COMMUNICATIONS ORALES CEll ET GÉNÉTIQUE dans l'étude en raison de néovaisseaux choroïdiens à l'œil gauche. Les pics d'amplitudes des ondes a et b ont resmtivement augmenté de 11,8 à 72,l et de 53 à 185. Discussion : Un effet bénéfique du DHA a p u être mis en évidence chez 2/12 patients. L'analysedes genes ABCA4 et ELOVL4est en cours afin d'essayer d'établir des facteurs prédictifs d'efficacité du traitement par DHA. Conclusion : Cette étude supporte l'hypothèse d'un effet bénéfique du DHA chez certains patients atteints de maladie de Stargardt.
Mutation complexe du gène PeripherinlRDS dans une famille avec reiinal pattern d~stroPh~CompIex mutation event in the Pen'phetiniRDS gene in a family with minal pattern dysaophy. PAJlC B* (Olten, Suisse), WEIGEU-WEBER M (Zürich, Suisse), SCHIPPER I (Luzern, Suisse), KRYENBUHL CH (Goldau, Suisse), BUECHI E (Vevey, Suisse), HERGERSBERG M (Aarau, Suisse), SPIEGEL R (Zürich, Suisse) Aim: To report a complex mutation in the peripherin1RDS gene found in a family in which retinal pattern dystrophy is segregating as an autosomal dominant trait. Material and Methods: Clinical data were collected from family members of a large Swiss family affected from autosomal dominant retinal pattem dystrophy. Single strand conformation polymorphism (SSCP) analysis of the candidate gene peripherin 1RDS and subsequent sequencing of the first exon was periormed. Discussion: Pattern dystrophy of retina (PDR) was suspected in 18 family members aged 30 years or older. Assuming a homogeneous phenotype, the candidate locus peripherin 1 RDS was investigated. SSCP analysis of the first exon of the peripherin / RDS gene showed an abenant pattern in 18 affected individuals. Direct sequencing of PCR products detected a complex mutation de1265-268GCCA ins AGGGCC leading to a stop codon at amino acid position 99. Conclusion: This report shows the first complex mutation in the peripherin 1 RDS gene as the cause of a mild macular phenotype. It also supports the importance of molecular diagnosis in genetic counselling.
Polymorphisme des ghnes des pigments des c6nes M et L chez des sujets mâles Jawnais normaux. ainsi aue dans les ratiosdes canes MIL et dans les systèmes opposeg de c o u l k mug&ert Polymotphism in 1-and M-cone pigment genes in wlw-nonnal J a p a m males and boih ümir lWL cone rairas and the &green wlor ratios and Migreen wlor OpPonent KITAHARA K', YAMAGUCHI T, HAYASHI T, OHKIDO M, NlSHlO Y, KUBO A (Tokyo, Japon)
m.
Aim: The L and M-cone visual pigment gene structure in Japanese males with normal color vision and both their individual variations of L- to M-cone ratios and red/ green opponent systems by measuring the luminosity functions and the spectral sensitivities on a white background were investigated. Material and Methods: 72 Japanese males who were diagnosed as having normal color vision were studied. The structure of the gene arrays of the X-linked L- and Mcone pigment genes was determined using quantitative polymerase chain reactionsingle strand conformation polymorphism (PCR-SSCP). In order to estimate the variations of L to M cone ratios in the retinae, the spectral sensitivities were measured using the heterochromaticflicker method. Using the hypothesis that the luminosity function is proportional to the sum of L- and M-cone pigment spectral sensitivities {k L (h) t M (h)}, the constant k values were obtained. Furthermore, in order to study the variations in the color opponent processing systems, the spectral sensitivities for a 1 degree, 200-ms test flash on a 8 degree, white background of luminance 1,000 trolands were measured. Using the single opponent redlgreen hypothesis proposed by Thornton et Pugh that the spectral sensitivity is proportional to the difference of L- and M-cone spectral sensitivities (IL (1) -k' M (h) l}, the k' values were obtained. Results: In the coding sequences of the L- and M-cone pigment genes, two common polymorphisms were found at amino acid residue 180 in both L- and M-cone opsin. Of the total 78 % (56) were Ser and the other 22 % (16) were Ala in the Lcone pigments and in the M-cone pigments 90 % (65) were Ala and the other 10 % (7)were Ser. The k values ranged 0.59 to 8.67. The mean ratio of L- to M-cones for the subjects with Ser and Ala at position 180 of L-cone pigments were 1.89I1.44 and 1.85f 1.O2 respectively. The k' values ranged 1.28 to 1.53. The mean k' values
Vol. 28,Hors Série 1,2005
for the subjects with Ser and Ala at position 180 of the L-cone pigments were 1.38fl.06 and 1.49M.07 respectively. Discussion: In the coding sequences of the L- and M-cone pigment genes, two common polymorphisms were found at amino acid residue 180 in both L- and Mcone opsin. Even in the subjects who have the same pigment genes, both the luminosity functions and the spectral sensitivities on a white background varied significantly. Also, we did not find any significant diierences between the subjects with Ser and Ala groups. Conclusion: As a result, the individual variations of the spectral sensitivities obtained both using the heterochrornaticflicker method and on the white background are not due to the differences of L-cone pigment genes but the variations of both the U M cone ratios and the color opponent processing systems.
262 Syndrome de Boucher-Neuhauser :ii propos de deux cas. Boucher-IYeuhaus~wsyndmme: iwo familial cases. DUBERNARD G*, LABETOULLEM, DUPONT-MONODS, ROCHER N, CHABROLLE C, YOUNG J, CHANSON P, OFFRET H (Kremlin-Bicêtre) But: Rapporter deux cas familiaux d'hypogonadisme hypogonadotrophique avec ataxie cérébelleuse et dystrophie choriorétinienne. Observation et Méthodes : Le cas d'un homme âgé de 45 ans présentant une maculopathierévélée par une héméralopie, et celui d'une femme de 38 ans, sa sœur cadette, porteuse d'une dystrophie maculaire diagnostiquée lors d'un examen systématique. Résultats : L'acuité visuelle corrigée était chiffrée à 9110P2 à droite et à gauche chez les deux patients. Une dystrophie maculaire était diagnostiquée cliniquement chez ces patients, plus évoluée chez le frère, et objectivée en angiographie en fluorescéine. L'examen des champs visuels était subnormal. Les examens électrophysiologiques étaient altérés avec à I'électro-oculogramme un rapport d'Arden inférieur à la normale et à I'électrorétinogrammeune diminution globale de i'ampiiide des ondes b. Discussion : Nos observations de deux cas rares d'hypogonadisme hypogonadotrophique (sans anosmie) associé à une ataxie cérebelleuse et une dystrophie choriorétiniennesont confrontées avec les données de la littérature. Conclusion : Le diagnostic retenu est celui de syndrome de Boucher-Neuhauser (transmissionautosomique récessive), cause rare de maculopathieen œil de bœuf.
Variants généüques du transporteur de glucose GWT 1 et sbv6riié de la réîinopathiechez le sujet diabaque de type 2. Genetic poiymorphisms ~gIucoseifansporter Glut 1 and seveiiiy of retriropaS in tVpe 2 diabefic paiienia MANlC H', MARECHAUD R, LEROUX S, PETIT PARIS 1, MAUCO G, BOISSONNOT M (Poitiers), BAUDUCEAU B (Saint-Mandé), GUERCI B (Dommariin Lès Toul), HADJADJ S (Poitiers), MARRE M (Paris) Introduction : Des travaux expérimentaux sur modèles cellulaires indiquent que la surexpression du gène du transport de glucose GLUT 1 est à l'origine de I'accumulation de matériel matriciel. Nous avons étudié le r6le de GLUT 1 comme gène de susceptibilité dans la rétinopathie diabétique (RD) chez le sujet diabétique de type 2 (DT2). Notre hypothèse de travail s'appuie sur la notion d'un variant génétique du GLUT 1 plus actif induisant une plus forte pénétration intracellulairede glucose. Maiériels et Méihodes : 1 041 sujets DT2 caucasiens, 409 femmed632 hommes, ont été recrutés dans une étude multicentrique évaluant les facteurs génétiques des complications microvasculaires du DT2. Nous avons utilisé la version simplifiée de la classification de l'étude ETDRS de la RD : absence de RD après 20 ans de diabète, RD non proliférante simple (regroupant les RD non proliférantes minime et modérée), la RD non proliférante sévère et la RD proliférante. Nous avons exclu 283 sujets non évaluables pour les données ophtalmologiques (RD absente et durée du diabète c 20 ans, examen non interprétable). Les variants génétiquesde GLUT 1 ont été étudiés par technique de RFLP avec digestion enzymatique ou par hybridation spécifique de sondes fluorescentes (techniqueTaqman). Résultats : La loi de Hardy-Weinberg est vérifiée pour tous les polymorphismes. Les données cliniques, biologiques et génétiques [fréquences alléliques (FA)] sont résumées :
111 Congrès de la Société Française d'0phtalmologie