SFCP P-089 - Cure de la hernie inguinale : Etude comparative entre 2 groupes

SFCP P-089 - Cure de la hernie inguinale : Etude comparative entre 2 groupes

SFCP P-089 SFCP / Chirurgie viscérale (néonatale, digestive, thoracique, oncologique) Cure de la hernie inguinale : Etude comparative entre 2 groupes...

34KB Sizes 0 Downloads 96 Views

SFCP P-089 SFCP / Chirurgie viscérale (néonatale, digestive, thoracique, oncologique)

Cure de la hernie inguinale : Etude comparative entre 2 groupes BOUKESRA T.(1), NOUIRA F.(2), CHTOUROU R.(2), CHIBANI I.(2), JOUINI R.(2), JLIDI S.(2) (1) Hôpital d'enfant Bechir Hamza Tunis, TUNIS, TUNISIE; (2) Hôpital d'enfant Bechir Hamza Tunis, TUNIS, TUNISIE Objectifs:Le but de cette étude est de comparer la cure de la hernie inguinale avec ouverture du canal inguinal et celle faite sans ouverture du canal. Matériels et méthodes: Il s’agit d’une étude prospective sur une période de 18 mois toutes les données relatives aux patients, à la pathologie et à la chirurgie ont été recueilli dans des fiches préétablies. Résultats principaux: Nous avons colligés 319 patients avec 345 hernies. L’ouverture de l’aponévrose du grand oblique a été réalisée dans 77 hernies réalisant le premier groupe, alors que la cure de la hernie a été faite sans ouverture du canal inguinal 268 hernies (groupe 2). Nous avons comparées statistiquement dans les 2 groupes les taux de complications survenues. Les complications post opératoire tels que: l’apparition d’un testicule oscillant, atrophie testiculaire, hypotrophie testiculaire, d’une récidive herniaire, ou d’une hernie métachrone. Les taux de complications étaient comparés dans chacun des 2 groupes : la différence n’a été statistiquement significative que pour la récidive herniaire (P=0,009) avec un taux plus élevé dans le groupe 1. Conclusions: Ainsi l’ouverture de l’aponévrose du grand oblique lors de la cure de hernie inguinale chez le garçon est non seulement inutile mais constitue un facteur de récidive.

544 © 2014 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés. Archives de Pédiatrie 2014;21:333-990