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208 Microscopie confocale de la cornée. Aspects pratiques
COMMUNICATIONS ORALES SYMPOSIUM FRANCO-CHILIEN IMAGERIE 207 Évaluation de la microscopie spéculaire dans la population pédiatrique en fonction de l’âge et de la réfraction. Assessment of specular microscopy in paediatric population according to age and refraction. CORNAND E*, COSTE R, HADJADJ E, DENIS D (Marseille) But : Évaluer la fiabilité du microscope spéculaire pour déterminer le comptage endothélial chez l’enfant et donner des valeurs normatives de ces paramètres en fonction de l’âge et de la réfraction. Matériels et Méthodes : 405 yeux de 113 enfants ont été examinés par le microscope spéculaire Topcon SP-200P. La densité cellulaire endothéliale moyenne (DCE), la surface cellulaire endothéliale (ECA), le coefficient de variation de taille (CV) et le pourcentage de cellules hexagonales (H) sont calculées et analysées en fonction de l’âge et de la réfraction. Résultats : La DCE moyenne est de 3 467 ± 357 cellules/mm 2, et la SCE moyenne est de 290 ± 30 μm2, le CV est de 32 ± 10 % et l’hexagonalité de 64 ± 13 % dasn la totalité de la population étudiée. Il existe une corrélation entre l’âge et la diminution de la DCE d’une part, et l’augmentation de la SCE d’autre part. De plus, la DCE des myopes est inférieure à celle des autres groupes réfractifs de manière significative. Discussion : Nous trouvons des variations de comptage endothélial en fonction de l’âge qui suivent les mêmes caractéristiques que chez l’adulte ; quant à la réfraction, nous trouvons des variations significatives qui pourraient être expliquées par les caractéristiques biométriques (DCE des myopes inférieure à celle des autres groupes). Conclusion : Peu d’études se sont intéressées à l’endothélium cornéen dans la population pédiatrique ; cette étude nous donne des valeurs normatives de ces paramètres dans la population étudiée. L’analyse de celui-ci peut être effectuée de manière simple et fiable chez l’enfant grâce au microscope spéculaire non-contact ce qui peut être utile dans le suivi de pathologies graves. Muller A et al. Br J Ophthalmol. 2000 ; 84 : 692-6. Doughty MJ et al. Cornea. 2000 ; 19 : 148-58.
208 Microscopie confocale de la cornée. Aspects pratiques. Confocal microscopy of the cornea. Practical aspects. THENOT JC* (Santiago du Chili, Chili) Objectifs : Souligner l’intérêt pratique de l’étude en microscopie confocale de la cornée, au cours des pathologies et des procédures chirurgicales, ce qui pourrait améliorer la compréhension certains aspects du comportement de la cornée. Matériels et Méthodes : Nous disposons du microscope confocal cornéen « ConfoScan 4 tm » de chez Nidek. Nous sommes en train de créer une base de données en imagerie confocale de la cornée, en étudiant des patients, atteints de dystrophies entre autres pathologies, ou ayant été soumis à des procédures chirurgicales, en particulier, réfractives. Résultats : Nous avons pu établir le comportement des nerfs stromaux après Lasik, ce qui pourrait expliquer l’hypolacrymie souvent présente chez les patients opérés. Par ailleurs une certaine raréfaction des kératocytes dans le stroma antérieur, après lasik, semblerait être la norme. Discussion : La microscopie confocale de la cornée (MCC) constitue une technique d’imagerie de plus en plus utilisée en imagerie ophtalmologique, La MCC permet de faire une véritable biopsie clinique in vivo de la cornée couche par couche. Conclusions : Les indications de cet examen sont multiples : étude des dystrophies, en particulier endothéliales ; infections (kystes d’amibes) ; chirurgie réfractive (étude du haze, de la réinnervation stromale et épithéliale, évaluation qualitative et quantitative des kératocytes, mesure du volet de Lasik ; comptage endothélial, etc.
209 Apport de la microscopie confocale in vivo au diagnostic des kératites amibiennes. In vivo confocal microscopy contribution for acanthamoeba keratisis diagnosis. GRISE A*, LABBE A, DUPAS B, BAUDOUIN C (Paris) Introduction : Les kératites amibiennes sont des infections sévères chez les patients porteurs de lentilles de contact. La rapidité du diagnostic et du traitement demeure un élément pronostic majeur de cette affection. Par une approche directe et non invasive, la microscopie confocale in vivo semble réaliser une aide pour la prise en charge de ces patients. Matériels et Méthodes : Dans cette étude, les dossiers de 50 patients chez qui une kératite d’origine amibienne a été suspectée et suivis entre janvier 2005 et décembre 2007, ont été rétrospectivement analysés. Tous les patients avaient bénéficié d’un examen ophtalmologique complet, de prélèvements de cornée ainsi que d’un examen en microscopie confocale in vivo à la recherche de kystes amibiens. Discussion : La quasi-totalité des patients étaient porteurs de lentilles de contact. L’examen en microscopie confocale in vivo retrouvait des kystes amibiens chez 45 % des patients. L’observation de ces kystes amibiens en microscopie confocale chez des patients ayant un prélèvement cornéen non contributif a permis d’orienter le diagnostic et d’expliquer l’évolution favorable sous traitement. L’examen de la cornée par cette méthode a également révélé plusieurs cas d’infections fongiques et de co-infections amibiennes et fongiques. Conclusion : La microscopie confocale in vivo est une aide à la fois pour le diagnostic et le suivi des kératites amibiennes, en particulier lorsque les prélèvements de cornée ne sont pas contributifs ou en cas de co-infections.
210 Tomographie optique de cohérence dans la pratique quotidienne de la chirurgie réfractive. OCT as a tool in daily practice of refractive surgery. THENOT JC* (Santiago du Chili, Chili) Objectifs : Établir l’intérêt de l’évaluation du segment antérieur en pré et post-opératoire dans la chirurgie réfractive ablationnelle et par implants phakes de chambre antérieure. Matériels et méthodes : Nous présenterons une série d’applications pratiques de la tomographie optique de cohérence à l’aide du Visante tm Carl Zeiss Meditec AG, Allemagne, dans le but d’aider à mieux cerner les indications chirurgicales et les contre-indications réfractives, ainsi que pour évaluer les suites post-opératoires et les complications. Notre étude porte sur une cohorte de 357 patients opérés de Lasik myopique et sur 37 cas d’implantation en chambre antérieure, implants clipés à l’iris. Résultats : En ce qui concerne les Implants Phakes de Chambre Antérieure clipés à l’iris (Artisan®-Artiflex), nous avons pu confirmer l’importance du « Cristalline Lens Rise » ou CLR dans l’apparition de pigment sur la surface de l’implant, ce qui pourrait entraîner d’éventuelles complications dans l’avenir. Par ailleurs nous donnerons les résultats d’une étude prospective concernant les dimensions et épaisseur des volets dans le Lasik, rendant compte des irrégularités des profils des découpes mécaniques. Nous avons comparé les résultats de la pachymétrie aux ultrasons en intra-opératoire, à celles du Visante. L’épaisseur obtenue aux ultrasons fut légèrement supérieure en moyenne que celle établie à l’OCT Visante tm (19,2 ± 13,4 microns – p < 0.001). Discussion : L’OCT Visantetm nous permet de mieux connaître les conditions locales en pré et post-opératoires, dans l’ensemble des techniques de chirurgie réfractive au Laser Excimer et par implants phakes de chambre antérieure. Il représente un certain nombre d’avantages par rapport à l’échographie conventionnelle ou à haute fréquence. Cependant, il reste limité dans la puissance de pénétration des tissus (par ex. épithélium pigmentaire de l’iris). Conclusions : L’OCT Visantetm constitue désormais un outil d’exception dans l’évaluation de la chirurgie réfractive. Ses avantages et limites sont toujours en cours d’évaluation.
1S76
114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie
J. Fr. Ophtalmol.
208 Microscopie confocale de la cornée. Aspects pratiques. Confocal microscopy of the cornea. Practical aspects. THENOT JC* (Santiago du Chili, Chili) Objectifs : Souligner l’intérêt pratique de l’étude en microscopie confocale de la cornée, au cours des pathologies et des procédures chirurgicales, ce qui pourrait améliorer la compréhension certains aspects du comportement de la cornée. Matériels et Méthodes : Nous disposons du microscope confocal cornéen « ConfoScan 4 tm » de chez Nidek. Nous sommes en train de créer une base de données en imagerie confocale de la cornée, en étudiant des patients, atteints de dystrophies entre autres pathologies, ou ayant été soumis à des procédures chirurgicales, en particulier, réfractives. Résultats : Nous avons pu établir le comportement des nerfs stromaux après Lasik, ce qui pourrait expliquer l’hypolacrymie souvent présente chez les patients opérés. Par ailleurs une certaine raréfaction des kératocytes dans le stroma antérieur, après lasik, semblerait être la norme. Discussion : La microscopie confocale de la cornée (MCC) constitue une technique d’imagerie de plus en plus utilisée en imagerie ophtalmologique, La MCC permet de faire une véritable biopsie clinique in vivo de la cornée couche par couche. Conclusions : Les indications de cet examen sont multiples : étude des dystrophies, en particulier endothéliales ; infections (kystes d’amibes) ; chirurgie réfractive (étude du haze, de la réinnervation stromale et épithéliale, évaluation qualitative et quantitative des kératocytes, mesure du volet de Lasik ; comptage endothélial, etc.
209 Apport de la microscopie confocale in vivo au diagnostic des kératites amibiennes. In vivo confocal microscopy contribution for acanthamoeba keratisis diagnosis. GRISE A*, LABBE A, DUPAS B, BAUDOUIN C (Paris) Introduction : Les kératites amibiennes sont des infections sévères chez les patients porteurs de lentilles de contact. La rapidité du diagnostic et du traitement demeure un élément pronostic majeur de cette affection. Par une approche directe et non invasive, la microscopie confocale in vivo semble réaliser une aide pour la prise en charge de ces patients. Matériels et Méthodes : Dans cette étude, les dossiers de 50 patients chez qui une kératite d’origine amibienne a été suspectée et suivis entre janvier 2005 et décembre 2007, ont été rétrospectivement analysés. Tous les patients avaient bénéficié d’un examen ophtalmologique complet, de prélèvements de cornée ainsi que d’un examen en microscopie confocale in vivo à la recherche de kystes amibiens. Discussion : La quasi-totalité des patients étaient porteurs de lentilles de contact. L’examen en microscopie confocale in vivo retrouvait des kystes amibiens chez 45 % des patients. L’observation de ces kystes amibiens en microscopie confocale chez des patients ayant un prélèvement cornéen non contributif a permis d’orienter le diagnostic et d’expliquer l’évolution favorable sous traitement. L’examen de la cornée par cette méthode a également révélé plusieurs cas d’infections fongiques et de co-infections amibiennes et fongiques. Conclusion : La microscopie confocale in vivo est une aide à la fois pour le diagnostic et le suivi des kératites amibiennes, en particulier lorsque les prélèvements de cornée ne sont pas contributifs ou en cas de co-infections.
210 Tomographie optique de cohérence dans la pratique quotidienne de la chirurgie réfractive. OCT as a tool in daily practice of refractive surgery. THENOT JC* (Santiago du Chili, Chili) Objectifs : Établir l’intérêt de l’évaluation du segment antérieur en pré et post-opératoire dans la chirurgie réfractive ablationnelle et par implants phakes de chambre antérieure. Matériels et méthodes : Nous présenterons une série d’applications pratiques de la tomographie optique de cohérence à l’aide du Visante tm Carl Zeiss Meditec AG, Allemagne, dans le but d’aider à mieux cerner les indications chirurgicales et les contre-indications réfractives, ainsi que pour évaluer les suites post-opératoires et les complications. Notre étude porte sur une cohorte de 357 patients opérés de Lasik myopique et sur 37 cas d’implantation en chambre antérieure, implants clipés à l’iris. Résultats : En ce qui concerne les Implants Phakes de Chambre Antérieure clipés à l’iris (Artisan®-Artiflex), nous avons pu confirmer l’importance du « Cristalline Lens Rise » ou CLR dans l’apparition de pigment sur la surface de l’implant, ce qui pourrait entraîner d’éventuelles complications dans l’avenir. Par ailleurs nous donnerons les résultats d’une étude prospective concernant les dimensions et épaisseur des volets dans le Lasik, rendant compte des irrégularités des profils des découpes mécaniques. Nous avons comparé les résultats de la pachymétrie aux ultrasons en intra-opératoire, à celles du Visante. L’épaisseur obtenue aux ultrasons fut légèrement supérieure en moyenne que celle établie à l’OCT Visante tm (19,2 ± 13,4 microns – p < 0.001). Discussion : L’OCT Visantetm nous permet de mieux connaître les conditions locales en pré et post-opératoires, dans l’ensemble des techniques de chirurgie réfractive au Laser Excimer et par implants phakes de chambre antérieure. Il représente un certain nombre d’avantages par rapport à l’échographie conventionnelle ou à haute fréquence. Cependant, il reste limité dans la puissance de pénétration des tissus (par ex. épithélium pigmentaire de l’iris). Conclusions : L’OCT Visantetm constitue désormais un outil d’exception dans l’évaluation de la chirurgie réfractive. Ses avantages et limites sont toujours en cours d’évaluation.
1S76
114 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie
J. Fr. Ophtalmol.