP, Villanueva CM, Garcia-Closas M, Rothman N et al (2007). Total fluid and water consumption and the joint effect of exposure to disinfection by-products on risk of bladder cancer. Environ Health Perspect 115:1569-1572. 2. Zhou J, Smith S, Giovannucci E, Michaud DS (2012). Reexamination of total fluid intake and bladder cancer in the health professionals follow-up study cohort. Am J Epidemiol 175:696-705. 3. Ros MM, Bas Bueno-de-Mesquita HB, Buchner FL, Aben KK, Kampman E, Egevad L et al (2010). Fluid intake and the risk of urothelial cell carcinomas in the European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition (EPIC). Int J Cancer 128:2695-2708.

P136 Toxicité de l’hyperhomocysteinémie sur le foie A. Taghlit1, A. Fernane1, A. Yefsah1, K. Othmani-Mecif1,*, Y. Benazzoug1 1 Lab. MEC, LBCM, FSB, USTHB, FSB, USTHB, Alger, Algérie Introduction et but de l’étude. – L’administration de régimes déséquilibrés en acides aminés peut engendrer une hyperhomocystéinémie secondaire. Dans cette étude, nous recherchons les dysfonctions probables induites par une hyperhomocystéinémie conséquente à une surcharge en méthionine et ce, au niveau hépatique, chez le lapin domestique mâle. Matériel et méthodes. – L’étude a porté sur une vingtaine de lapins domestiques divisés en deux lots, un lot témoin (n = 11) et un lot expérimenté (n = 9) soumis à la méthionine per os à raison de 500 mg/jour /animal pendant 3 mois. Les lapins sont pesés chaque semaine afin d’évaluer les effets de la supplémentation en méthionine sur leurs poids corporel. La détermination de l’homocystéinémie est effectuée par une méthode immunologique par polarisation de fluorescence (FPIA) sur un analyseur IMx (Abbott). À la fin de l’expérimentation, les modèles animaux sont sacrifiés, les foies sont prélevés afin d’évaluer le niveau des TBARS tissulaires (Yagi, 1976) et l’activité de la catalase selon la méthode de Beers et Sizer (1952). Ce tissu hépatique est également soumis à une analyse histochimique,, par coloration à l’Azan de Heidenhain. (Martoja et Martoja, 1967). Résultats. – À la fin de l’expérimentation, l’homocystéinémie montre une augmentation peu significative chez les lapins soumis à la supplémentation en méthionine comparés aux témoins, ce qui est en accord avec les résultats de Gong et al. (2008). L’augmentation de l’homocystéinémie engendrée par ce régime ne semble pas interférer avec l’évolution du poids moyen des deux lots de lapins, cependant, elle n’est pas significativement différente ce qui rejoint les résultats de Othmani (2007) et Vellez-Varrasco (2008). Nos résultats montrent une augmentation significative des TBARS hépatiques, ce qui rejoint les résultats obtenus par Matté et al. (2009). Cette augmentation est accompagnée d’une augmentation de l’activité de la catalase hépatique, modification retrouvée également par Hamelet et al. (2008).