r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 6 9 S ( 2 0 1 3 ) A214–A215
A215
CO-087 Épilepsie Texte non transmis http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.521
CO-085
Le pronostic à long terme des épilepsies généralisées et encéphalopathies de l’enfant A. Arzimanoglou Lyon, France Épilepsie Texte non transmis http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.522
CO-086
Les facteurs de risque de récidive après arrêt du traitement antiépileptique P. Thomas Service de neurologie, UF EEG épileptologie, hôpital Pasteur, 30, voie Romaine, 6002 Nice 1, France Mots clés : Traitement antiépileptique ; Récidive ; Syndromes épileptiques La décision de poursuivre ou d’arrêter le traitement antiépileptique (TAE) chez les patients en rémission prolongée deux à cinq ans après la dernière crise est encore un sujet de débat. Il n’existe en effet aucune preuve que la poursuite du TAE garantisse une rémission prolongée. Par ailleurs, près de la moitié des patients atteints d’épilepsie non traitée sont libres de crise au delà de cinq ans et le nombre de ceux qui ont des crises a tendance à diminuer au fil du temps. En revanche, une fraction substantielle de patients sous TAE présente des effets indésirables cliniquement significatifs. D’autres inconvénients comprennent le risque tératogène, les interactions médicamenteuses et la problématique de l’utilité du traitement. Bien que différentes combinaisons de facteurs semblent influer sur le risque de rechute, la prédiction du risque individuel demeure incertaine. Indépendamment de l’approche syndromique, qui garde toute sa place dans cette problématique, les facteurs classiques de rechute sont représentés par le caractère partiel symptomatique de l’épilepsie, la conjonction de plusieurs type de crises, un examen neurologique anormal, des perturbations de l’examen neuropsychologique, un EEG intercritique anormal, un nombre élevé de crises avant l’obtention d’une rémission sous TAE. En définitive, la décision d’arrêt doit toujours être individualisée car elle doit tenir compte des aspects médico-sociaux tels que l’aptitude à la conduite, l’emploi et les loisirs. Bien des patients devront finalement décider eux-mêmes s’ils souhaitent arrêter le traitement. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.523
Les lésions épileptogènes focales : un facteur pronostique important
F. Semah ∗ Service d’imagerie, CHRU de Lille, 59037 Lille, France ∗ Service de médecine nucléaire, hôpital Salengro, CHRU de Lille, 59037 Lille, France. Mots clés : Épilepsie ; Lésion ; IRM La prédiction de la pharmacorésistance est un défi majeur en épileptologie. Certains facteurs pronostiques ont été retrouvés, dont la plupart ont souligné que les épilepsies partielles sont plus difficiles à contrôler que les épilepsies généralisées idiopathiques. Les principaux facteurs pronostiques sont la présence d’une lésion cérébrale démontrée par la neuroimagerie ou suggérée par un déficit neurologique ou un retard de développement, ainsi que des preuves électrocliniques d’une épilepsie partielle. On connaît mal la relation entre la localisation de la zone épileptogène et la chance d’être libre de crises chez les patients présentant une épilepsie partielle. Certaines données suggèrent que les épilepsies du lobe temporal sont plus difficiles à maîtriser que d’autres épilepsies partielles, mais cela pourrait ne refléter que l’impact pronostique de la sclérose hippocampique. En effet, plusieurs études ont montré que les patients épileptiques présentant des signes IRM de sclérose hippocampique souffrent plus souvent d’une épilepsie médicalement réfractaire. Cela s’applique également aux patients atteints de malformations du développement cortical. La réponse aux médicaments antiépileptiques est un autre facteur prédictif précoce de pharmacorésistance. Au moment du diagnostic, plusieurs facteurs pronostiques sont disponibles pour prédire la résistance aux médicaments, et des études sont en cours pour mieux définir le rôle spécifique de chacun de ces facteurs, et en particulier, celui des différents types d’anomalies cérébrales sous-jacentes. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.524
CO-088
Évolution à long terme après chirurgie de l’épilepsie chez l’adulte F. Bartolomei Marseille, France Épilepsie Texte non transmis http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.525