Analyse des venues aux urgences pour une consultation aux heures de la permanence de soins

Analyse des venues aux urgences pour une consultation aux heures de la permanence de soins

A93 Re ´sume ´s l’objectif e ´tant d’associer une logique de flux a ` une politique de parcours du patient dans l’e ´tablissement, de ´cloisonnant le...

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A93

Re ´sume ´s l’objectif e ´tant d’associer une logique de flux a ` une politique de parcours du patient dans l’e ´tablissement, de ´cloisonnant le SU et cre ´ant des dynamiques transversales avec les secteurs d’aval. Responsabilisation des acteurs au SU et synergie des compe ´tences avec l’aval ont permis de re ´aliser un projet ambitieux centre ´ sur l’ame ´lioration des soins a ` l’usager. ´riel et me ´thode.— Reque Mate ˆte informatique automatise ´e (logiciel ResUrgences) des TP global en 2004 et 2007. Analyse de la distribution des TP. ´sultats. — Les effectifs e Re ´chantillons sont comparables (38 794 en 2004 et 37 730 en 2007). Il existe une ame ´lioration significative (p < 0,0001) pour les TP infe ´rieurs a ` quatre heures (Fig. 1), 81 % des patients sortant du SU avant quatre heures en 2007 (75 % en 2004). Discussion. — Ce projet vise une meilleure ade ´quation entre ressources et activite ´ par adaptation de l’effectif me ´dical au flux de patients (rationalisation du temps de travail, responsabilisation — un re ´fe ´rent clinique poste ´/filie `re), re ´flexion sur l’architecture fonctionnelle (salle de tri, salle d’e ´vacuation, sectorisation, flux me ´dical organise ´ en processus). La politique manage ´riale de ´veloppe ´e par filie `re, la coordination, l’e ´valuation des pratiques professionnelles (actions pluridisciplinaires d’ame ´lioration de la qualite ´ selon le manuel de la V2007 de l’HAS) nous permettent d’obtenir ces re ´sultats.

soire ´e de 20 heures a ` minuit dans les SU est un peu plus importante le week-end. Celle de minuit ` a 8 h est plus e ´leve ´e dans la nuit du samedi au dimanche (en moyenne 16,1 passages par nuit versus dix pour les autres nuits). Trentehuit pour cent des patients fre ´quentant les SU aux horaires de la PDS ont moins de cinq ans, 30,7 % sont de jeunes adultes (16 ` a 35 ans). Les personnes ˆ age ´es sont, en revanche, peu nombreuses (les plus de 60 ans repre ´sentent 2,7 % des passages aux heures de PDS, 6,5 % la semaine de 8 heures a ` 20 heures et 7,7 % le samedi matin). Parmis les passages, 46,3 % sont des patients venant de Toulouse ; 43,7 % du reste du de ´partement; 10 % d’autres de ´partements. En dehors de la PDS, la proportion de toulousains est moindre, compense ´e par des patients venant d’autres de ´partements. Les diarrhe ´es et GEA correspondent au diagnostic le plus fre ´quent. Conclusion.— Les caracte ´ristiques sociode ´mographiques des patients code ´s CCMU1 se pre ´sentant dans les SU diffe `rent selon les plages horaires (PDS/hors PDS). Aux horaires de la PDS, l’activite ´ des SU est voisine de celle de ´crite par les deux maisons me ´dicales de garde ouvertes a ` Toulouse depuis trois ans. Ces re ´sultats doivent faire re ´fle ´chir sur le positionnement dans les urgences de me ´decins ge ´ne ´ralistes a ` co ˆte ´ des urgentistes pour assurer la prise en charge de ces patients. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.284

Figure 1

doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.283 169 Analyse des venues aux urgences pour une consultation aux heures de la permanence de soins C. Sagnes-Raffy a, F. Cayla b, J.L. Ducasse ´a a ´gional des urgences de Midi-Pyre ´ne ´es, Observatoire re Toulouse, France b ´gional de la sante ´ de Midi-Pyre ´ne ´es, Observatoire re Toulouse, France ´valuation ; CCMU1 ´s. — Permanence de soins ; E Mots cle Plusieurs raisons sont avance ´es pour expliquer l’augmentation incessante du nombre de passages dans les services d’urgence (SU), notamment un de ´faut d’organisation de la permanence de soins (PDS). ´thode. — Analyse des donne Me ´es me ´dicoadministratives recueillies pour tous les passages code ´s CCMU1 en 2006 dans les huit services d’urgence publics et prive ´s de l’agglome ´ration toulousaine participant au recueil de l’observatoire re ´gional des urgences de Midi-Pyre ´ne ´es. ´sultats.— Sur les 30 390 passages code Re ´s CCMU1, plus de 16 000 se font pendant les horaires de la PDS. L’activite ´ en

170 Mise en place d’un chemin clinique : prise en charge d’un ´sentant aux urgences pour « malaise » patient se pre C. Hueber a, S. Aghababaei a, C. Duja a, R. Cojocaru a, G. Mounier a, C. Berna a, L. Calvel a, J. Kopferschmitt b a ˆpitaux Service des urgences adultes de Hautepierre, ho universitaires de Strasbourg, Strasbourg, France b ˆle urgences-re ´animations me ´dicales, service des Po ´dicochirurgicales adultes, CAP ho ˆpital Civil et urgences me ˆpital de Hautepierre, ho ˆpitaux universitaires de ho Strasbourg, Strasbourg, France ´s. — Malaise ; Chemin clinique ; Urgences Mots cle Introduction. — La 4e confe ´rence de Consensus de la Socie ´te ´ francophone d’urgence me ´dicale de 1996 de ´finit le malaise comme « un e ´pisode aigu, re ´gressif, caracte ´rise ´ par un trouble de la conscience ou de la vigilance avec ou sans hypotonie ; le retour ` a l’e ´tat ante ´rieur est spontane ´, rapide ou progressif ». Il constitue un motif de recours fre ´quent de 3 a ` 10 %. La confe ´rence actualise ´e en 2005 propose diffe ´rents niveaux de bonne pratique. ´thodes. — L’objectif de cette e Me ´tude re ´trospective e ´tait d’e ´valuer les pratiques dans ce domaine avant et apre `s la sensibilisation de l’e ´quipe me ´dicale et l’e ´laboration d’un chemin clinique. La premie `re partie a e ´te ´ re ´alise ´e pendant un mois en juillet 2007 et a consiste ´ en la revue des dossiers me ´dicaux, se ´lectionne ´s selon les codes CIM10 des diagnostics principaux : malaise, syncope. Gra a une fiche de recueil ˆce ` standardise ´e, les e ´le ´ments pertinents de l’interrogatoire (prodromes, circonstances de survenue, e ´volution), l’exhaustivite ´ de l’examen clinique (prise de la tension aux deux bras, re ´alisation du test d’hypotension orthostatique), les examens comple ´mentaires pratique ´s (e ´lectrocardiogramme, imagerie), le diagnostic et l’orientation du patient ont e ´te ´ recueillis.