Pronostic à long terme dans le lupus érythémateux systémique

Pronostic à long terme dans le lupus érythémateux systémique

370 Posters : néphrologie / Néphrologie & Thérapeutique 11 (2015) 338–406 ou condensantes. Le diagnostic de POEMS syndrome a été retenu. La patiente...

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Posters : néphrologie / Néphrologie & Thérapeutique 11 (2015) 338–406

ou condensantes. Le diagnostic de POEMS syndrome a été retenu. La patiente était traitée par corticoïde et thalidomide. Deuxième observation : Mme O.H. âgée de 75 ans suivie depuis 10 ans pour diabète type 2 et goitre multi-nodulaire, se présentait pour paresthésie, sans protéinurie ni hématurie avec fonction rénale normale. L’IEPP montrait une gammapathie monoclonale type IgG à chaînes légères Lambda. Le myélogramme a montré une infiltration plasmocytaire à 5 %. L’EMG objectivait une polyneuropathie sensitivomotrice sévère axonale. Le diagnostic de POEMS syndrome a été retenu. Troisième observation : Mme A.T. âgée de 68 ans, suivie depuis 35 ans pour diabète type 2, qui présente une HTA, une protéinurie : +++ sans hématurie. À la biologie : créatinine : 18 mg/L. L’IEPP a montré une gammapathie monoclonale de type IgG Kappa. Le myélogramme est revenu normal. Une polyneuropathie sensitivomotrice type axonal a été diagnostiquée sur l’EMG. Le diagnostic de POEMS syndrome a été donc retenu. Conclusion Le POEMS syndrome est une maladie rare et de mauvais pronostic. L’atteinte rénale est de présentation variable. Le traitement dépend de l’extension de la maladie. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.329 PJN.84

Infection à cytomégalovirus dans le lupus érythémateux systémique M. Hajji 1,∗ , A. Harzallah 2 , H. Kaaroud 2 , F. Jaziri 2 , S. Barbouch 2 , E. Abderrahim 2 , F. BenHamida 3 , K. Benabdelghani 2 , T. Ben Abdallah 2 1 Néphrologie, CHU La Rabta, Tunis, Tunisie 2 Service de médecine A, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie 3 Laboratoire de pathologie rénale lrsp001, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Hajji) Introduction Le cytomégalovirus (CMV) est un virus ubiquitaire appartenant à la famille de l’herpès virus. L’infection à CMV chez les patients atteints de lupus érythémateux systémique (LES) et mis sous traitement immunosupresseur a été rarement décrite et moins bien connue. Le diagnostic est difficile et peut entraîner une morbi-mortalité significative. Patients et méthodes Nous rapportons l’observation de trois patientes suivies pour un LES répondant aux critères de l’American College of Rhumatology compliqué d’une infection à CMV confirmée par une virémie positive. Résultats L’âge moyen de nos patientes était de 38 ans. Le diagnostic de LES a été retenu devant la présence d’une éruption malaire, d’une photosensibilité, de polyarthralgies, et la présence d’anticorps antinucléaires et des anticorps anti-ADN positifs. La biopsie rénale a été réalisée dans les 3 cas objectivant l’existence d’une glomérulonéphrite lupique classe IV. Le traitement a associé des corticostéroïdes et boli de cyclophosphamide relayés par l’azathioprine. Des perfusions d’immunoglobulines ont été prescrites dans un cas. L’infection à CMV a été révélée par la fièvre et l’altération de l’état général dans tous les cas. L’évolution a été marquée par l’apparition d’une éruption cutanée, un syndrome cérébelleux cinétique et statique et une polyarthrite fébrile dans un cas. Comme signes biologiques, on a retrouvé une leucopénie (< 2000 cellules/mm3 ) et une thrombocytopénie (< 100 000). La sérologie du CMV était positive dans les trois cas. Le traitement a comporté du ganciclovir avec réduction de l’immunosuppression. Une bonne évolution a été notée par la suite dans tous les cas. Discussion Les infections à CMV peuvent s’avérer graves. Leur incidence est certainement sous-estimée car trop peu souvent recherchée. Même en l’absence d’étude clinique contrôlée, les observations décrites dans la littérature semblent démontrer que l’effet bénéfique d’un traitement antiviral l’emporte largement sur les risques.

Conclusion Dans le LES, l’infection à CMV est grave et difficile à diagnostiquer. Les facteurs de risque et les modalités thérapeutiques restent à évaluer dans cette population. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.330 PJN.85

Pronostic à long terme dans le lupus érythémateux systémique M. Hajji 1,∗ , A. Harzallah 2 , H. Kaaroud 2 , I. Gorsane 2 , R. Aoudia 2 , F. Ben Hamida 3 , S. Barbouch 2 , T. Ben Abdallah 2 1 Néphrologie, CHU La Rabta, Tunis, Tunisie 2 Service de médecine A, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie 3 Laboratoire de pathologie rénale lrsp001, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Hajji) Introduction La néphropathie lupique conduit à l’insuffisance rénale terminale dans 10 à 15 % des cas, et ceci malgré les progrès thérapeutiques de ces dernières décennies. L’atteinte rénale est souvent précoce, survenant dans les trois premières années d’évolution du lupus systémique. Le but de notre étude était de déterminer le profil épidémiologique, clinique et évolutif du lupus érythémateux systémique (LES) à long terme. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les patients suivis dans notre service pour un LES depuis plus de vingt ans. Le diagnostic de LES a été retenu devant l’existence d’au moins quatre critères de l’American College of Rheumatology. Nous avons exclu les décès et les perdus de vue. Résultats Nous avons identifié 21 patients avec un sex-ratio H/F à 2. La moyenne d’âge était de 42 ans (extrêmes : 17–49). Une atteinte hématologique était présente dans 76 % des cas, rénale dans 66 % des cas, cutanée dans 57 % des cas, articulaire dans 47 % des cas et de la fièvre dans 41 % des cas. Tous les patients avaient une insuffisance rénale (IR) pendant les 5–7 premières années d’évolution. Un syndrome des antiphospholipides a été objectivé dans 6 cas. Le traitement comprenait des corticostéroïdes (91 %) associés à un traitement immunosuppresseur (66 %). Après un suivi moyen de 20,6 ans, l’évolution vers l’IR terminale a été notée au bout de 5 ans (n = 12), 10 ans (n = 7) et 15 ans (n = 3). L’évolution a été marquée par l’apparition de plusieurs poussées de la maladie et des complications d’ordre infectieux (38 %), cardiovasculaires (28 %) et neurologiques (14 %). Cinq patients ont bénéficié d’une transplantation rénale avec une bonne évolution. Discussion Plusieurs observations ont montré que le LES s’éteint lorsque la néphropathie conduit à l’IR terminale ainsi les patients lupiques en dialyse chronique ont une survie comparable à celle des autres patients dialysés. Conclusion Les facteurs de mauvais pronostic rénal sont nombreux dans le lupus. La présence d’une IR ou d’une HTA au diagnostic, ainsi que les formes prolifératives (classes III et IV) sont corrélées à un pronostic plus sombre de la néphropathie lupique. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2015.07.331 PJN.86

Complications thrombo-emboliques au cours du lupus érythémateux systémique M. Hajji 1,∗ , S. Barbouch 2 , A. Harzallah 2 , I. Gorsane 2 , H. Kaaroud 2 , F. BenHamida 3 , H. Hedri 2 , T. Ben Abdallah 2 1 Néphrologie, CHU La Rabta, Tunis, Tunisie 2 Service de médecine A, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie