COMMUNICATIONS ORALES DMLA avec un âge moyen de 77 ans ; Il existait un antécédent de DMLA dans 27 cas et de druses du pôle postérieur dans 3 cas. 11 patients étaient sous anticoagulant ou antiagrégants. On notait une baisse brutale de l’acuité visuelle dans 35 cas et une hémorragie dans le vitré chez 18 cas. La lésion était située au niveau du pôle postérieur dans 28 cas et en périphérie dans 67 cas L’épaisseur mesurée en échographie B standard variait entre 1 mm et 7,8 mm avec une épaisseur moyenne à 2,86 mm. Une IRM a été pratiquée dans 27 cas et une échographie Doppler dans 10 cas. Ces examens montrent en général une vascularisation périphérique de la lésion (prise de contraste périphérique après injection de gadolinium). Un suivi a été pratiqué chez 42 patients de 6 mois en moyenne permettant de vérifier l’apparition d’une cicatrice fibrineuse qui confirme le diagnostic d’hématome. Discussion : Les hématomes choroïdiens touchent en général des sujets âgés. Des antécédents de DMLA ou de druses sont fréquents. Les localisations périphériques sont plus fréquentes que les localisations au niveau du pôle postérieur. Conclusion : Le diagnostic des hématomes choroïdiens est en général clinique. L’IRM et l’échographie Doppler sont utiles pour éliminer une tumeur. En cas de doute un suivi du fond d’œil est souvent nécessaire.
Résultats : L’épithélium pigmentaire rétrofovéal est décollé (100 %). L’épithélium pigmentaire présente une hyper réflectivité fragmentée (82 %) ou épaissie (46 %). Le décollement de l’épithélium pigmentaire est régulier, de courbure uniforme, correspondant à une poche essentiellement séreuse (74 %). Sa cavité est optiquement vide (66 %). Un tractus hyper réflectif est parfois visible dans la cavité du décollement de l’épithélium pigmentaire (41 %). Discussion : À l’inverse des décollements de l’épithélium pigmentaire fibro vasculaires, la bande hyper réflective de l’épithélium pigmentaire décollé, n’est pas associée à une zone moins réflective, postérieure, surplombant la cavité. Une accumulation intra rétinienne diffuse et cystoïde accentuée de fluides est observée (97,4 %). Conclusion : La tomographie par cohérence optique permet de définir les caractéristiques du décollement de l’épithélium pigmentaire des anastomoses choriorétiniennes constituées : rond, centré sur la fovéa avec irrégularités de l’épithélium pigmentaire décollé, avec une cavité essentiellement vide et infiltration importante.
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MA-16.30
Vasculopathie polypoïdale choroïdienne compliquant les syndromes des « Tilted Disc » et les myopies fortes avec staphylome. Polypoidal choroidal vasculopathy in tilted disk syndrome and high myopia with staphyloma. MAUGET FAYSSE M*, CORNUT PL, QUARANTA EL MAFTOUHI M (Lyon), LEYS A (Leuven, Belgique) Objectif : Rapporter la vasculopathie polypoïdale choroïdienne comme une complication possible des syndromes des « Tilted Disc » et des myopies fortes compliquées de staphylome. Matériels et Méthodes : Cette étude rétrospective incluait des patients présentant une vasculopathie choroïdienne polypoïdale compliquant un syndrome de tilted disc ou de myopie forte avec staphylome postérieur. Chaque patient a bénéficié d’un examen clinique ophtalmologique, d’une angiographie à la fluorescéine, d’une tomographie à cohérence optique et d’une angiographie au vert d’indocyanine lors des différentes visites. Résultats : Tous les patients présentaient des anomalies maculaires et une perte d’acuité visuelle. L’examen du fond d’œil et l’angiographie à la fluorescéine montraient une vasculopathie polypoïdale choroïdienne associée à des signes typiques de syndrome de tilted disc (5 patients, 6 yeux) ou de myopie forte avec staphylome (1 patient, 2 yeux). La tomographie à cohérence optique et l’angiographie au vert d’indocyanine confirmaient la présence des dilatations polypoïdales choroïdiennes. Sept yeux étaient traités par photocoagulation au laser ou par photothérapie dynamique à la vertéporfine et un œil n’avait nécessité d’aucun traitement. L’acuité visuelle à la visite finale avait augmenté dans 3 yeux, diminués dans 3 yeux et était restée inchangée dans 2 yeux. Discussion : La physiopathologie de la vasculopathie polypoïdale choroïdienne est inconnue, l’existence de perturbation du flux circulatoire choroïdien au niveau de la bordure des staphylomes pourrait être à l’origine des dilatations choroïdiennes polypoïdales rencontrées dans le cadre des syndromes des « tilted disc » ou des myopies fortes avec staphylome. Conclusion : La vasculopathie polypoïdale choroïdienne représente une cause possible de perte visuelle dans les syndromes des tilted disc et les myopies fortes avec staphylomes. La pathogénie reste incertaine, et des études complémentaires sont nécessaires pour une meilleure compréhension de la formations des dilatations choroïdiennes polypoïdales dans ces conditions.
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MA-16.40
OCT des anastomoses choriorétiniennes (ACR). OCT of chorioretinal anastomosis (CRA). COSCAS F*, COSCAS G, PAPP M, SOUBRANE G (Créteil) Introduction : Décrire l’aspect caractéristique en tomographie par cohérence optique des décollements de l’épithélium pigmentaire avec anastomoses choriorétiniennes constituées par rapport aux décollements de l’épithélium pigmentaire fibro vasculaires de la DMLA exudative décompensée. Matériels et Méthodes : 39 yeux de 130 patients ayant des néo vaisseaux sous épithéliaux et une anastomose choriorétinienne identifiée en SLO (AF et ICG). La tomographie par cohérence optique a permis d’analyser les modifications de l’EP et des espaces décollables sous et intra rétiniens.
MA-16.50
Intérêt et place de l’OCT (Tomographie par Cohérence Optique) dans la surveillance de la DMLA et sa complication néovasculaire sous rétinienne. Interest and importance of the OCT (Ocular Coherence Tomography) in the follow up of AMD and its subretinal neovascular complication. GONZALEZ C* (Toulouse) Introduction : L’OCT permet de dépister et surveiller les lésions de DMLA en caractérisant leur présence, leur surface et leur épaisseur, ainsi que la complication néovasculaire, surtout par la réaction exsudative qu’elle induit. C’est donc un bon moyen de suivi qui a aussi des limites importantes à considérer. Objectifs et Méthodes : Nous avons suivi 400 patients, 270 femmes et 130 hommes, atteints de DMLA, individualisés en trois groupes : DMLA non compliquée, compliquée de néovascularisation et compliquée de néovascularisation avec traitement par photothérapie. Un OCT a été réalisé à J0 et tous les deux mois pendant deux ans. Les mêmes coupes étaient étudiées d’un examen à l’autre et comparées entre elles pour chaque examen. Résultats : Dans 100 % des cas, l’OCT permet une évaluation de la pathologie : intensité, surface, type des dépôts, évolution dans le temps (en surface et en épaisseur). Dans 100 % des cas, il permet de déterminer la présence ou l’apparition d’une réaction exsudative associée aux lésions et donc d’évaluer l’importance de l’exsudation liée à la complication néovasculaire et en particulier d’en dépister la survenue. Mais il ne permet d’évaluer et de surveiller le résultat du traitement de la néovascularisation que dans 75 % des cas car il analyse essentiellement la réaction exsudative associée et non sa surface et sa dynamique circulatoire. L’OCT permet de différencier les lésions pures et inhérentes à la DMLA et toutes pathologies associées qui pourraient donner la même symptomatologie. Discussion : L’OCT est un élément fondamental et essentiel du dépistage et de la surveillance de la DMLA et de sa complication néovasculaire. Mais il présente des limites dans 20 à 30 % des cas qui indiquent et confirment l’importance, l’intérêt et la complémentarité de l’angiographie à la fluorescéine et au vert d’infracyanine (ICG), seuls examens apportant des notions de débit et de dynamique circulatoire (ICG en particulier). Conclusion : L’OCT est un examen référent de dépistage et de surveillance de la DMLA, essentiel mais non suffisant.
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MA-17.00
Analyse de clichés en infrarouge dans la DMLA exsudative. Analysis of infrared pictures in exudative age-related macular degeneration. SEMOUN O*, BELLOTTI A, GUIGUI B, ZERBIB J, FELDMAN A, PARIER V, LEVEZIEL N, LETIEN V, COSCAS G, SOUBRANE G, SOUIED E (Créteil) Introduction : La forme clinique de DMLA qui comporte des néovaisseaux choroïdiens pré-épithéliaux visibles bien définis, dits « visibles purs » en angiographie à la fluorescéine, est largement minoritaire au sein de l’ensemble des DMLA exsudatives. Ses aspects caractéristiques en angiographie à la fluorescéine, en ICG et en OCT sont maintenant bien connus. Notre objectif a été d’analyser les clichés en lumière infrarouge des néovaisseaux choroïdiens pré-épithéliaux, appelés aussi néovaisseaux visibles. Matériels et Méthodes : Dix yeux de 10 patients consécutifs atteints de néovaisseaux choroïdiens pré-épithéliaux dans le cadre d’une DMLA exsudative ont été ana-
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113 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie
J. Fr. Ophtalmol.