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MCdecine internee
supkieure a 500 MU sent trait& pour la dysthyro’idie, alors que seulement 51 % des patients recevant une dose totale d’interfkron infkieure 2 500 MU le sont. Conclusion : Au tours de l’hkpatite C, alors qu’il est &tabli que la prksence d’ ACAT majore le risque de dysthyroydie sous interfkron (Deutsch M et al. Hepatology 1997 ; 20 : 206-lo), elle
A propos de la thrombopkie
au tours
ne prkdit pas la survenue de dysthyrondies stvtres. La fonction thyrdidienne doit etre surveillte dans tous les cas et d’autant plus que la dose totale d’interftkon dCpasse 500 MU. ’ Service de mtiecine inteme, 2 service d’h~pafo-gasrroent~rologie, hbpital de /‘H&e/-L&u, 1, place de I’Hbpital, 69288 Lyon cedex 02, France
de I’infection
par le virus de I’hkpatite C
S Crouzet’, A Abergel’, M Ruivard’, AC Fouilhoux’, Objectifde 1‘itude : fitude de la prkvalence de la thrombopknie (T) au tours de l’infection par le virus de I’hkpatite C (VHC) et des &es respectifs de l’atteinte cirrhotique (C), de l’intoxication Cthylique (E), de I’auto-immunitk, dans sa genkse. Malades et mkthodes : L’analyse de p&s de 500 dossiers Cmanant de trois spCcialitCs (mkdecine inteme, hkpatogastroenttrologic, psychiatric) a permis de retenir 93 patients thrombopkniques (T+ : plaquettes < 150 giga). Trois groupes diffkrents ont CtC analysCs : Cl (T+, VHC+, C+ ou C-) : 17 patients ; G2 (T+, VHC-, E+, Cc ou C-) : 46 patients ; G3 (T+, VHC-, C-, E-) : 30 patients atteints de purpura thrombopknique idiopathique. Outre l’existence ou non d’un tthylisme, les critkres d’analyse ont porte sur le VHC (contamination, krologie, PCR, ginotype), la fonction hCpatique (enzymes, hypertension portale, biopsie). RPsultats-commentaires : 1) La prkvalence de la thrombopknie dans une sCrie hospital&e de 186 sujets VHC+ est de 17 % in-
etude mokculaire C Renou’.
de la transmission
P Philippe’
fkieure aux don&es des grandes skies (Nagamine T et al. J Hepatoll996 ; 24 : 135-40). La majorit des patients du groupe Gl ont un score de Knodell supkieur 2 3. Le mode de contamination et le genotype n’apportent rien. 2) Dans le groupe G2, elle est de 7 % chez les sujets E+ C- et gCntralement transitoire, passant 2 60 % s’il existe une cirrhose. 3) La thrombopknie est plus s&he dans le groupe G3 (moyenne g 47 giga) que dans les groupes G2 et Gl (moyenne ?I 100 giga) (p = 1Omh). Conclusion : Bien que rapport6 (Kajiwara E et al. Am .I Gastroenterol 1995 ; 90 : 962-6), le caractkre immunologique de la thrombopknie au tours de I’infection par le virus C parait trbs en retrait par rapport au r61e dominant de la fibrose htpatique. La thrombopknie, lorsqu’elle r&Ye une hkpatite C, tkmoigne dans cette sCrie le plus souvent d’une affection dkj& Cvolu&. ‘Service de m&wine inteme, 21aboratoired’h6matologie. Hc%e/-Dieu, BP 69, 63003 Clennont-Ferrand cedex 1, France
du virus de I’hkpatite C entre 6poux virCmiques
P Halfon’, M 130urliBre3, G Halim?, G Cartouzou4, V GBrolam?, JJ Raabe5, H Rifflet’, D 0uzan7
Le virus de I’hCpatite C (VHC) se transmet essentiellement par voie parent&ale ; le risque de transmission sexuelle, probablement faible, est insuffisamment document& L’objectif de cette &de &it d’haluer la transmission du VHC entre &oux viremiques par etude des skquences nuclkkliques et analyse phylogknique mais aussi de prtkiser l’int&t des techniques de biologie molkculaire dans le cadre d’&udes kpidkmiologiques portant sur la transmission du VHC. Patients et me’thodes : Vingt-sept couples virkniques Ctaient inclus dans cette etude. La construction des arbres phylogkniques &it effect& ZIl’aide de la r&ion NSSB en raison de sa faible variabilitk au sein du gCnome viral. Les skquences nucltotidiques obtenues Ctaient alors analystes par la mkthode de neighbour-joining lors de I’&ude phylogknique b la recherche d’homologies nuclkotidiques. La quantification virale skrique Ctait rbalisCe par bDNA (seconde gkkration) avec un taux de dktection 2 2 10’ eq/mL.
97 %. Huit (29,6 %) des dix couples ne presentaient aucun facteur de risque de contamination autre que celui de transmission sexuelle. La charge virale des huit couples n’ttait pas significativement diffkrente de celle des autres couples. Conclusions : Cette Ctude dkmontre que : 1) la frtquence de la transmission sexuelle entre tpoux virtmiques est proche de 30 % ; 2) I’absence d’homologie nuclkotidique retrouvte dans la majoritk des couples est en faveur d’un mode de contamination indkpendant entre chacun des epoux : 3) une contamination par voie parent&ale doit &tre formellement Climinte avant d’incriminer une contamination sexuelle ou intrafamiliale ; 4) le risque de transmission sexuelle du VHC n’est pas lit! g I’intensitk de la charge virale ; 5) lors d‘investigations Cpidkmiologiques, l’analyse phylogLnique de la region NSSB est contributive en particulier lors de I’Ctude de lu transmission du VHC.
R&ultats : Lors de I’analyse des arbres phylogtkiques, des homologies de skquences nuclkotidlques (> 97 c%) ktaient retrouvtes dans dix des 27 couples (37 %). La comparaison des SCquences nuclkotiques de la region NSSB des dix couples montrait Cgalement une homologie nuclkotldique supkrieure &
‘Unit6 hr?patogasfroent&o/ogie. centre hospjfalier, 83407 Hykres ; 2/aboratoire Alpha Bio, 13006 Marseille , %ervice hPpato-gastroent&o/ogie, hc5pital Saint-Joseph, 13070 Marseille 4/aborafolre de btochimje, h@ita/ de /a Conception, 73385 Marseflle ; %ervice de medecine inteme 8, centre hospifalier, 57019 Metz-Thionville ; ‘service de medecine 8, centre hospitalier, 20303 Ajaccio ; ‘service hPpato-gastroenf&ologre, tnstttut Amault-Tzanck, 06700 Saint-Laurent-du-Var. France
Rel, 1%4&iInfer-w
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