052 Implants cristalliniens et DMLA

052 Implants cristalliniens et DMLA

COMMUNICATIONS ORALES SYMPOSIUM EUROPÉEN LES INNOVATIONS EN OPHTALMOLOGIE 052 Implants cristalliniens et DMLA. IOLs and ARMD. CLAOUE C* (Londres, Gran...

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COMMUNICATIONS ORALES SYMPOSIUM EUROPÉEN LES INNOVATIONS EN OPHTALMOLOGIE 052 Implants cristalliniens et DMLA. IOLs and ARMD. CLAOUE C* (Londres, Grande-Bretagne) Introduction : La DMLA peut être considérée comme ayant 3 phases : initiale, aiguë, et cicatricielle. Alors que les 2 premières sont d’un intérêt réel avec les médicaments anti-oxydants et les anti-VEGF, il ne faut pas oublier la phase finale où l’on trouve le plus grand nombre de malades avec d’importants problèmes visuels. Objectifs et Méthodes : Les méthodes classiques pour aider la DMLA évoluée seront décrites, telles que les aides visuelles, et les diverses lentilles intra-oculaires (LIO) proposées. Résultats : Les premiers résultats obtenus avec la LIO « P-Flex » (pour « PrismFlex ») de Rayner seront dévoilés. Cette LIO avec un prisme Fresnel sert à dévier l’image sur un territoire para-fovéal. Discussion : Les limites de cette technologie sont assez évidentes pour les cas uniet bilatéraux. On n’attend pas une acuité dépassant 6/60 (0,1). Conclusion : Pour la phase cicatricielle de la DMLA nous avons peu de traitements à proposer. Les LIOs telles que le P-Flex de Rayner ont un petit rôle à jouer.

053 Les injections intravitréennes de ranibizumab dans le traitement de la DMLA néovasculaire. Intravitreal injection of ranibizumab in the treatment of neovascular ARMD. ZEGHIDI MEGDICHE H*, MEGRET O, COURTOIS JP, PEYRE C (Nanterre) But : Étudier l’efficacité de l’injection intravitréenne de ranibizumab dans le traitement des néovaisseaux choroïdiens secondaires à une DMLA. Matériels et Méthodes : Vingt-huit yeux de 24 patients présentant des néovaisseaux choroïdiens secondaires à une DMLA ont été étudiés rétrospectivement. Tous les patients ont bénéficié d’un examen ophtalmologique, d’une angiographie rétinienne à la fluorescéine, ainsi que d’une OCT. Le traitement a consisté en une série de 3 injections intravitréennes de 0,05 ml de ranibizumab, réalisées à 1 mois d’intervalle. Le recul variait de 3 à 13 mois (moyenne : 7.25 mois). Résultats : L’acuité visuelle initiale variait de 1/20 à 2/10 avec une moyenne à 1/10 (0.943 LogMAR). Après traitement, l’acuité visuelle finale variait de 1/20 à 6/10, avec une moyenne à 2/10 (0.757) (p < 0.001). Nous avons observé une diminution significative des diffusions angiographiques chez tous les patients après la 3e injection. L’OCT a mis en évidence la normalisation de la structure fovéolaire dans tous les cas à la 3e injection. Cette amélioration a été progressive dans le temps et a atteint son maximum au 3e mois. Une récidive a été observée dans 50 % des cas. Elle est survenue entre le 2e et le 5e mois après la 3e injection. Ces récidives ont été plus fréquentes chez les patients ayant reçu d’autres thérapeutiques (PDT, Triamcinolone). Aucun cas d’endophtalmie n’a été observé. Discussion : L’injection intravitréenne de ranibizumab a permis l’amélioration significative de l’acuité visuelle et la normalisation de l’épaisseur maculaire dans tous les cas à la 3e injection. Cependant des récidives sont apparues dans la moitié des cas, justifiant une reprise thérapeutique. Ces récidives concernaient plus les patients ayant une DMLA ancienne. L’effet des injections intravitréennes de ranibizumab semble donc dépendre de la précocité du traitement. Conclusion : L’injection intravitréenne de ranibizumab apparaît actuellement comme le moyen le plus efficace dans le traitement des néovaisseaux choroïdiens secondaire à la DMLA, permettant une récupération significative de l’acuité visuelle. Ce traitement doit être instauré le plus précocement possible pour espérer obtenir les meilleurs résultats fonctionnels et anatomiques.

Matériels et Méthodes : Cas clinique d’un patient de 56 ans présentant une uvéite intermédiaire idiopathique compliquée d’un œdème maculaire bilatéral réfractaire aux stéroïdes et immunosuppresseurs généraux. Ce patient a été traité par huit injections intravitréennes de triamcinolone acétonide (deux à l’OD, six à l’OG) et suivi pendant sept ans. La fonction visuelle, l’œdème maculaire et les effets secondaires sont étudiés en fonction des différentes séquences thérapeutiques. Résultats : L’œdème maculaire disparaît après chaque injection intravitréenne et récidive quelques mois plus tard. L’acuité visuelle s’améliore après les premières injections, mais baisse progressivement ensuite, malgré la poursuite du traitement. En 2007, l’acuité visuelle de l’œil gauche est limitée à « compter les doigts » et ne change plus après une sixième injection intravitréenne de triamcinolone bien que l’injection soit toujours efficace sur l’œdème maculaire. L’électrorétinogramme retrouve des réponses pathologiques. La tomographie par cohérence optique montre une absence d’œdème maculaire et une atteinte de la couche externe de la rétine. On soupçonne une perte progressive des cellules rétiniennes responsable de la baisse de vision. Discussion : Des hypothèses expliquant cette baisse de vision sont formulées. Compte tenu des résultats des examens cliniques, électro-physiologiques, de la tomographie par cohérence optique et les études expérimentales publiées, la toxicité rétinienne de la triamcinolone reste la plus probable cause. Les traitements alternatifs de l’œdème maculaire uvéitique réfractaire au traitement standard sont enfin discutés. Conclusion : Les injections intravitréennes de triamcinolone dans l’œdème maculaire uvéitique sont seulement efficaces à court terme. Une probable toxicité à l’encontre des cellules rétiniennes peut être observée après des injections répétées.

055 Stabilité du Ganciclovir en situation de conservation cornéenne : premières étapes vers la supplémentation du milieu de culture en antiviraux. Stability of ganciclovir in normal eyebank conditions: first step towards antiviral supplementation of preservation medium. ROBERT PY*, SAUVAGE FL (Limoges), THURET G (Saint-Étienne), ALAIN S, ADENIS JP, ROUSSANE MC (Limoges), GAIN PH (Saint Étienne), MARQUET P (Limoges) Introduction : Les cas d’échecs primaires de greffe de cornée attribués à HSV ont mis en évidence la possibilité de transmission de HSV du donneur au receveur. Une hypothèse pour limiter ce risque est de supplémenter le milieu de culture en antiviraux. Dans cette étude, nous étudions la stabilité du ganciclovir en conditions normales de conservation cornéenne. Matériels et Méthodes : Des doses de 2 mg/L et 20 mg/L ganciclovir ont été injectées dans le milieu de conservation de cornées humaines, exclues du don pour raisons sérologiques. La concentration en ganciclovir a été dosée dans le milieu et dans le tissu cornéen toutes les semaines pendant 3 semaines, par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse. La toxicité cornéenne a été recherchée par examen de l’endothélium après coloration au bleu trypan. Résultats : Après 3 semaines de conservation, la concentration en ganciclovir diminue de 74 % pour l’injection à 2 μg/mL, et 47 % pour l’injection à 20 μg/mL. Cependant, la concentration est restée supérieure à la CI 50 pour HSV après 3 semaines de conservation, dans tous les cas. Aucune toxicité endothéliale n’a été déplorée. Discussion : Le ganciclovir subit une décroissance avec le temps dans les conservations normales de conservation cornéenne à 31 °C, mais semble bien toléré. Dans l’optique d’une supplémentation du milieu de culture aux fins de greffe, une réinjection régulière sera probablement nécessaire en cas de conservation prolongée. Conclusion : Ces résultats encourageants permettent d’envisager des prolongements de cette étude vers des expérimentations sur cornées infectées, puis sur cornées à greffer in vivo.

056 054 Injections intravitréennes répétées de triamcinolone acétonide dans l’œdème maculaire uvéitique - un cas clinique avec six ans de recul. Repeated intravitreal injections of triamcinolone acetonide in uveitic macular edema - a case report with six years of follow-up. SCHULZE DOBOLD C*, WEBER M (Nantes) Introduction : Les injections intravitréennes de triamcinolone acétonide sont une option dans le traitement des œdèmes maculaires uvéitiques réfractaires au traitement standard. L’effet au long cours des injections répétées dans les uvéites n’a pas encore été étudié.

Autogreffe d’un film épithélial provenant de la culture de cellules épithéliales de la muqueuse buccale chez des patients présentant un déficit total et bilatéral en cellules souches limbiques. Autologous transplantation of epithelial sheet from the oral mucous membrane with patients suffering from a bilateral deficit of cornea stem cells. BURILLON C* (Lyon), NISHIDA K (Tokyo, Japon), JUSTIN V (Lyon), NAKAMURA N (Tokyo, Japon), CHAPUIS F, DAMOUR O (Lyon) Objectif : Montrer l’efficacité de la greffe d’un épithélium issu de la culture de cellules épithéliales autologues prélevées au niveau de la muqueuse buccale, sur la surface cornéenne de patients présentant un déficit en cellules souches limbiques. 1S31

Vol. 31, Hors Série 1, 2008

114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie