mis de sélectionner les principaux critères sémiologiques évocateurs de la maladie. Résultats: Il existait chez chaque patient une double infiltration à la fois périrénale et rétropéritonéale. L'atteinte rénale montre une disposition caractéristique: bilatérale, symétrique, périrénale, péripyélique avec extension au sinus et à la portion proximale de l'uretère. Tous les patients présentaient une hydronéphrose atypique, épargnant le pyélon. A la différence des autres fibroses rétropéritonéales, les portions lombaires basses et pelviennes des uretères n'étaient pas atteintes. L'atteinte périaortique était circonférentielle et régulière. Dans tous les cas l'infiltration etudieé presentait un hyposignal en sequences T2 simulant une fibrose. Conclusion: Il existe un aspect caractéristique de l'atteinte rétropéritonéale dans la maladie d'Erdheim-Chester. Mots clés : Rein, interstitiel - Ristiocytose
AGU-WS-6 IMAGERIE DES TUMEURS PRIMITIVES DU GREFFON RENAL GLux (1), D Mandry (1), K Montagne (2), M Kessler (1), J Hubert (1), M Claudon (1) (1) Vandœuvre-lès-Nancy - France, (2) Nancy - France Objectifs: Evaluer l'apport de l'imagerie dans le diagnostic des tumeurs malignes primitives du transplant rénal. Matériels et méthodes: Depuis 1999, une surveillance systématique des reins natifs et du transplant rénal est effectuée par scanner tous les 2 ans chez 1200 patients, complétée en cas d'anomalie par IRM, et échographie de contraste. Sur les 5 dernières années, chez 8 patients (ancienneté de greffe: 10-21 années) 10 lésions solides (diamètre: 10-38 mm, m = 19,6 mm) ont été découvertes. Les données d'imagerie ont été revues et corrélées à l'anatomopathologie disponible actuellement dans 6 cas (5 carcinomes de type tubulopapillaire et 1 à cellules conventionnelles). Résultats: Les lésions étaient corticales, d'aspect pseudokystique, mais se rehaussant progressivement et modérément en scanner (+ 25 à + 55 UR), en IRM et en échographie de contraste pour les tumeurs tubulopapillaires, de façon intense, précoce (+ 82 UR) pour la tumeur à cellules conventionnelles. Les tumeurs les plus volumineuses, classées TlNOMO, ont été traitées par néphrectomie partielle dans 5 cas, radiofréquence ou cryothérapie dans 3 cas. Conclusion: La survenue d'une tumeur du greffon au long terme n'est pas exceptionnelle et justifie la surveillance régulière par l'imagerie, intervenant également dans le choix de la technique chirurgicale ou percutanée visant à préserver le greffon. Mots clés : Rein, greffe - Rein, tumeur
AGU-WS-7 CORRELATIONS ANATOMOPATHOLOGIQUES ET TOMODENSITOMETRIQUES DE LA CICATRICE DE RADIOFREQUENCE RENALE SUR DES MODELES PORCINS P Souteyrand, F Cohen, V Vidal, PH Rolland, JM Bartoli, G Moulin, C Chagnaud, M André Marseille - France Objectifs: Confrontation imagerie-anatomopathologie sur la viabilité tissulaire centrale et périphérique et l'homogénéité de la cicatrice après radiofréquence rénale. Matériels et méthodes: Vingt quatre procédures de radiofréquence rénale étaient réalisées sur 6 porcs anesthésiés avec des aiguilles coaxiales de Leveen 2 cm, sous guidage tomodensitométrique. Le protocole de chauffe suivait les recommandations du constructeur. Un scanner était réalisé avant et après la procédure, et avant l'explantation des reins (à 4 semaines). Les scanners étaient injectés avec prises de densité séquentielles sur la cicatrice. Les reins explantés étaient étudiés en anatomopathologie.
Résultats: On retenait comme complication l'abcès d'une cicatrice et un décès pendant l'anesthésie. On étudiait 4 lésions aiguës. Les 19 lésions chroniques étaient hétérogènes et associaient des zones centrales de nécrose et d'ischémie, et en périphérie des zones apoptotiques et mésenchymateuses. La majorité des lésions ne présentait pas de rehaussement avec une nécrose en anatomopathologie. Un rehaussement (> 10 UR) n'était pas toujours associé à l'absence de nécrose. Conclusion: Le contrôle scanner post-radiofréquence surévaluait la taille de la zone traitée. La radiofréquence induisait toujours une destruction cellulaire centrale dont le résultat anatomopathologique apparaissait hétérogène mais sans parenchyme rénal viable 4 semaines après traitement. Un rehaussement tissulaire en tomodensitométrie ne signifiait pas un échec de traitement. Mots clés: Rein, radiologie interventionnelle - Radiofréquence
AGU-WS-8 NEPHROPATHIE AU LITHIUM: QUAND L'IRM PEUT EVITER UNE BIOPSIE RENALE J Bouffard-Vercelli (1), P Trolliet (1), R Cohen (1), M Ducret (1), PJ Valette (2) (1) Pierre-Bénite - France, (2) Lyon - France Objectifs: Rappeler l'aspect caractéristique IRM de la néphropathie chronique au Lithium et sa spécificité en cas de néphrite interstitielle chronique. Montrer la corrélation entre l'aspect IRM et anatomopathologique. Matériels et méthodes: Découverte d'une insuffisance rénale chronique interstitielle chez 6 patients, sans protéinurie ni sédiment urinaire. Une IRM rénale est réalisée avant éventuelle biopsie devant les antécédents de traitement chronique au Lithium. Un seul patient sera biopsié car une atypique protéinurie est apparue. Résultats: Les séquences très pondérées T2, type Single-shot, montrent chez tous les patients un aspect caractéristique de néphropathie au Lithium avec de multiples microkystes de 1 à 2 mm touchant la corticale et la médullaire, en nombre variable, disséminés sur la totalité du parenchyme rénal, évitant la biopsie dans ce contexte typique. L'injection de gadolinium semble superflue voire discutable. La biopsie rénale montre l'excellente corrélation entre l'aspect IRM et anatomopathologique. Les microkystes visibles à l'IRM correspondent à des ectasies microkystiques des tubules rénaux, sièges de l'atteinte au Lithium. Conclusion: L'IRM, en séquence très pondérée T2, suffit au diagnostique de néphropathie chronique interstitielle au Lithium dans un contexte caractéristique, évitant la réalisation de biopsies, grâce à une bonne corrélation entre l'aspect IRM et anatomopathologique. Mots clés: Rein, maladie du parenchyme - IRM
AGU-WP-9 IMAGERIE VASCULAIRE DU CANCER DE LA PROSTATE R Bard (1), V Cantisani (2), F Drudi (2) (1) New-York - Etats-Unis, (2) Rome - Italie Objectifs pédagogiques: Démontrer l'angiogenèse reflétant le grade tumoral. Diagnostic soulignant le caractère iso-échogène de la tumeur. Evaluation de la réponse thérapeutique à la radiothérapie. Messages à retenir: Une densité vasculaire augmentée correspond à un grade tumoral élevé. Les lésions non identifiées par l'échographie classique peuvent être découvertes grâce à des séquences de type vasculaire. Des images de pénétration vasculaire caractérisent une érosion capsulaire. L'injection de contraste IRM sensibilise l'imagerie sans contraste. Mots clés : Prostate, tumeur maligne
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