À propos de 26 cas de médulloblastome de l’enfant

À propos de 26 cas de médulloblastome de l’enfant

Posters / Cancer/Radiothérapie 14 (2010) 584–665 P190 A propos de deux cas de carcinome mucoépidermoïde osseux avec revue de la littérature S. Sekk...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 14 (2010) 584–665

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A propos de deux cas de carcinome mucoépidermoïde osseux avec revue de la littérature

S. Sekkate ∗ , M. Kairouani , H. Abahssain , H. M’rabti , B.K. Gueddari , H. Errihani Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc

∗ Auteur correspondant. E-mail: [email protected] (S. Sekkate). Le carcinome mucoépidermoïde de la sphère ORL est extrêmement rare est encore moins quand il est localisé à l’os. Nous rapportons l’observation de deux patients suivis pour carcinome mucoépidermoïde de localisation osseuse de la sphère ORL, et une revue de littérature. Un patient âgé de 55 ans a consulté pour une exophtalmie droite. L’examen a montré une exophtalmie douloureuse non axiale déviant le globe en bas et en dehors, la scanographie crânio-faciale a montré un processus de l’orbite étendu à la glande lacrymale droite. Le patient a eu une exérèse marginale de la tumeur dont l’examen histologique a montré un carcinome mucoépidermoïde de grade intermédiaire développé à partir de l’orbite. L’évolution a été marquée par une récidive locale de la tumeur au bout d’un an, pour laquelle le patient a été irradié à une dose de 70 Gy en 35 fractions. Chez un patient âgé de 56 ans, atteint d’une lésion ulcérobourgeonnante du palais osseux, la scanographie faciale a montré un processus lésionnel du maxillaire supérieur droit avec comblement du sinus maxillaire homolatéral. La biopsie était en faveur d’un carcinome mucoépidermoïde. Le patient a rec¸u une chimiothérapie néoadjuvante puis une chimioradiothérapie concomitante à base de cisplatine et 5-fluoro-uracile. Le carcinome mucoépidermoïde à localisation osseuse faciale est extrêmement rare. La localisation au niveau du maxillaire supérieur a été déjà décrite dans la littérature, surtout dans sa partie postérieure. En revanche, la localisation orbitaire n’a jamais été rapportée dans la littérature. L’explication de cette localisation reste toujours un sujet de controverse. Sur le plan histologique, la tumeur renferme des cellules claires, des cellules épidermoïdes, des cellules intermédiaires entourées par un stroma riche en collagène. En conclusion, le carcinome mucoépidermoïde à localisation du massif facial est très rare, seulement quelques cas ont été rapportés dans la littérature et seule l’étude immuno histologique confirme le diagnostic.

doi:10.1016/j.canrad.2010.07.621 P191

Rôle de l’irradiation après mastectomie chez les patientes atteintes d’un cancer du sein de stade II-III sans envahissement ganglionnaire après chimiothérapie néoadjuvante Selz ∗ ,

J. S. Bruant , F. Coussy , B. de La Lande , A. Labib , R. Le Scodan Institut Curie, Saint-Cloud, France ∗ Auteur correspondant. Objectifs.– La chimiothérapie néoadjuvante peut entrainer un down-staging tumoral et remettre en question les indications d’irradiation adjuvante. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’intérêt de l’irradiation après mastectomie chez les patientes atteintes d’un cancer du sein initialement de stade II-III et indemnes d’envahissement ganglionnaire (pN0) après chimiothérapie néoadjuvante. Patientes et méthodes.– Parmi les 1054 patientes ayant rec¸u une chimiothérapie néoadjuvante pour un cancer du sein entre 1990 et 2004, 134 (23,6 %) étaient indemnes d’envahissement ganglionnaire (pN0) après chimiothérapie néoadjuvante et mastectomie. L’ensemble des caractéristiques démographiques, anatomocliniques et thérapeutiques ont été recueillies prospectivement. Les

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survies sans rechute loco-régionale, sans maladie et globale ont été comparées en fonction de la réalisation ou non d’une irradiation après la mastectomie. L’impact de la radiothérapie délivrée après la mastectomie sur la survie a été évalué en analyse multifactorielle en tenant compte des principaux facteurs pronostiques connus. Résultats.– Parmi les 134 patientes éligibles, 78 (58,2 %) ont rec¸u après la mastectomie une irradiation de 45–50 Gy dans la paroi thoracique et les aires ganglionnaires en fractionnement classique. Les patientes irradiées après la mastectomie avaient plus fréquemment au diagnostic une tumeur classée cT3-T4 (58 % contre 38 %, p = 0,021) et un envahissement ganglionnaire classe N1-N2 (58 % contre 34 %, p = 0,007). Après un suivi en médiane de 91,4 mois (écart : 11,6-218), les taux de survie sans récidive locorégionale et de survie globale à cinq ans étaient respectivement de 94,6 % et 90,8 %. Dix patientes (7,5 %) ont été atteintes d’une récidive locorégionale (trois [4 %] dans le groupe irradié contre sept [12 %] dans le groupe qui n’a pas été irradié, (p = 0,09). Il n’y avait pas de différence significative de survie globale, de survie sans maladie ni de survie sans récidive locorégionale à cinq ans en fonction de la réalisation ou non d’une radiothérapie après la mastectomie (88,3 %, 79,2 %, et 96,2 % respectivement dans le groupe irradié contre 94,3 %, 85,2 % et 92,5 % respectivement dans le groupe qui n’a pas été irradié, p = NS). En analyse multifactorielle, seule l’absence de réponse histologique complète de la tumeur primitive était associée à une tendance à un taux de survie globale plus bas [hazard ratio = 7,44 ; intervalle de confiance à 95 % = 0,93–59,22 ; p = 0,07]. La réalisation ou non d’une radiothérapie après la mastectomie n’affectait pas le devenir des patientes en analyse multifactorielle et aucun sous-groupe de patientes ne semblait bénéficier de ce traitement. Conclusion.– Sous réserve de la nature rétrospective des données, la délivrance d’une radiothérapie après la mastectomie ne semble pas avoir d’impact sur la survie des patientes atteintes d’un cancer du sein sans envahissement ganglionnaire après chimiothérapie néoadjuvante. La confirmation prospective de ces données est nécessaire. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.622 P192

À propos de 26 cas de médulloblastome de l’enfant W. Siala a,∗ , W. Lahiani b , N. Boujelbene a , Z. Boudawara b , J. Mnif c , M. Frikha d , J. Daoud a a Service de radiothérapie carcinologique, EPS Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie b Service de neurochirurgie, EPS Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie c Service de radiologie, EPS Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie d Service de carcinologie médicale, EPS Habib-Bourguiba, Sfax, Tunisie ∗ Auteur

correspondant. E-mail: [email protected] (W. Siala). Objectifs.– L’objectif du travail était de écrire les aspects épidémiologiques, cliniques, radiologiques et histologiques du médulloblastome de l’enfant, ainsi que de préciser leurs modalités thérapeutiques et évolutives tout en comparant nos résultats à ceux de la littérature. Patients et Méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective statistique et analytique de 26 cas de médulloblastomes de la fosse postérieure de l’enfant colligés dans les services de neurochirurgie, de radiothérapie et de carcinologie médicale entre 1996 et 2008. Résultats.– L’âge moyen des patients était de 10,8 ans, le sex ratio garc¸ons/filles de 1,6. Le délai de consultation moyen était de deux à trois mois. La symptomatologie clinique se résumait à un syndrome d’hypertension intra-crânienne. Tous les patients ont été explorés par une scanographie cérébrale avant et après injection, une IRM cérébrale a été réalisée dans 20 cas. La tumeur était localisée essentiellement sur la ligne médiane, l’hydrocéphalie était quasi constante. Tous les patients ont eu une exérèse chirurgicale,

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qualifiée de totale dans 69 % des cas. Un drainage permanent était nécessaire dans 23 % des cas. Le médulloblastome était de type classique dans 19 cas, desmoplastique dans sept. Il a été classé de risque standard dans 15 cas et de haut risque dans dix. Vingt-deux patients ont été irradiés avec une bonne tolérance, sept patients ont rec¸u une chimiothérapie. Le taux de survie globale a été estimé à 69 % à cinq ans et 56 % à dix ans en excluant les quatre décès précoces. Douze tumeurs ont rechuté, essentiellement localement après trois à 73 mois, le recul moyen était de 60,6 mois. Conclusion.– La prise en charge actuelle du médulloblastome est guidée par l’âge de l’enfant et les critères de risques. Devant l’augmentation de la probabilité de survie, l’attention actuelle est de plus en plus porté vers les séquelles et la qualité de vie des survivants, afin d’adapter au mieux les décisions thérapeutiques. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.623 P193

A propos de 31 cas de sarcome des parties molles

S. Tebrq ep Mrad ∗ , N. Agrebi , N. Ben Sayed , N. Bouaouina Service cancérologie–radiothérapie, centre hospitalier universitaire Farhat-Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur

correspondant. Objectifs.– L’objectif du travail était d’étudier les aspects cliniques, para cliniques ainsi que thérapeutiques des sarcomes des parties molles à travers 31 observations colligées et traitées dans notre le service cancérologie–radiothérapie de Sousse Méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les cas de sarcomes des parties molles irradiés dans le service de cancérologie radiothérapie du centre hospitalier universitaire Farhat-Hached de Sousse de janvier 1995 à décembre 2009. Résultats.– Il s’agissait de 32 patients, dont 3 enfants, d’âge moyen de 44,5 ans, de sex-ratio de 0,55 (11 hommes pour 20 femmes), 61 % d’origine rurale. Il n’avait pas d’antécédents de traumatisme ou de cancer. Le délai moyen de consultation était de 8,5 mois (1–24 mois). Les signes révélateurs étaient une tuméfaction chez 24 malades, une douleur chez six et une compression médullaire chez un. Le siège était le membre inférieur dans 58 % des cas et le membre supérieur dans 22,5 %. L’examen clinique a montré une masse superficielle chez deux tiers des patients, sans signes inflammatoires. Trente patients ont eu un bilan locorégional ainsi qu’un bilan d’extension. La confirmation histologique a été faite sur une biopsie simple dans 39 % des cas et sur une biopsie exérèse dans 61 %. Le type histologique était le liposarcome chez sept patients, l’histiocytofibrome malin chez sept, le chondrosarcome chez six, le synovialosarcome chez quatre, le léiomyosarcome chez quatre, le rhabdomyosarcome chez deux et le sarcome indifférencié chez un. Vingt-neuf patients ont été opérés de première intention. Huit patients n’ont pas été irradiés pour des raisons sociales ou refus, trois ont ét irradiés palliativement (aux dose de 13, 30 et 30 Gy), cinq ont été irradiés au moment de la récidive et 15 ont été irradiés après la chirurgie. Ces 20 derniers patients ont rec¸u une irradiation du lit tumoral à une dose moyenne de 58,2 Gy (44–74) à raison de cinq fractions de 1,8 ou Gy par semaine en moyenne 28,8 semaines après la chirurgie. Sept patients ont rec¸u une chimiothérapie, adjuvante dans cinq cas, palliative dans un et néoadjuvante dans un. Avec un suivi moyen de 32,7 mois chez 20 patients, 30 % ont décédés par leur cancer, 45 % étaient en vie en situation de rémission complète et 25 % de récidive locale et à distance. La durée médiane de survie était de 38 mois (1–105 mois). Conclusion.– Notre série s’est caractérisée par un pronostic moyennement favorable, plusieurs facteurs étant impliqués, essentiellement le type de chirurgie, les récidives avant de démarrer la radiothérapie et le temps écoulé entre chirurgie et radiothérapie. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.624

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Cancer du sein de la femme de moins de 35 ans

S. Tebra-Mrad ∗ , R. Lahmar , N. Bouzid , N. Bouaouina Service cancérologie radiothérapie, centre hospitalier universitaire Farhat-Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur

correspondant. Objectifs.– Il s’agit d’une étude rétrospective analytique portant sur une série de 124 cas de cancer du sein de la femme de moins de 35 ans colligés dans le service de carcinologie radiothérapie de l’hôpital Farhat-Hached de Sousse. Notre objectif était d’étudier les caractéristiques cliniques, thérapeutiques et pronostiques du cancer du sein dans cette population Patientes et méthodes.– L’âge moyen des patientes était de 31,3 ans (23–35). La découverte fortuite d’un nodule à l’autopalpation était de loin la circonstance de découverte prédominante. Les tumeurs classés T2 étaient les plus fréquentes (49,2 %). Quand au statut ganglionnaire, il était N0 dans 80 cas, N1 dans 38 cas et N2 dans 6 cas. Quatorze tumeurs étaient métastatiques d’emblée avec prédominance de la localisation osseuse. A l’étude anatomo-pathologique, il s’agissait de carcinome canalaire infiltrant dans 95 % des cas, de grade SBR III dans 37,1 % des cas et SBR II dans 41,1 % des cas. Les récepteurs hormonaux étaient exprimés dans 55,6 % des cas. Sur le volet thérapeutique 115 des patientes ont bénéficié de chirurgie, qui était conservatrice chez 35 d’entre elles et radicale pour les 80 autres. Cent-quatorze patientes ont rec¸u une irradiation locorégionale. Une chimiothérapie adjuvante a été administrée chez 89 % des patientes avec prédominance du protocole FEC (5-fluoro-uracile, épiadriamycine, cyclophosphamide). Une hormonothérapie a été instaurée si les récepteurs étaient exprimés Résultats.– A la fin du traitement, 105 patientes étaient en situation de rémission complète, la durée moyenne de surveillance était de 48,5 mois. Neuf patientes ont été perdues de vues au décours de la radiothérapie, une récidive locale est survenue dans dix cas avec un recul moyen de six mois, et 34 patientes ont été atteintes de métastases tardives. Sept cas de cancers du sein controlatéral ont été enregistrés. Nous avons dénombré 16 cas de décès et 24 patientes ont été perdues de vue en mauvais état et /ou atteintes de métastases. Conclusion.– Ce travail souligne le pronostic défavorable du cancer du sein chez la femme jeune. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.625 P195

À propos de vingt-trois cas de cancer de la thyroïde

S. Tebra-Mrad , M. Jebsi , R. Lahmar , N. Ben Sayed , N. Bouaouina ∗ Service cancérologie–radiothérapie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur

correspondant. E-mail: [email protected] (N. Bouaouina). Objectifs.– Nous rapportons 23 cas de cancers de la thyroïde, colligés au service de cancérologie radiothérapie du centre hospitalier universitaire Farhat-Hached de Sousse sur une période de 15 ans (1995 à 2009). Il s’agit d’une étude rétrospective analytique dont l’objectif était d’étudier les aspects thérapeutiques et pronostiques des cancers de la thyroïde. Patients et méthodes.– Il s’agit de 17 femmes et six hommes d’âge moyen de 52 ans. Les principaux motifs de consultation étaient un nodule thyroïdien, dans 52 % des cas, et des adénopathies cervicales, dans 48 %. Sur le plan histologique, nous avons recensé neuf cancers papillaires, neuf médullaires et cinq indifférenciés. La tumeur a été classée T1 dans cinq cas, T2 dans trois, T3 dans 12 et T4 dans trois, dans un N0, N1 dans 14 et N2 dans sept. Quatre patients étaient atteints de métastases pulmonaires et/ou osseuses. Vingtdeux patients ont bénéficié, en premier lieu, d’une thyroïdectomie totale, associée ou non à un curage ganglionnaire. Dix-sept patients ont rec¸u ensuite une irradiation cervicomédiastinale à visée cura-