422 Profil des pleurésies à liquide clair chez les femmes

422 Profil des pleurésies à liquide clair chez les femmes

11e congrès de Pneumologie de Langue Française 419 421 Pleurésie révélatrice d’une appendicite, observation originale Pleurésie purulente révélatr...

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11e congrès de Pneumologie de Langue Française

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Pleurésie révélatrice d’une appendicite, observation originale

Pleurésie purulente révélatrice d’une ostéopoécilie

F.M. Harzallah, A. Garrouch, H. Bouazra, S. Mezgheni, A. Abdelghani, N. Klabi, A. Hayouni, M. Benzarti, M. Jerray

S. El Farhati, L. Fekih, S. Fenniche, S. Attia, G. Krid, H. Ben Abdejghaffar, I. Oueslati, H. Hassen, D. Belhabib, K. Ben Miled, M.L. Megdiche

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Les pleurésies représentent un problème fréquent en pratique clinique. L’étiologie sous-diaphragmatique des pleurésies est rare et parfois méconnue. Nous rapportons une observation originale d’un patient âgé de 20 ans, sans antécédents particuliers, hospitalisé pour des douleurs basithoraciques droites installées insidieusement depuis 15 jours. L’interrogatoire précise qu’une semaine auparavant, il a eu un traitement antibiotique pour une toux et une fièvre. L’examen clinique trouve un patient apyrétique, un syndrome pleurétique liquidien droit et une discrète sensibilité abdominale. La ponction pleurale a ramené un liquide trouble exsudatif et l’étude bactériologique conclue à une flore de veillon. L’échographie abdominale et le scanner montrent la présence de multiples collections hépatiques, de la gouttière pariétocolique et musculaires pariétales tout en notant la présence d’un stercolithe avec un épaississement pariétal appendiculaire. Le patient a eu une appendicectomie avec drainage des collections abcédées et lavage de la paroi abdominale. Le diagnostic d’appendicite aiguë phlegmoneuse a été finalement confirmé par l’examen anatomopathologique sur pièce opératoire. Il n’est pas rare que des pleurésies purulentes soient d’origine sous diaphragmatique. Après revue de la littérature, Il s’agit du premier cas rapporté de pleurésie révélant une appendicite aiguë négligée relançant le débat de l’intérêt d’une échographie abdominale systématique devant tout épanchement pleural purulent.

L’ostéopoécilie est une dysplasie osseuse sclérosante bénigne et peu fréquente. Cette affection est héréditaire et se transmet selon le mode dominant. Elle est souvent de découverte radiologique fortuite, caractérisée par la présence d’opacités lenticulaires très denses, bien limitées, multiples et symétriques des régions épiphysaires et métaphysaires des os longs, du bassin et des extrémités. Nous rapportons l’observation d’un malade porteur d’une ostéopoécilie avec des anomalies radiographiques caractéristiques de découverte fortuite. Il s’agit d’un jeune homme de 24 ans, tabagique à 10 PA, admis en pneumologie pour prise en charge d’une pneumopathie abcédée droite compliquée d’une pleurésie purulente. Ce malade a bien évolué sous traitement antibiotique, drainage thoracique et kinésithérapie pleurale. La radiographie du thorax a montré au niveau des omoplates et têtes humérales, la présence de multiples lésions ostéolytiques et ostéocondensantes. Un bilan osseux a été complété, et le diagnostic d’une ostéopoécilie a été retenu. Les diagnostics différentiels de l’ostéopoécilie sont discutés dans la revue de la littérature.

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420 Un pneumothorax pas si bénin S. Mbuyamba1, S. Bulifon1, F.X. Blanc1, E. Fadel2, S. Mussot2, V. De Montpreville2, P. Dartevelle2, J.F. Delfraissy1 

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Mme EL., 57 ans, sans antécédents pulmonaires est hospitalisée pour récidive de pneumothorax à 1 mois de l’épisode initial et bénéficie d’une symphyse pleurale homo latérale. Ultérieurement, elle subit l’exérèse chirurgicale d’une masse kystique médiastinale dont l’analyse histologique montre un aspect de métastase d’un sarcome stromal endométrial de bas grade, également retrouvé sur les biopsies pleurales réalisées au cours de la première chirurgie thoracique. Le sarcome stromal endométrial de bas grade est une tumeur maligne rare, dont l’évolution lente et indolente est rarement à l’origine de métastases à distance. En cas de dissémination secondaire, le poumon est l’organe le plus souvent atteint, sous forme de nodules, micronodules ou kyste. Ces dernières lésions, lorsqu’elles siègent au niveau périphérique, peuvent se rompre dans la plèvre. Ainsi, un pneumothorax peut constituer le mode révélation d’un sarcome stromal endométrial de bas grade, ou témoigner d’une récidive tumorale. Seuls quelques rares cas identiques ont été publiés à ce jour dans la littérature.

1S128

Rev Mal Respir 2006 ; 24 : 1S31-1S144

C. Tlili, R. Mzoughi, S. Slama, A. Brahem, A. Garrouch, A. Abdelghani, S. Mezgheni, N. Klabi, A. Hayouni, M. Benzarti, M. Jerray 6HUYLFHGH3QHXPR$OOHUJRORJLH&+8)DUKDW+DFKHG6RXVVH7XQLVLH

Objectifs : Déterminer le profil des pleurésies chez les femmes dans la région de Sousse en précisant les différentes méthodes d’investigation utilisées pour le diagnostic. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, conduite au service de pneumo-allergologie du CHU Farhat Hached Sousse, portant sur 84 femmes hospitalisées pour exploration d’une pleurésie, entre janvier 2003 et novembre 2005. On a exclu les pleurésies purulentes de cette étude. Résultats : Les femmes représentent 31 % des malades hospitalisés pour pleurésie d’âge moyen de 54 ans avec un écart-type de 18 ans. L’étiologie tuberculeuse se voit essentiellement entre 20 et 40 ans, l’étiologie cancéreuse est plus fréquemment rencontrée entre 40 et 60 ans et l’étiologie cardiaque se voit essentiellement chez les femmes de plus de 60 ans. La biopsie est revenue positive chez 56 % des malades porteurs de pleurésie cancéreuse et dans 80 % des cas des pleurésies tuberculeuses. La thoracoscopie diagnostique a été réalisée dans 26 % des cas et la biopsie sous thoracoscopie est revenue positive dans 100 % des cas. Le talcage pleural sous thoracoscopie a été réalisé chez 20 % des femmes, les récidives sont de l’ordre de 10 %. Conclusion : La principale cause de pleurésies chez les femmes est représentée par les pleurésies d’origine cancéreuse et il s’agit essentiellement du cancer du sein, suivi des causes tuberculeuses et des causes cardiaques.