P2-052 - Thyroïdite de Hashimoto maternelle et hyperthyroïdie fœtale

P2-052 - Thyroïdite de Hashimoto maternelle et hyperthyroïdie fœtale

Vol. 67, n° 5, 2006 pendant 1 an (janvier 2005- janvier 2006). Ont été retenu les dossiers avec des critères cliniques et para cliniques d’hyperthyroï...

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Vol. 67, n° 5, 2006 pendant 1 an (janvier 2005- janvier 2006). Ont été retenu les dossiers avec des critères cliniques et para cliniques d’hyperthyroïdie (30 cas). Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 39,4 ans, le sexe ratio est de 0.66, les variétés étiologique identifiées : maladie de Basedow 14 cas (46,7 %), goitre multihéteronodulaire toxique 10 cas (33,4 %), adénome toxique 5 cas (16,7 %), un cas d’hyperthyroïdie secondaire à l’interféron. Une cardiothyréose est notée chez 7 patients. Un traitement initial à base d’antithyroïdien de synthèse est prescrit chez tous les patients complété par la chirurgie chez 16 patients (53,4 %) et par une IRA thérapie chez 2 malades. Discussion et conclusion : La prise en charge de l’hyperthyroïdie dans notre contexte est confrontée a certaines difficultés : retard de consultation souvent source de complications notamment la cardiothyréose, problème d’accessibilité et d’adhésion au traitement. De ce fait, la priorité est donnée au traitement chirurgical.

P2-051 CARCINOME PAPILLAIRE DE LA THYROÏDE RÉVÉLÉ PAR DES MÉTASTASES OSSEUSES ET CÉRÉBRALES M. Mouniri (1), A. Diouri (1), N. Cherif Idrissi El Ganouni (2), A. Ousehal (2), H. Elidrissi (3), B. Belabidia (4), S. Ait Benali (5) (1) Service d’Endocrinologie. (2) Service de Radiologie. (3) Service de Chirurgie Générale. (4) Service d’Anapath. (5) Sevice de Neurochirurgie, Marrakech. Introduction : Le carcinome papillaire de la thyroïde est le plus fréquent des cancers thyroïdiens, son incidence annuelle varie de 0,5 à 10 pour 100 000 individus. Il guérit dans plus de 90 % des cas après chirurgie et traitement à l’iode radioactif. Nous rapportons un cas exceptionnel de carcinome papillaire métastatique survenu chez une femme jeune 23 ans. Observation : Une femme de 23 ans, présentant depuis 2 mois une masse frontale droite douloureuse avec boiterie. Évoluant dans un contexte d’altération de l’état général. L’anamnèse a noté la présence depuis un an d’un goitre augmentant rapidement de volume avec dysphonie. L’examen a trouve un goitre modéré irrégulier dure, fixe, des adénopathies sous maxillaire et sous claviere droite et une douleur osseuses du grand trochanter et du sacrum à l’examen osteoarticulaire. L’échographie cervicale a objectivé un goitre multi hétéro nodulaire (GMHN) infiltrant avec prolongement endothoracique et adénopathies jugulo-carotidiennes bilatérales. La nasofibroscopie a noté une masse bombant dans l’hypo pharynx. Le scanner cervical a montré un GMHN invasif avec adénopathies locorégionales bilatérales et une imâge en lâcher de ballons à la radio de thorax en faveur de métastases pulmonaires. Le scanner cérébral a objectivé la présence de métastases osseuses de la voûte crânienne avec composante endocrânienne et œdème péri lésionnel. La biopsie de la masse frontale été en faveur d’une métastase d’un carcinome thyroïdien. La patiente fut opérée de son goitre et de la métastase frontale et céré-

Congrès de la SFE – Montpellier 2006 brale. L’étude histologique a confirmé le diagnostic de carcinome papillaire multifocal des 2 lobes et de l’isthme thyroïdiens avec présence d’emboles vasculaires et effraction capsulaire. La masse frontale était mise sous le compte de métastase. La patiente est décédée des complications vasculaires de la chirurgie. Discussion et Conclusion : Le carcinome papillaire de la thyroïde survient chez le sujet jeune avec une nette prédominance féminine. C’est un cancer volontiers multifocal et lymphophile. Les métastases hématogènes y sont exceptionnelles. Il est de bon pronostic sauf si les métastases sont révélatrices (5 % de survie à 10 ans).

P2-052 THYROÏDITE DE HASHIMOTO MATERNELLE ET HYPERTHYROÏDIE FŒTALE H. Grulet (1), R. Gabriel (2), A. M. Madec (3), H. Larbre (4), C. Schartz (4), B. Delemer (1), J. Orgiazzi (5) (1) Service endocrinologie, CHU Robert Debré, Reims. (2) Service gynécologie-obstétrique, CHU Robert Debré, Reims. (3) INSERM U 449, faculté de médecine Laennec, Lyon. (4) Service médecine nucléaire, Institut J Godinot, Reims. (5) Service d’endocrinologie Lyon Sud. Les dysthyroïdies transplacentaires sont rares, parfois graves, peuvent être trompeuses et de prise en charge très difficile. La patiente, hypothyroïdienne par thyroïdite autoimmune depuis l’âge de 15 ans a débuté à 25 ans une première grossesse. À 23 SA, est découverte une tachycardie fœtale (180/min) et un RCIU avec arrêt de croissance. À 30 SA, accouchement prématuré d’un enfant de 1 130 g, avec syndrome polymalformatif : microcéphalie, polymicrogyrie cérébrale, dilatation ventriculaire, craniosténose et hépatosplénomégalie, en défaillance cardiaque, goitre et hyperthyroïdie qui décédera à 4 semaines. La patiente change de région et consulte pour l’opportunité d’une nouvelle grossesse. La patiente est euthyroïdienne sous LT4 150 μg/j. Le taux de TRAb (TRAK) est de 4 500 UI/L (N < 2 UI/L) avec activité biologique mixte : bloquante à 63 % et stimulante à 744 %. Pour réduire le taux des TRAb la patiente reçoit 3 doses d’iode 131 (total : 60mCi) avec réduction duvolume thyroïdien de 21 à 3,1 ml et des TRAK de 4 500 à 580 UI/L. La patiente arrête sa contraception et une grossesse débute. Le TRAK diminue à 300 UI/L au cours des 4 premiers mois, puis se stabilise à 680 UI/L ensuite. Elle est hospitalisée à 28 SA pour intensification de la surveillance (monitoring, échographies cardiaques et thyroïdiennes, et IRM fœtales). Aucun signe de dysthyroidie, ni de malformation n’a été constaté chez le fœtus et la mère n’a pas reçu d’antithyroïdien. Après déclenchement à 34 SA, naissance d’une enfant de 2 250 g. À J0, chez l’enfant, le taux de TRAK est identique à celui de la mère (620 UI/L), la TSH est indosable, T4l à 25 (N < 20), T3l à 4.9 (N < 3,5) passant à 45 et 9 à J3, respectivement, justifiant un traitement de 4 semaines par carbimazole. Cette observation pose le problème de la signification et de la gestion des taux très élevés de TRAb dans le contexte gravidique et de leurs effets délétères potentiels. Le caractère atypique de ce cas majore encore les difficultés de cette situation.

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