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JEUR, 2004, 17, 1S18-1S20
Masson, Paris, 2004
Formation 034 INTERNET : UN OUTIL INDISPENSABLE AUJOURD’HUI J. Sende, P. Bruge, P. Jabre, C. Penet, A. Margenet, P. Duvaldestin SAMU 94, Hôpital Henri-Mondor, Créteil. Introduction : 6 ans après l’arrivée d’Internet en France, nous avons voulu évaluer l’accessibilité d’Internet en Médecine d’Urgence (MU), son utilisation par les urgentistes. Méthode : Nous avons mené une enquête téléphonique auprès des médecins senior des services d’urgences et des SMUR d’Ile-de-France. Les items à renseigner étaient : l’accessibilité à Internet, leurs habitudes d’utilisation d’Internet (fréquence de connexion, mode d’utilisation, sites de médecine les plus fréquentés), l’utilité d’Internet en Médecine d’Urgence, les données sur le praticien. Résultats : Les 100 urgentistes ont répondu au questionnaire (sur 112 interrogés). Ils étaient âgés en moyenne de 37,6 ans [25-56 ans], plutôt des hommes (63 %), avec une ancienneté moyenne en Médecin d’Urgence (MU) de 7,9 ans [0-28 ans]. 84 % ont accès à Internet au travail. 46 % s’en servent tous les jours, 23 % de manière hebdomadaire pour : 1. le courrier électronique, 2. la recherche de réponses ponctuelles, 3. la bibliographie, 4. la formation médicale continue. Les sites de Médecine d’urgence les plus fréquemment cités sont : 1. la Société Francophone de Médecine d’Urgence (38 %), 2. la Société Française d’Anesthésie et de Réanimation (25 %), 3. l’Association des Médecins Urgentistes Hospitaliers de France (25 %). Les sites hors médecine d’urgence les plus fréquemment cités sont : 1. PUB MED (18 %), 2. CHU de ROUEN (11 %), 3. New England Journal of Medicine (10 %). Au total, 51 % jugent Internet au travail indispensable aujourd’hui en Médecine d’Urgence. 44 % le trouvent utiles, et 5 % inutile. Conclusion : Internet est rentré dans nos mœurs, en tant que contact rapide avec l’extérieur (courrier électronique, sites institutionnels), en tant qu’extension de bibliothèque (formation continue, bibliographie, recherches ponctuelles). C’est aujourd’hui un outil indispensable aux médecins urgentistes.
035 L’INFORMATIQUE AU SERVICE DES URGENCES J.M. Jacquier, A. Pittet, M. Blancher, J.B. Driencourt Urgences, Centre Hospitalier de la Région Annécienne, Annecy. Introduction : Après avoir franchit le cap du dossier médical informatisé, l’informatisation des procédures du service, par le biais du réseau intranet de l’établissement, nous paraissait primordial. Deux ans après la mise en place d’un site intranet spécifique au service des urgences, nous avons voulu évaluer la satisfaction des utilisateurs. Méthodes : Elaboration d’un questionnaire ; Distribution au personnel médical et paramédical participant à l’activité du service ; Analyse des questionnaires de façon anonyme. Résultats : 71 questionnaires distribués (100 % du personnel toutes catégories professionnelles confondues). 65 réponses. 96 % connaissent l’existence du site. 67 % le consulte fréquemment (une fois par jour ou une fois par semaine). 84 % trouve son contenu adapté à l’activité du service. 80 % le considère comme une aide dans leur pratique quotidienne. Une note globale moyenne de 7/10 est accordée. Conclusion : La satisfaction des usagers incite a la poursuite de ce type de support pour la diffusion de l’information. De plus, ceci évite la dispersion et la perte de l’information. Il nécessite par contre une
infrastructure informatique suffisante pour le consulter ainsi qu’une mise a jour régulière.
036 ÊTRE INTERNE DE GARDE AUX URGENCES : UNE ENQUÊTE PILOTE M. Wargon, N. Belkahia, S. Touati, V. Deprez, P. Hoang Service d’accueil des Urgences, Hôpital Avicenne, Bobigny. Introduction : En France, les internes en médecine spécialistes ou généralistes doivent obligatoirement assurer les gardes de médecine aux urgences de l’hôpital. Il est généralement admis que les internes ont un avis négatif sur ces gardes. Afin de le vérifier, nous avons décidé de réaliser une enquête d’opinion auprès des internes d’un CHU de banlieue parisienne en octobre 2002. Matériel et méthode : Cette enquête a été réalisée par l’envoi de questionnaires anonymes à tous les internes inscrits sur la liste de garde (N = 33). Ce questionnaire comportait 42 questions concernant leurs caractéristiques d’age et de cursus, leur avis sur le travail et l’intérêt pédagogique des gardes aux urgences. Résultats : Vingt et un internes d’âge moyen 27,9 ans ont répondu. Ils avaient en moyenne déjà effectué 3,35 semestres. La plupart d’entre eux (81 %) avaient déjà participé aux gardes sans jamais avoir effectué de stage aux urgences (63 %). Chacun avait réalisé en moyenne 10,2 gardes lors de ces 6 mois de stage. Dix-neuf internes sur 21 (90 %) qualifient la contribution des gardes à leur formation comme forte (N = 14,66 %) ou indispensable (N = 5,24 %), bien que 71 % (N = 15) estime que les urgences doivent être considérées comme une spécialité. Toutefois, un nombre identique estime que la participation des médecins de garde à leur enseignement est trop partielle. Ils sont 81 % à penser que l’encadrement par un sénior est indispensable, les autres le qualifiant d’utile. Si les gardes étaient facultatives, 75 % (N = 15) en prendrait quand même 1,7 par mois en moyenne, la moitié (53 %) par pur intérêt intellectuel, 13 % pour l’aspect financier, 33 % pour les deux aspects. Les éléments les plus intéressants de la garde (classés de 1, plus important, à 5, le moins), sont la prise en charge aux urgences (moyenne m = 2,1) et la variété des pathologies (m = 2,4) plutôt que leur complexité (m = 3,1). La prise de responsabilité (m = 2,8) et les gestes techniques (m = 3,5) ne semblent pas être responsables de l’attractivité. Conclusion : Cette étude est la première réalisée. Elle pose l’hypothèse d’un intérêt positif de la majorité des internes et résidents pour les gardes aux urgences et tendraient à démontrer que leur avis n’est pas négatif. Ces résultats inattendus montrent l’apport indispensable des urgences et des urgentistes dans la formation des nouveaux médecins. Cette étude nécessite maintenant d’être étendue pour en vérifier la validité sur un plus grand nombre de centres.
037 FINANCEMENT, OBJECTIFS ET PLANIFICATION DES FORMATIONS EFFECTUÉES PAR LES PRATICIENS DANS LES S.A.U. ET SMUR DU DÉPARTEMENT C. Tinchant, P. Poles, A. Agnoli, G. Gheno, D. Savary, J.P. Perfus SAMU-SMUR 74, Centre Hospitalier de la Région d’Annecy. Introduction : Les Conseils nationaux de la formation médicale continue vont bientôt voir le jour. Ils vont avoir en charge de définir les thèmes prioritaires de la FMC. Chaque UF, dans le cadre de l’accréditation ou de l’amélioration de la qualité des soins pourrait définir quels