P215 Stéatose hépatique focale réversible chez des patients diabétiques de type 1 traités par insulinothérapie intra péritonéale par pompe implantable

P215 Stéatose hépatique focale réversible chez des patients diabétiques de type 1 traités par insulinothérapie intra péritonéale par pompe implantable

Diabète - Bruxelles 2008 des patients traités par pompe à insulineþ: Réseau Régional traitement par Pompe à insuline en ambulatoire en Picardie S Fen...

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Diabète - Bruxelles 2008

des patients traités par pompe à insulineþ: Réseau Régional traitement par Pompe à insuline en ambulatoire en Picardie S Fendri1, E Masion2 1

Endocrinologie – Diabétologie – Nutrition, Hôpital Sud, Amiensþ; 2 Gip Telemedecine, Hôpital Nord, Amiens.

Rationnel : Depuis l’inscription du traitement par pompe à insuline en ambulatoire sur la Liste LPPR en novembre 2000, ce traitement est devenu un authentique traitement ambulatoire, accessible à tous, avec toutefois des recommandations de bonnes pratiques associées à cette inscription. La création d’un site internet répond à une demande exprimée par les patients candidats au traitement par pompe et les professionnels de santé. Objectif : Il était doubleþ: élaborer un outil qui soit un support permettant de donner l’ensemble d’informations nécessaires et suffisantes pour débuter ce traitement et disposer sur le plan régional d’un outil permettant une transparence de l’activité du réseau pour les institutionnelsþ: ARH, URCAM. Matériels et méthodes : Collaboration avec le GIP-Télémédecine Picardie, qui a mis à notre disposition un logiciel informatique (Isotools), simple d’utilisation, ergonomique et convivial. La conduite du projet a nécessité trois étapesþ: élaboration du contenu, l’environnement des droits, la création des rubriques. La saisie du contenu a été validé puis intégré au site par le Webmaster du GIP Télémédecine. Résultats : L’architecture du site se compose de huit partiesþ: Présentation du réseau, Généralités (diabète et traitements), Initiation du traitement, Dossier Médical partagé, Centres référents en Picardie et région Nord-Pas-de-Calais, Liens utiles, Contacts, Lexique, Plan du siteþ: l'Accessibilité au site, Accès grand public, Accès professionnel, Accès sécurisé, DMP Santélys. Les liensþ: DMP, Sites des différents prestataires, Sites ALFEDIAM, EVADIAC. Conclusion : Ce site constitue un outil d’information et d’éducation du patient candidat au traitement en Picardie, un outil de communication entre les professionnels de santé permettant l’harmonisation de la prise en charge des patients traités par pompe à insuline en Picardie.

P212 Un apprentissage de l’Insulinothérapie Fonctionnelle conduit à une modification des comportements concernant la teneur en glucides du repas et la dose d’insuline injectée en cas d’hypoglycémie préprandiale C Choleau1, F Hagour1, L Khaznadji2, G Reach1 1

Endocrinologie, Hôpital Avicenne, Bobignyþ; 2 Recherche Clinique, Lifescan France, Paris.

Introduction : Le but de notre travail a été de déterminer l’effet réel d’un apprentissage de l’insulinothérapie fonctionnelle (IF) sur les comportements des patients en terme de prise de glucides et d’adaptation des doses d’insuline. Patients et méthodes : Douze patients diabétiques ont reçu un apprentissage à l’IF utilisant en particulier un recueil original d’images d’aliments indiquant leur contenu en glucides. Les données en termes de glucides consommés, de doses d’insuline injectées et d’équilibre glycémique ont été analysées en comparant deux périodes de 3 mois, avant et après l’apprentissage. Résultats : 1. Avant l’apprentissage, lorsque la glycémie préprandiale est inférieure à 80 mg/dl, les patients augmentent leur quantité de glucides du repas de 20þ% au petit-déjeuner (pþ<þ0,005), de 16þ% au déjeuner (pþ<þ0,0005) et de 6þ% au dîner (NS) par rapport aux repas pris lorsque leur glycémie est normale (80-140 mg/dl). Cette augmentation des glucides du repas n’est plus observée après l’apprentissageþ: 2þ%, 5þ% et 4þ% respectivement (NS). Parallèlement, avant l’apprentissage, la dose d’insuline rapide préprandiale est très peu modifiée (-8þ% au petit déjeuner, -10þ% au déjeuner et -7þ% au dîner, NS) par rapport à la dose injectée en euglycémie. Par contre, après l’apprentissage, elle est diminuée de 27þ%, 19þ% et 12þ% respectivement pour les 3 types de repas (pþ<þ0,005). 2. De telles modifications du comportement entre les deux périodes ne sont pas retrouvées pour les repas dont la glycémie préprandiale est supérieure à 140 mg/dl. 3. L’apprentissage n’a cependant pas induit de différence de la quantité moyenne de glucides consommés et de la dose moyenne d’insuline rapide injectée, pour les repas euglycémiques. 4. Enfin, les modifications observées n’ont pas induit de détérioration de l’équilibre glycémique au cours de cette étude. Conclusion : Ces patients, avant l’apprentissage, augmentent spontanément leur consommation de glucides si la glycémie préprandiale est basse sans adapter la dose d’insuline rapide. Ce comportement a été inversé à la suite d’un apprentissage à l’IF, sans qu’une telle règle n’ait été clairement explicitée. Cette modification du comportement pourrait avoir à long terme un effet bénéfique au niveau du poids.

P213 Apport du psychodrame analytique de groupe dans la prise en charge des diabétiques de type 1 en grande détresse psychologique M Khayat1, E Cervera2, I Debaty3, M Ressel4, C Gilbert4, PY Benhamou5, S Halimi6

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P211 Construction d’un site Internet pour la prise en charge

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Pari, St Egrève, Grenobleþ; Service de Psychiatrie, Pari, Grenobleþ; Service de Diabétologie et d’Endocrinologie, CHU de Grenoble, Grenobleþ; 4 Service d’Endocrinologie et de Diabétologie, Centre Hospitalier Universitaire, Grenobleþ; 5 Service d’Endocrinologie et de Diabétologie, Hôpital Universitaire de Grenoble, Grenobleþ; 6 Diabétologie Nutrition, CHU de Grenoble, Grenoble. 2 3

Rationnel : Les diabétiques de type I insérés socialement, peuvent être hospitalisés à répétition, liés à des états dépressifs majeurs avec mise en grand danger, les psychothérapies classiques, individuelles, ayant du mal à y répondre ignorant les contraintes propres au DT1. Face à cette demande d’aide la mise en place d’un psychodrame psychanalytique de groupe semble bien plus pertinente. Patients et méthodes : DT1 des deux sexes, âgés de 25 à 50 ans, actifs mais différents dans leur acceptation de la maladie et la prise en charge du diabète. Certains manifestaient des comportements suicidaires par diabète interposé lors de difficultés affectives. Le psychodrame analytique est une technique alliant le jeu, le corps et le groupe. Il s’agit de figurer dans un espace scénique ce qui est dit par les patients, remettre en scène les affects non dits, mettre en pensées, nommer et redonner vie à un processus psychique par les associations groupales utilisant le ressort de l’identification, la renarcissisation et l’étayage par le groupe lui-même, le jeu centré sur une problématique exposée par l’un des membres du groupe. Résultats : Un des résultats, parmi les plus significatifs, est le constat pour l’ensemble des participants de changements très rapides, tant dans les contrôles somatiques, que dans leur économie relationnelle. Ensemble ces patients sortent de cette néo-identité « être diabétique » derrière laquelle ils s’abritent. Se confronter à la diversité de prise en charge, mettre en évidence chaque fonctionnement psychique, communiquer en réseau associatif, redynamisent la vie psychique, offrant la possibilité d’identifier chez l’autre ce que l’on n’a pu reconnaître chez soi. C’est tout le travail d’appropriation subjective qui est en jeu. Conclusion : Chez ces DT1 en grande souffrance, dépressifs voire à risque autolytique, la psychothérapie conventionnelle individuelle est souvent décevante. Ici l’étayage groupal permet un réel investissement thérapeutique chez des sujets enfermés dans leur solitude, le diabète servant d’écran tant persécuteur que protecteur. Ce travail devra être poursuivi et élargi dans le futur. Cette approche constitue selon nous une réponse manifestement non donnée par des psychothérapies individuelles habituellement seules proposées.

P214 La phytothérapie dans le traitement du diabète type 2 F Ouhdouch1, A Errajraji2, A Diouri1 1

Diabétologie-Endocrinologie, Hôpital Ibn Tofail, Chu-Med VI Marrakech, Marocþ; Diabétologie, Nutrition et Maladies Métaboliques, Chu-Med VI, Marrakech, Marrakech, Maroc. 2

Introduction : Le recours à la phytothérapie dans le traitement du diabète est fréquent en Afrique et plus particulièrement au Maroc. Sa pratique est transmise oralement et de façon rituelle. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer la fréquence de patients diabétiques qui ont recours à la phytothérapie, de recenser les plantes médicinales utilisées, et d’identifier les raisons d’usage ainsi que la satisfaction des patients utilisateurs. Patients et méthodes : Un questionnaire portant sur l’usage de la phytothérapie a été proposé aux patients diabétiques hospitalisés au service d’endocrinologie du CHU MedVI de Marrakech sur une période de 6 mois entre janvier et juin 2007. Résultats : Cent soixante-sept patients y ont répondu. 64þ% des patients faisaient usage de la phytothérapie dont 31þ% de façon exclusive et 69þ% en association avec le traitement médical. Les raisons sont multiples et parfois associéesþ: l’expérience des autres patients a convaincu 80þ%des utilisateurs, la meilleure accessibilité à ce traitement (62þ%), le coût plus faible des plantes (45þ%), la croyance en l’efficacité des plantes (10þ%). La majorité des utilisateurs n’étaient pas satisfaits (84þ%). 21 espèces de plantes ont été rapportées dont les plus utilisée sontþ: Trigonelle foeniculum-graecuml (halba), Artemisia herba alba asso (chih). Conclusion : L’usage de la phytothérapie est fréquent dans l’arsenal thérapeutique du diabète de type 2 au Maroc. Cet usage doit cependant s’appuyer sur les résultats d’études scientifiques encore peu nombreuses. Les conditions de leur utilisation doivent être précisées et les utilisateurs doivent être mis en garde contre d’éventuels effets secondaires.

P215 Stéatose hépatique focale réversible chez des patients diabétiques de type 1 traités par insulinothérapie intra péritonéale par pompe implantable JP Riveline1, N Jeandidier2, M Pinget2, G Charpentier1, S Franc1, D Dardari1, L Meyer2 1

Service de Diabétologie, Centre Hospitalier Sud Francilien, Corbeil-Essonnesþ; Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques, CHRU de Strasbourg, Strasbourg. 2

Introduction : L’insulinothérapie intra-péritonéale (IP) par pompe implantable est indiquée chez les patients avec diabète instable. Nous décrivons un effet Diabetes Metab 2008, 34, A40-A100

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secondaire inhabituel de ce traitement chez deux patients diabétiques de type 1 chez qui une obstruction de cathéter était suspectée en raison d’une dégradation rapide de l’état métabolique. Patients et méthodes : Il s’agit de 2 femmes traitées par pompe IP, l’une de 35þans pour hypoglycémies répétées et l’autre de 30 ans, pour insulinorésistance sous-cutanée. Une obstruction de cathéter était suspectée devant une altération de l’état métabolique avec augmentation des besoins en insuline persistant malgré des procédures de rinçages à la soude et flushage des cathéters. Un scanner abdominal est pratiqué dans chaque cas, dans le but de visualiser un éventuel bouchon fibrineux à l’extrémité du cathéter. Résultats : Le scanner abdominal montre chez les deux patientes l’extrémité du KT fixée au contact de la capsule de Glisson par des adhérences péritonéales et une hypodensité dans la région du lobe gauche du foie compatible avec une stéatose focale en regard de l’extrémité du cathéter. La cœlioscopie, pratiquée chez la deuxième patiente, a confirmé que l’extrémité du cathéter n’avait pas pénétré la capsule. La biopsie hépatique guidée a confirmé la présence d’une stéatose macrovésiculaire. Les enzymes hépatiques ASAT et ALAT étaient normales dans les 2 cas. Une nette amélioration métabolique a été obtenue par arrêt de l’insulinothérapie IP chez la première patiente et mobilisation du cathéter en cœlioscopie chez la 2e. Les scanners abdominaux pratiqués 2 mois après ont montré la disparition de l’image chez la première patiente, une nette régression de celle-ci chez la 2e. Conclusion : Ces deux cas cliniques de stéatose focale suggèrent qu’une forte concentration locale d’insuline peut induire une stéatose hépatique focale réversible sans rupture de la capsule de Glisson.

P216 Bilan des évaluations annuelles des patients sous pompe à insuline L Rocher, S Sejil, B Delenne Endocrinologie Diabétologie, Centre Hospitalier du Pays d’Aix, Aix-en-Provence.

Introduction : Suite au remboursement LPPR des pompes à insuline, il est demandé dans le journal officiel qu’une justification annuelle du traitement soit apportée. Chaque centre initiateur a mis en place une évaluation de ses patients selon différentes procédures. Le but de notre travail est de suivre l’évolution des patients au fur et à mesure de leurs évaluations annuelles. Patients et méthodes : Dans notre centre, lors de la mise sous pompe à insuline, les patients sont éduqués aux situations d’urgence. Tant que les conduites à tenir (CAT) en cas d’urgence (hypoglycémie, hyperglycémieþ±þacétone) ne sont pas acquises, la sortie est différée. Des documents écrits sont remis. Les règles sont rappelées à un et trois mois après la sortie. Une évaluation annuelle médicale, diététique et technique (infirmière d’éducation) est réalisée. Résultats : Trente et un patients ont bénéficié d’au moins trois évaluations annuelles consécutives. Ils sont sous pompe depuis 5,2 ans (3-7). La moyenne d’âge est de 37,4 ans (25-72), l’ancienneté du diabète est de 16,2 années (5-29). Si tous les patients ou presque se ressucrent correctement, la CAT en cas d’acétone est insuffisamment maîtrisée (pas de rajout ou insuffisant, rarement fait au stylo) par 14 patients à chaque évaluation malgré le rappel annuel. Douze patients connaissent les CAT après 3 années. Elles sont acquises parfaitement à toutes les évaluations par deux patients. Les numéros d’urgence en particulier médicaux sont souvent méconnus. Au cours des quatre années, il y a eu un coma hypoglycémique et aucune acidocétoseþ; il y a moins d’une cétose par an et par patient. Conclusion : Ces résultats confirment que le traitement par pompe à insuline portable est un traitement sûr. Cependant, devant les connaissances insuffisantes de nos patients quant aux CAT d’urgence, un renforcement de l’éducation lors de l’initiation et surtout lors des consultations de suivi est indispensable.

P217 Efficacité et tolérance des inhibiteurs des α-glucosidases sur le contrôle glycémique post-prandial chez le diabétique de type 2 O Berriche, H. Jammoussi, C Amrouche, I Ben Ahmed, A Kacem, S Blouza-Chabchoub Diabétologie "A", Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.

Objectif : Évaluer à la fois l’efficacité des inhibiteurs des α-glucosidases sur le contrôle glycémique post-prandial des diabétiques de type 2 ainsi que leur tolérance. Patients et méthodes : Étude prospective, réalisée entre 2006-2007, intéressant 60 diabétiques de type 2 (DT2þ: 76,7þ%, DINþ: 23,3þ%) recrutés à la consultation externe de diabétologie de l’institut national de nutrition. Ces patients ont bénéficié d’un bilan métabolique trimestriel (glycémie à jeun, glycémie post-prandiale, HbA1c, créatinine) et d’un bilan de retentissement vasculaire. Résultats : L’âge moyen des patients est de 62,3þ±þ9,8 ans, le sex-ratio est 0,6 (Mþ:þ61,7, Fþ: 38,3þ%), l’ancienneté du diabète est de 13þ±þ8,5 années. Le délai moyen de l’association des inhibiteurs des α-glucosidases après le début du diabète est de 10,5þ±þ8,2 ansþ; ils sont associés aux sulfamides (75þ% des cas), à la metformine (18,3þ% des cas) et à l’insuline (23,3þ% des cas). La majorité des diabétiques (83,3þ%) étaient sous trois prises quotidiennes et la dose moyenne varie entre 50 et 300 mg/j (145,8þ±þ37,1 mg/j). L’évolution a été marquée à la fois

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par une réduction significative de la glycémie post-prandiale dès le troisième mois (2,43þ±þ0,6 vs 3,2þ±þ0,7 g/l, pþ=þ10-6) et de la delta glycémie (différence entre glycémie à jeun et glycémie post-prandialeþ; 0,49þ±þ0,05 g/l vs 0,94þ±þ0,52 g/l, pþ=þ10-5). On note également une amélioration significative de l’HbA1c qui passe de 8,3þ±þ1,16þ% à 7,6þ±þ1,34 (pþ=þ8.10-4). Des effets indésirables ont été rapportés par 18þ% des patients et ayant nécessité l’arrêt du traitement que dans 3,3þ% des cas. Conclusion : Ces résultats soulignent l’efficacité et la bonne tolérance des inhibiteurs des α-glucosidases sur le contrôle glycémique post-prandial et même sur l’équilibre glycémique global.

P218 Qualité de vie des personnes diabétiques (Enquête réalisée à l’hôpital du jour du service d’endocrinologie CHU Ibn Rochd Casablanca) A Daoudi Service d’Endocrinologie, Hôpital Ibn Rochd Casablanca, Casablanca, Maroc.

Introduction : Le diabète est une affection chronique dont la prise en charge implique pour le patient le respect des règles de comportement et de traitement. La confrontation des deux règles est parfois difficile. Objectif de l’étude : Afin de mieux comprendre l’impact du diabète sur la qualité de vie, celle-ci a été analysée à l’aide d’un questionnaire auprès des patients diabétiques admis à l’Hôpital du jour du service d’endocrinologie du CHU Ibn Rochd Casablanca. Patients et méthodes : Étude prospective ayant concerné 86 patients diabétiques. Quelques dimensions ont étés identifiésþ: l’obstacle que représente le diabète face aux activités quotidiennes et l’impact psychologique. Résultats : Parmi cette population, l’âge moyen est de 54 ans), selon le sexeþ: prépondérance féminine. Ancienneté du diabète est en moyenne de 5 ans, HbA1C est en moyenne de 9þ%, Parmi les groupes socio-économiquesþ: les femmes au foyer représentent 58þ% des cas, prépondérance du diabète type 2 (87þ% des cas). En ce qui concerne l’évaluation de la qualité de vie, il s’est avéré queþ: – une meilleure qualité de vie était déclarée par les personnes qui avaient un niveau d’études élevé (études supérieures), ou qui était cadres, et également chez les patients mutualistesþ; – l’existence d’une complication du diabète (cardiopathie ischémique, ou mal perforant plantaire) était fortement liée à une dégradation de la qualité de vieþ; – un traitement par insuline était fortement lié à une moins bonne qualité de vieþ; – le niveau socio-économique influence fortement la qualité de vie. Conclusion : Cette étude démontre l’impact des complications du diabète et du niveau socio-économique sur la qualité de vie des personnes diabétiques. Des instruments de mesure validés devraient être mis à la disposition des professionnels de santé.

P219 Effets de l’affiliation à une association de patients diabétiques sur le degré de contrôle métabolique chez des adultes diabétiques de type 1 PL Selvais1, KD Amoussou-Guénou2, MP Hermans3 1 2 3

Endocrinologie, Hôpital Erasme, Bruxelles, Belgiqueþ; Endocrinologie et Maladies Métaboliques, Hkm Cotonou, Cotonou, Béninþ; Endocrinologie & Nutrition, Cliniques Universitaires St Luc, Bruxelles, Belgique.

Introduction : L’investissement individuel des patients est une dimension reconnue de la prise en charge du diabète. L’influence de l’affiliation à une association de patients sur le degré de contrôle métabolique chez des diabétiques de type 1 (T1) adultes n’est pas documentée. Patients et méthodes : 328 patients diabétiques de T1 ont été analysés par rapport à leur affiliation (M+) ou non (M-) à une association de patients diabétiques. Résultats : Les M+ (nþ=þ140) étaient plus âgés (50 (18) vs. 46 (16) ans (moyenne (1DS)), et avaient une durée de diabète plus longue (25 (13) vs. 22 (12) ans) que les M- (nþ=þ188). Les deux groupes ne différaient pas pour les items suivantsþ: proportion M/F, âge au diagnostic de T1, pression artérielle, fonction rénale, lipides, indice de masse corporelle, niveau et durée des activités physiques de loisir, tabagisme, niveau socio-éducatif et complications micro-angiopathiques. L’HbA1c était significativement plus basse chez les M+ à 8,1 (1,2) vs. 8,4 (1,4)þ% chez les M-. La fréquence des automesures glycémiques (AMGþ; fournies sans frais aux patients T1 en Belgique) était supérieure chez les M+þ: 3,3 (1.6) vs. 2,7 (1.6) AMG/24 h chez les M- (pþ<þ0,05). Conclusion : Dans le diabète de type 1, l’appartenance une association de patients est associée à une meilleure HbA 1c et à une fréquence accrue d’AMG quotidiennes. Ces améliorations ne sont pas liées à l’âge, au diagnostic de diabète, au sexe, à l’anthropométrie, aux paramètres rénaux, ou au niveau socio-éducatif. Elles pourraient refléter un degré supérieur d’implication et d’emprise individuelle et/ou d’observance au traitement et à l’autogestion.