Rechercher un syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) chez les patients ayant une maladie rénale chronique (MRC)

Rechercher un syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) chez les patients ayant une maladie rénale chronique (MRC)

10 Résumés de réveils nocturnes et de ZA ont été modélisées par la méthode du « group based trajectory modeling ». Résultats Deux trajectoires de ré...

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Résumés

de réveils nocturnes et de ZA ont été modélisées par la méthode du « group based trajectory modeling ». Résultats Deux trajectoires de réveils nocturnes ont été identifiées dans la cohorte. Une groupant les enfants se réveillant très peu tout au long du suivi (80 % de la population) et l’autre ceux se réveillant plus fréquemment. Trois trajectoires de ZA ont été identifiées : DA− pour les enfants avec un ZA inférieur à la moyenne sur l’ensemble du suivi (—1,6, 47 %), DA0 pour ceux avec un ZA autour de la moyenne (+0,3, 40 %), et DA+, pour ceux avec un ZA au-dessus de la moyenne (+1,3, 13 %), sans aucun recoupement entre les trajectoires. Par rapport aux enfants DA−, les enfants DA+, avaient 4,6 fois plus de risques d’appartenir à la trajectoire de réveils nocturnes fréquents (valeur de p < 0,001). Conclusion Les trajectoires développementales de réveils nocturnes et de difficultés d’attention évoluent conjointement chez l’enfant d’âge préscolaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

CO 3—1

http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.128

Objectif La somnolence diurne excessive augmente le risque d’accident et de chute, altère les performances au quotidien, impacte l’état cognitif et perturbe la qualité de vie des patients apnéiques âgés. Un questionnaire à 3-items (ODSI) basé sur entretiens et observations a été développé et validé chez le sujet âgé de 70 ans et plus qui présente un SAHS obstructif. Méthodes Au total, 133 sujets âgés dont 73 avec SAHS (moyen d’âge 79) et 60 contrôles (moyen d’âge 80) ont été enrôlés consécutivement et invité à répondre aux questionnaires. L’ODSI a été comparé au questionnaire d’Epworth. La fidélité de mesure, la validité, et le score seuil du questionnaire ONSI ont été testés. Résultats Le questionnaire ODSI réunit tous les critères de validité, de consistance interne et de fidélité test-retest. La consistance interne et le coefficient de fidélité sont très élevés avec un score de 0,70 (Pearson rho). Pour un intervalle de confiance à 95 %, la sensibilité et la spécificité sont respectivement de 0,84 [0,624 ; 0,945] et de 0,85 [0,761 ; 0,911]. La stabilité temporelle des scores totaux était également très élevée pour les sessions de test et de retest, soit (r = 0,970, 95 % bootstrap intervalle de confiance [0,898 ; 0,991]). L’analyse de la courbe ROC suggère un seuil pathologique à 6. Ce score permet d’identifier les sujets âgés avec somnolence diurne excessive. Conclusion Le questionnaire ODSI est un outil validé, simple et facile à utiliser pour évaluer la somnolence diurne excessive chez les sujets âgés avec SAHS. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

CO 2—9

Tolérance et pharmacocinétique de ® pitolisant (Wakix ), un antagoniste/agoniste inverse du récepteur à histamine H3, chez 24 enfants narcoleptiques Michel Lecendreux 1 , Giuseppe Plazzi 2 , Patricia Franco 3 , Philippe Robert 4 , Thierry Duvauchelle 4 , Jeanne-Marie Lecomte 4 1 Centre investigation clinique, CHU de Robert-Debré, Paris, France 2 Département de sciences biomédicales et neuromotrices université de Bologne, Bologne, Italie 3 Unité de sommeil pédiatrique, CHU hôpital-mère-enfant, Lyon, France 4 Bioprojet, Rennes, France Objectif Évaluation de la tolérance et cinétique en pédiatrie de pitolisant approuvé pour « le traitement des patients narcoleptiques avec ou sans cataplexie adultes ». Méthodes Quatre sous-groupes de 6 enfants également répartis selon l’âge (6—11 et 12—18 ans) et le sexe ont rec ¸u pitolisant comprimé 18 mg. Réalisation des prélèvements sanguins jusque 10 heures après la dose. Évaluation de la tolérance générale, cardiovasculaire, biochimique et hématologique. Concentrations plasmatiques de pitolisant et ses métabolites mesurées par UPLC/MS. Résultats Aucun signal pertinent de tolérance n’a été enregistré. Les Cmax (garc ¸ons, filles) étaient 60,5 et 48,5 (enfants), 30,86 et 42,07 ng/mL (adolescents) ; les AUC0-10 h correspondantes étaient 332,02 ; 293,72 ; 156,42 et 207,95 ngh/mL. Les Cmax et AUC0-10 h étaient respectivement 20 % et 12 % plus bas chez les filles que les garc ¸ons parmi les enfants, et 36 % et 33 % plus haut chez les filles que les garc ¸ons parmi les adolescents. Il n’y avait aucun effet significatif lié au sexe dans chaque sous-groupe. Les Tmax (∼2 h) étaient comparables. Ces différences n’étaient expliquées ni par l’âge, ni le sexe, ni le BMI. La seule corrélation directe était le poids corporel. Conclusion Pitolisant dose unique à 18 mg a été très bien toléré en pédiatrie. Ni le sexe, ni l’âge n’avaient montré d’effet. En raison de l’impact du poids corporel, la dose limite quotidienne est de 18 mg pour les patients pesant moins de 40 kg. Financement ML, GP, PF : étude financée par Bioprojet PR,TD, JML : Bioprojet. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.129

Elaboration et validation d’un questionnaire à 3 item pour évaluer la somnolence diurne excessive : ODSI — Observation and interview based Diurnal Sleepiness Inventory Fannie Onen 1 , Christophe Lalanne 2 , Victoria Pak 3 , Nalaka Gooneratne 3 , Bruno Falissard 2 , Hakki Onen 4,∗ 1 Service de gériatrie, CHU de Bichat-Claude-Bernard, AP—HP, Paris, France 2 Université Paris Descartes, Inserm, Paris, France 3 Center for sleep medicine, university of Pennsylvania, Philadelphia, États-Unis 4 Centre gériatrique de médecine du sommeil, CHU de Lyon, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Onen)

http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.130 CO 3—2

Rechercher un syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) chez les patients ayant une maladie rénale chronique (MRC) Bashir Omarjee 1,∗ , Serban Ardeleanu 2 , Suren Budhan 2 , Michel Fen-Chong 2 , Asma Omarjee 3 1 Laboratoire du sommeil, Saint-Denis, Réunion 2 AURAR-unité d’auto dialyse, Le port, Réunion 3 Service de neurologie, CHU, Reims, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Omarjee) Objectif Le SAOS retient de plus en plus l’attention des néphrologues. Le critère principal de l’étude était de déterminer la prévalence de MRC défini par la persistance d’un DFG < 60 mL/min/1,73 m2 sur au moins deux examens successifs chez les patients ayant des symptômes du SAOS. La qualité de vie et les comorbidités ont également été évaluées.

Résumés Méthodes Au total, 470 patients (moyenne d’âge de 58 ans, 64 % des hommes) ont bénéficié une polysomnographie ambulatoire avec un appareil WEINMANN Somnolab 2 entre janvier 2015 et juin 2016 et le SAOS était défini par un index d’apnées-hypopnées (IAH). Résultats En limitant l’analyse des 329 patients (70 %) ayant un IAH > 15/h, nous avons mené une étude comparative entre les patients ayant une MRC groupe 1 : 112 (34 %) et sans MRC groupe 2 : 217 (66 %). Les troubles du sommeil étaient nettement plus fréquents dans le groupe 1 : ronchopathie (72 % vs 53 %), somnolence diurne (38 % vs 17 %), insomnie (63 % vs 42 %), micro-éveils (78 % vs 31 %) et REM rapid eye movement (32 % vs 19 %). L’index de désaturation moyen était 18 événements/heure dans le groupe 1 vs 8/h dans le groupe 2. Les patients de groupe 1 avaient au moins une comorbidité : HTA (64 % versus 42 %), syndrome métabolique (67 % vs 39 %), diabète (58 % vs 31 %), cardiopathies (18 % vs 9 %). Conclusion La prévalence du SAOS chez les MRC est particulièrement importante. De ce fait, il est important de dépister ce syndrome dans cette population par une extension des indications de la polysomnographie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.131 CO 3—3

Validation d’un capteur sus-sternal pour la classification des apnées chez l’enfant Alessandro Amaddeo 1,∗ , Marta Fernandez Bolanos 1 , Jorge Olmo Arroyo 1 , Sonia Khirani 1 , Guillaume Baffet 2 , Brigitte Fauroux 1 1 AP—HP, unité de ventilation noninvasive et du sommeil de l’enfant, hôpital Necker-enfants malades, Paris, France 2 Cidelec, Sainte-Gemmes-sur-Loire, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Amaddeo) Objectif L’objectif de l’étude était de valider un capteur sussternal (PneaVoxTM ) intégrant une mesure de l’effort respiratoire sus-sternal, du débit respiratoire et du ronflement, pour la classification des apnées chez l’enfant. Méthodes Les enregistrements de 10 enfants (âge 6 mois—16 ans) ayant un trouble respiratoire du sommeil ont été analysés. Un scorage des apnées selon les recommandations de l’American Academy of Sleep Medicine (AASM) avec la pression nasale, une thermistance oronasale et la pléthysmographie d’inductance (RIP) a été comparé à un scorage avec le capteur PneaVoxTM et la pression nasale mais sans thermistance ni RIP. Chaque enregistrement a été scoré en aveugle par deux médecins. Résultats Le pourcentage du temps total de sommeil sans artefacts était de 97 %, 97 %, 87 %, 65 %, et 98 % pour le débit et l’effort respiratoire du capteur PneaVoXTM , la thermistance, la pression nasale, et la RIP, respectivement. Par rapport à la lecture « AASM », la lecture « PneavoxTM » a montré une sensibilité et une spécificité pour les apnées centrales de 75 % et 99 % pour le 1er lecteur, et de 70 % et 100 % pour le 2e lecteur. La sensibilité et la spécificité pour le scorage des apnées obstructives étaient de 98 % et 75 %, et 100 % et 70 %, respectivement. Environ 25 % des apnées scorées comme centrales avec le scorage « AASM » ont été scorées comme obstructives avec le scorage « PneaVoxTM ». Conclusion Le capteur PneaVoxTM présente un haut degré de scorabilité et constitue un outil complémentaire intéressant pour mieux caractériser le type d’apnées chez l’enfant. Déclaration de liens d’intérêts Guillaume Baffet est ingénieur chez Cidelec. Les autres auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.132

11 CO 3—4

Troubles du sommeil chez des patients souffrant d’allergie respiratoire aux acariens et débutant une immunothérapie allergénique sublinguale. Étude MORPHEE Bertrand de La Giclais 1 , Bernard Pigearias 2 , Bénédicte Bonnefoy 3 , Antoine Chartier 4 1 Pathologies du sommeil, Argonnay-Annecy, France 2 Pneumologue, Nice, France 3 Allergologue, Saint-Lô, France 4 ALK, Courbevoie, France Objectif Les acariens représentent la première cause d’allergie respiratoire en France, responsable d’une diminution importante de la qualité de vie. L’objectif principal de cette étude est la description des troubles du sommeil des patients débutant une immunothérapie allergénique sublinguale (ITA/SL). Méthodes Étude observationnelle, transversale, prospective multicentrique, impliquant 189 médecins libéraux compétents en allergologie, menée chez l’adulte et l’enfant (≥ 5 ans) présentant une indication de traitement par ITA/SL pour une allergie aux acariens. Le médecin complétait un cahier d’observation et le patient un auto-questionnaire. Résultats En 2015, 1750 patients étaient inclus dont 90 % avaient une rhinite allergique persistante (sévère 67 %) et 36 % un asthme associé. Parmi les adultes (n = 907, âge médian 31 ans, 62 % femmes) vs les enfants (n = 843, âge médian 11 ans, 57 % garc ¸ons) rapportant des troubles du sommeil : réciproquement 82 % vs 71 % déclaraient avoir une sensation de manque de sommeil, 75 % vs 56 % un sommeil de mauvaise qualité, 70 % vs 55 % des réveils nocturnes fréquents, 57 % vs 65 % des difficultés d’endormissement et 39 % vs 30 % un réveil précoce. Le score moyen de l’insomnie (échelle ISI) était de 10,1 ± 5,9 vs 7,4 ± 5,5 chez l’enfant ; le score moyen de somnolence diurne (échelle ESS) 6,7 ± 4,3 vs 4,9 ± 3,9 chez l’enfant. Conclusion Les déclarations des patients souffrant d’une allergie respiratoire aux acariens de l’étude Morphee montrent combien le sommeil est altéré de fac ¸on majeure par cette pathologie respiratoire et en précisent les différentes anomalies en termes de qualité, de quantité, et de conséquences sur la vigilance diurne. Déclaration de liens d’intérêts B. de La Giclais : Conseiller scientifique pour la réalisation de l’étude B. Pigearias : Conseiller scientifique pour la réalisation de l’étude B. Bonnefoy : Conseiller scientifique pour la réalisation de l’étude A. Chartier : Directeur Médical ALK France. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2017.01.133 CO 3—5

Profil lipidique, pression artérielle et troubles respiratoires du sommeil chez le sujet âgé : suivi à 10 ans de la cohorte PROOF-SYNAPSE Denis Monneret 1 , Jean-Claude Barthelemy 2 , Delphine Maudoux 2 , Sébastien Celle 2 , Fréderic Roche 2,∗ , Emilia Sforza 2 1 Département de biochimie métabolique, hôpital universitaire Pitié-Salpêtrière-Charles Foix (AP—HP), Paris, France 2 EA SNA EPIS, UJM, UdL, CHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Roche) Objectif Les troubles respiratoires du sommeil (TRS) et les dyslipidémies aggravent l’hypertension chez l’adulte, mais leur impact reste à démontrer chez le sujet âgé. L’objectif est d’étudier l’évolution à long terme du profil lipidique, des TRS et du profil tensionnel chez le sujet âgé.