Analyse des incidences de la différence de rayon de courbure entre tête humérale et glène dans les prothèses totales anatomiques – À propos de 107 cas

Analyse des incidences de la différence de rayon de courbure entre tête humérale et glène dans les prothèses totales anatomiques – À propos de 107 cas

S364 88e réunion annuelle de la Société franc ¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique ainsi qu’une latéralisation plus importante (10 ± 8...

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S364

88e réunion annuelle de la Société franc ¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique

ainsi qu’une latéralisation plus importante (10 ± 8 vs 3 ± 6 mm — p < 0,01). La profondeur de la glène était plus marquée dans le groupe Hémi (6,5 ± 2 vs 4,6 ± 1,6 mm — p < 0,01). Quatre reprises ont été nécessaires dans le groupe Resurf pour usure symptomatique de la glène alors qu’aucune n’a été effectuée dans le groupe Hémi au recul. La survie était significativement inférieure dans le groupe resurfac ¸age (p = 0,022). Aucune corrélation négative n’a été retrouvée entre la taille prothétique, son positionnement, la latéralisation de l’humérus et le résultat final. Dans cette étude, la survie des prothèses de resurfac ¸age de l’épaule était significativement inférieure à celle des hémiarthroplasties confirmant les résultats du registre australien. Il semble que la taille plus importante de l’implant entraîne une augmentation de la latéralisation de l’humérus à l’origine d’une possible usure accélérée de la glène. L’utilisation d’un implant de resurfac ¸age sous-dimensionnée et/ou la réalisation d’un resurfac ¸age de la glène pourrait peut-être éviter cette complication. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.238 330

Analyse des incidences de la différence de rayon de courbure entre tête humérale et glène dans les prothèses totales anatomiques — À propos de 107 cas

Pascal Gleyze ∗ , Denis Katz , Philippe Valenti , Philippe Sauziere , Kamil Elkhoti , Jean Kany Hôpital Albert-Schweitzer, 301, avenue D’Alsace, 68000 Colmar, France ∗ Auteur correspondant. Introduction.— Créer un mismatch entre la tête et la glène prothétique s’est imposé comme un paramètre obligé dans le dessin des prothèses totales anatomiques afin de préserver au mieux la possibilité de reproduire les mouvements de rouler-glisser de l’articulation gléno-humérale. Peu d’études ont cependant été réalisées pour analyser son utilité et son incidence sur les résultats, les complications et les évolutions cliniques et radiologiques. Matériel et méthode.— Les auteurs ont repris une série continue de 107 arthroplasties totales d’épaule, sur omarthrose primitive centrée, sans rupture de coiffe et sans antécédents. En fonction du mismatch choisi par le chirurgien, ils ont analysé l’incidence de celui-ci sur les évolutions radiocliniques (tests de régression). Les critères cliniques, radiologiques et d’évaluations fonctionnelles (Constant) et goniométriques habituels ont été utilisés et les suivis ont été réalisés à 6 semaines, 3 mois, 1 an et plus de 2 ans. Résultats.— Sur 107 arthroplasties, 82 % (89 cas) correspondaient aux valeurs habituelles recommandées de 2 à 4 mm de mismatch, 13,1 % (14 cas) étaient inférieur à 2 mm et 3,7 % (4 cas) supérieur à 4 mm. Les facteurs influenc ¸ant la mesure étaient le diamètre de la tête (p < 0,05), la taille de la glène (p < 0,05) et l’existence d’une glène de type A2 et B1 (class. G. Walch) (p < 0,03). L’utilisation d’une tête excentrée et un positionnement non centré de la glène augmentaient de 1 mm en moyenne le mismatch (centrée : 2,34, excentrée 3,04 — p < 0,004). Les mismatch de 3 mm et 4 mm étaient positivement corrélés à une augmentation de la rotation externe (p < 0,022), de l’antépulsion active (p < 0,020) et du niveau d’activités évalué selon Constant (p < 0,024). Les mismatch inférieurs à 2 mm étaient corrélés à une complication sur la pièce glénoidienne (liseré évolutif et reprise pour descellement) (p = 0,032 ; pas de reprise 2,86, reprise 2,23). Les mesures supérieures à 4 étaient corrélées avec une rupture postopératoire du sous scapulaire (p < 0,005). Conclusion.— Les auteurs concluent à l’importance de l’expérience pour le choix de la taille de la glène et de son correct positionnement en position centrée et reviennent sur l’importance

de la bonne connaissance et des marges de tolérance de cette mesure. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.239 331

Avantages d’un système prothétique convertible d’épaule : à propos de 30 cas de révisions de prothèses humérales

Jean Kany ∗ , Philippe Valenti , Denis Katz , Philippe Sauzière , Pascal Gleyze , Kamil Elkolti Clinique de l’Union, boulevard de Ratalens, 31240 Saint-Jean, France ∗ Auteur correspondant. Introduction.— Environ 11 000 prothèses d’épaules sont implantées chaque année en France. Ces chiffres sont en augmentation constante. Ceci rend plus fréquentes les indications de révisions. Ces reprises constituent un geste technique difficile, le plus souvent sur des patients fragiles et âgés. Parmi les causes de révisions, il y a les descellements de tige ou de glène, les métalloses, les infections, les instabilités, les échecs des hémi-prothèses, ainsi que les ruptures de coiffes secondaires. En peropératoire, il est fréquent de retrouver une destruction importante de la coiffe des rotateurs ainsi qu’une perte de substance osseuse, nécessitant la mise en place d’une prothèse inversée avec reconstruction osseuse. Notre hypothèse est qu’un système prothétique universel utilisé en première intention, avec une tige humérale et un métal-back glénoïdien compatibles et convertibles « anatomique-inversé » facilite cette chirurgie, diminuant le temps opératoire et le risque de complications. Le but de cette étude est d’analyser les difficultés techniques des révisions de prothèses humérales avec ce système de prothétique de conversion universel et de confirmer notre hypothèse. Matériels et méthodes.— Nous présentons une série de 30 cas de révisions d’un système prothétique d’épaule universel et convertible : 2 cas de prothèses humérales simples (PHS) 9 cas de prothèses totales anatomiques avec glène cimentée (PTAGC), 15 cas de prothèses totales anatomiques avec glène métal-back (PTAMB), 4 cas de prothèses totales inversées (PTI). 4 PTAGC ont été converties en PTAMB, les 26 autres prothèses ont été converties en PTI. Le score de Constant préopératoire était de 12 points, à la revue (recul minimum 12 mois) le score de Constant était de 52 points. Ces 30 cas constituent une incidence de 2 % environ des prothèses d’épaules mises en place sur une période de 5 ans (total PTE anatomiques : 600 cas environ) La tige humérale, commune avec la prothèse anatomique et la prothèse inversée, a pu être conservée dans 2 cas sur 3. Une fois sur 3, la tige a été changée car positionnée trop haute, rendant impossible la réduction de la prothèse inversée. Pour les 15 PTAMB, le métal-back a pu être conservé 14 fois car commun à la prothèse anatomique et à la prothèse inversée. Discussion et conclusion.— Une tige et un implant glénoïdien métal-back universels en première intention, sur lesquels peuvent s’adapter soit les composants anatomiques, soit les composants inversés, facilite la révision, diminue le temps opératoire ainsi que les complications. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2013.09.240 332

Observe-t-on une modification de la densité osseuse du tubercule majeur après 60 ans ?

Philippe Clavert ∗ , Julia Bouchaib , Christian Sommaire , Philippe Hardy , Pierre-Henry Flurin , Société franc ¸aise d’arthroscopie (SFA)