128 CMI. En analyse univariée, une relation était retrouvée entre ces atteintes et l’âge, les facteurs de risque cardiovasculaire, dont les facteurs de risque âge et sexe, la maladie rénale chronique et la présence d’anticorps anticentromères. Une relation était retrouvée entre l’atteinte des MS et l’atteinte pulmonaire. En analyse multivariée, ces résultats n’étaient pas significatifs. Nous avons décrit dans une population de patients atteints de ScS des anomalies macrovasculaires, d’ordre morphologique et hémodynamique, qui atteignaient souvent plusieurs étages. Ces données nous invitent à être vigilants sur le plan macrovasculaire chez ces patients. Mots clés Sclérodermie systémique ; Atteinte macrovasculaire Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.118 P10
Influence de la semelle orthopédique sur le périmètre de marche du patient artéritique claudicant J. Strappart Hôpital Erasme, 808, route de Lennick, 1070 Bruxelles, Belgique Adresse e-mail :
[email protected] L’artériopathie oblitérante des membres inférieurs est une pathologie artérielle chronique qui affecte la qualité et l’espérance de vie. Le traitement de cette maladie au stade II est la modification des facteurs de risque et un programme de réadaptation physique supervisé afin d’améliorer la distance de marche. La marche du patient artéritique est altérée à cause d’une mauvaise mécanique, notamment au niveau du pied. C’est la raison pour laquelle, nous nous sommes demandé si chez des patients artéritiques claudicants, le port d’une paire de semelles fonctionnelles améliorerait la propulsion et donc le périmètre de marche. Le but de notre étude vise à déterminer si une semelle fonctionnelle, peut aider à améliorer le périmètre de marche de patients artéritiques claudicants, en tentant d’améliorer la phase de propulsion lors d’un test de marche de 6 minutes. Nous avons pu recruter 9 patients. Nous avons tout d’abord effectué les mesures adéquates afin de confectionner les semelles orthopédiques fonctionnelles favorisant la propulsion. Ensuite, nous leur avons demandé d’effectuer un test de marche de 6 minutes sur un couloir de 30 mètres, marqué au sol, tous les mètres sans, puis avec semelles. Nous avons pris comme mesures : la fréquence cardiaque, la saturation en oxygène, l’essoufflement (par échelle de Borg), la distance gêne et la distance maximale. Nos résultats montrent que la distance douleur (obligeant le patient à s’arrêter) tend à être plus importante avec semelles que sans semelles (369 ± 108 m vs 300 ± 99,85 m) ainsi que la distance gêne (205 ± 59,53 m vs 169 ± 71,34 m). De plus, nous ne constatons pas de modifications des paramètres de dyspnée, ni de la fréquence cardiaque ou de la saturation en oxygène avec et sans semelles. Enfin, nous remarquons que la distance totale moyenne de notre échantillon est élevée pour des patients artéritiques (465 ± 85,89 vs 447 ± 91,65). Nous pouvons donc conclure que porter des semelles orthopédiques fonctionnelles pour des patients artéritiques ne peut constituer un traitement à part entière, mais peut être un traitement adjuvant au réentraînement physique et à la modification des facteurs de risque cardiovasculaires. Mots clés Claudication intermittente ; Semelle orthopédique fonctionnelle Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
L’auteur déclare ne pas avoir de
https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.119
P11
Étude des moyennes des vitesses systoliques maximales des artères de la base du crâne enregistrées au Doppler transcrânien chez l’adulte drépanocytaire sans complication neurovasculaire L. Desnos ∗ , A. Blanchet-Deverly Pointe-à-Pître, Guadeloupe ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Desnos) Introduction L’accident vasculaire cérébral est l’une des complications la plus sévère de la drépanocytose. Chez l’enfant drépanocytaire SS, le Doppler transcrânien (DTC) est, par le biais de l’étude des vitesses moyennes des artères de la base du crâne, le « gold standard » pour le dépistage et le diagnostic de vasculopathie. À notre connaissance, chez l’adulte drépanocytaire, aucune norme concernant les vitesses des artères de la base du crâne, n’a été établie. Il nous est donc apparu utile d’établir une approche des vitesses cérébrales enregistrées chez les adultes drépanocytaires SS sans complication neurovasculaire. Matériel et méthode Étude observationnelle, prospective, monocentrique réalisée entre février et juin 2017 au centre hospitalier de Pointe-à-Pître. L’objectif principal de l’étude étant de déterminer la moyenne des vitesses maximales pour l’ensemble des artères enregistrées lors de l’écho-Doppler transcrânien chez l’adulte drépanocytaire sans complication neurovasculaire. Résultats Quarante patients ont été inclus avec un âge moyen de 39,3 ans. La moyenne des vitesses maximales au niveau des artères est de 78 cm/s pour les artères cérébrales moyennes, 59,6 cm/s pour les artères carotides internes, 61 cm/s pour les artères cérébrales antérieures, 44 cm/s pour les artères cérébrales postérieures et de 55 cm/s pour le tronc basilaire. Les vitesses circulatoires les plus élevées sont retrouvées au niveau des artères cérébrales moyennes. Les vitesses retrouvées au niveau des artères carotides internes et des artères cérébrales antérieures sont supérieures aux vitesses du système vertébrobasilaire. Les vitesses chez l’adulte drépanocytaire sont plus basses que celles décrites chez l’enfant drépanocytaire SS, mais sont significativement plus élevées par rapport aux vitesses retrouvées chez l’adulte sain. Conclusion Cette étude est à notre connaissance la première évaluant les vitesses circulatoires au DTC chez l’adulte drépanocytaire. Ce travail présente certaines limites, cependant, il constitue une base de travail pour les études ultérieures concernant le DTC chez l’adulte drépanocytaire. Mots clés Écho-Doppler transcrânien ; Drépanocytose Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.120 P12
Agénésie de la veine cave inférieure. À propos de 2 cas M. Ammi ∗ , A. Hatri , O. Hocine , F. Hamrour , F. Kessal , S. Taharboucht , M. Mammeri , S. Zekri , R. Guermaz , M. Brouri , A. Tebaibia Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Ammi) Objectif L’agénésie de la veine cave inférieure (AVCI) est une anomalie vasculaire extrêmement rare, retrouvée dans 0,0005 à 1 % de la population générale, souvent asymptomatique elle est retrouvée d’une manière fortuite. Responsable d’une stase veineuse et d’insuffisance veineuse, l’AVCI serait retrouvée dans 5 % des cas de thromboses veineuses des patients jeunes.
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Patients et méthodes Nous rapportons 2 cas d’agénésie de la veine cave inférieure avec présentation clinique différente. Résultats Le 1er patient était âgé de 32 ans, sans antécédent pathologique notable, tabagique, hospitalisé pour bilan étiologique d’un premier épisode de thrombose veineuse profonde proximale ilio-fémoro-poplitée gauche, sans facteur déclenchant ; la réalisation d’un scanner abdominal dans le cadre de l’exploration objectivait une agénésie de la VCI. Le 2e patient âgé de 34 ans était hospitalisé pour un ulcère de jambe veineux bilatéral récidivant, suite à une insuffisance veineuse bilatérale importante. L’exploration vasculaire menait vers une agénésie de la VCI. Conclusion L’AVCI est rare. Elle devrait être systématiquement évoquée devant les thromboses veineuses profondes des membres inférieurs, proximales, idiopathiques, et devant une insuffisance veineuse bilatérale, d’autant plus si elles surviennent chez des sujets jeunes. Mots clés Agénésie de la veine cave inférieure ; Thrombose Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.121 P13
Indice de pression à l’orteil et compression veineuse en milieu gériatrique M. Adam ∗ , A.-S. Sarrazin , J. Hampton , A. Perez-Martin Explorations fonctionnelles et médecine vasculaire, CHU Caremeau, 30900 Nîmes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Adam) Contexte et objectif La compression veineuse est largement indiquée dans la prévention et le traitement des pathologies veineuses, avec de rares contre-indications parmi lesquelles, l’artériopathie mal compensée, définie par un indice de pression systolique à la cheville (IPSc) inférieur à 0,6 (HAS 2010). La médiacalcose compromet la validité de l’IPSc en raison de la rigidité artérielle induite. La mesure de l’IPS à l’orteil (IPSo), reflet à la fois de l’hémodynamique artérielle et de la microcirculation locale, est alors préconisée pour le dépistage et le diagnostic d’artériopathie, mais cet indice n’a pas été validé pour fixer les contre-indications de la compression veineuse. Les effets de la compression sur l’IPSo sont mal connus. Notre étude a étudié l’évolution de l’IPSo après mise en place d’une compression standardisée, afin de définir ses effets sur la perfusion locale en fonction des conditions hémodynamiques initiales d’IPSo chez des sujets âgés. L’objectif est de savoir s’il existe un seuil d’IPSo, en dec ¸à duquel la compression ne doit pas être appliquée. Méthode Mesure automatisée et comparaison des valeurs d’IPSo, en gériatrie avec indication de compression veineuse, avant puis après mise en place d’une compression pour une durée variable colligée. Résultats Quatre-vingt-dix-neuf membres ont été analysés d’un âge moyen de 87 ans, tous porteurs d’une indication de compression veineuse. La compression veineuse était obtenue soit avec le système appartenant au malade (n = 26), soit de fac ¸on standardisée par bandes marquées afin de réduire le biais d’application de pression (n = 75). Les mesures sous compression ont été réalisées à des temps variables mais inférieurs à 1 heure afin de déterminer plusieurs profils d’évolution du paramètre. Vingt-deux patients ont présenté une augmentation de l’IPSo. Lorsque l’IPSo initial était supérieur à 0,7 (n = 20), il était toujours associé à une valeur sous compression supérieure à 0,5. Cinq patients avaient un IPSo initial inférieur à 0,2 et parmi eux, 4 ont présenté une amélioration de pression. Parmi les patients présentant un œdème des membres inférieurs (n = 20) et un IPSo initial bas, 6 ont présenté une augmentation de l’IPSo sous
compression. Les patients avec un IPSo initial inférieur à 0,7 ont une plus grande variabilité d’évolution sans déterminant précis. Conclusion La valeur de 0,7 est associée à une sécurité d’application. Une étude de cinétique est actuellement en cours. Mots clés Indice de pression systolique ; Gériatrie Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.122 P14
Dénominateur commun entre thrombose veineuse et thrombose artérielle dans une population d’Afrique subsaharienne C. Konin ∗ , E. Soya , B. Yapi , E. Monney , A. Ekou , J.J. N’djessan , H. Yao Institut de cardiologie d’Abidjan, Abidjan, Côte d’Ivoire ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Konin) Introduction Classiquement, les thromboses veineuses et artérielles ont été considérées comme des maladies distinctes ayant des facteurs de risque différents. Mais, les données de la littérature récente font état de l’existence de facteurs communs. But Rechercher les facteurs de risque communs aux thromboses veineuses et artérielles dans une population d’Afrique subsaharienne. Matériels et méthodes Étude transversale à visée descriptive et comparative ayant concerné deux groupes de patients hospitalisés à l’Institut de cardiologie d’Abidjan de janvier 2015 à mai 2016. Le groupe 1 était composé de 100 cas de maladie thromboembolique veineuse (MTEV), et le groupe 2 de 100 cas d’athérothrombose (thrombose artérielle périphérique ou thrombose coronarienne). La comparaison des deux populations s’est faite à l’aide du rapport des côtes (odds ratio). Étaient considérés comme facteurs communs lorsque la différence entre les deux populations n’était pas significative pour le facteur donné (p > 0,05). Résultats L’âge moyen était de 55,4 ± 15,61 ans (extrêmes : 17—93 ans) avec une prédominance masculine (sexe ratio homme/femme de 1,60). Les facteurs de risque cardiovasculaire les plus fréquents dans les deux populations (athérothrombose/MTEV) étaient l’HTA (97 vs 40 %), l’obésité (38 vs 21 %), le diabète (33 vs 18 %), le tabac (48 vs 4 %), les dyslipidémies (43 vs 8 %). Quant aux facteurs de la MTEV, ils étaient dominés par l’alitement prolongé (23 vs 10 %), le voyage récent (21 vs 6 %), les thrombophilies (10 vs 6 %) et les cancers (4 vs 13 %). Seize pour cent de la MTEV avaient une thrombopénie contre 10 % de thrombose artérielle. Après analyse univariée, les dénominateurs communs entre les deux pathologies étaient : la thrombophilie (10 vs 6 % ; OR = 1,67 ; IC 95 % : 0,42—2,96 ; p = 0,33), les œstroprogestatifs (6 vs 4 % ; OR = 1,52 ; IC 95 % : 0,3—3,51 ; p = 0,36), l’insuffisance cardiaque (13 vs 5 % ; OR = 0,38 ; IC 95 % : 0,29—1,4 ; p = 0,76), l’antécédent de MTEV (5 vs 4 % ; OR = 1,25 ; IC 95 % : 0,26—6,48 ; p = 0,5), le diabète(18 vs 33 % ; OR = 1,81 ; IC 95 % : 0,93—3,69 ; p = 0,06), l’obésité (41 vs 63 % ; OR = 1,54 ; IC 95 % : 0,92—2,56 ; p = 0,08), le syndrome métabolique (8 vs 13 % ; OR = 1,63 ; IC 95 % :0,59—4,72 ; p = 0,3). Conclusion Nos résultats suggèrent qu’il existe un dénominateur commun entre thrombose veineuse et artérielle. Mots clés Thrombose veineuse ; Thrombose artérielle ; Afrique subsaharienne Déclaration de liens d’intérêts leurs éventuels liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé
https://doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.12.123