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Re ´sume ´s indicateur de suivi des proce ´dures ou multiplier des actions de sensibilisation ? doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.365 381 ´dicamenteuse Analyse qualitative de la prescription me ´le ´phonique (PMT) : e ´tude de faisabilite ´ au centre 15 te B. Clerc a, C. Cornette a, M.C. Woronoff a, J. Simonin a, C. Gevrey b, J.M. Labourey b, G. Capellier b, T. Desmettre b a ˆle pharmaceutique, CHRU de Besanc¸on, Besanc¸on, France Po b Centre 15 et Acoreli, CHRU de Besanc¸on, Besanc¸on, France ´s. — Re Mots cle ´gulation ; Prescription telephonique ; Faisabilite ´ Introduction. — Au cours de l’activite ´ du centre 15, les me ´decins re ´gulateurs peuvent e ˆtre amene ´s a ` conseiller un me ´dicament par te ´le ´phone dans le but de soulager les sympto ˆmes en attendant un examen me ´dical. Dans certains centres 15, une activite ´ de conseils me ´dicaux est re ´alise ´e par des me ´decins re ´gulateurs libe ´raux au titre de la permanence des soins. Ces PMT s’inscrivent dans un cadre le ´gislatif flou et le me ´decin re ´gulateur engage pleinement sa responsabilite ´. Cette activite ´ ne ´cessite donc d’e ˆtre documente ´e et il est ne ´cessaire d’e ´tablir des recommandations de bonnes pratiques comme s’y est engage ´ l’HAS. Le but de ce travail e ´tait d’e ´tudier les conditions de la faisabilite ´ de l’analyse de la PMTeffectue ´e par les me ´decins re ´gulateurs libe ´raux dans un centre 15. ´riel et me ´thode. — Du 19 de Mate ´cembre 2005 au 3 janvier 2006, apre `s information et accord des me ´decins re ´gulateurs libe ´raux, ceux-ci ont se ´lectionne ´ des dossiers ayant fait ` partir de l’e l’objet d’une PMT. A ´coute des bandes enregistre ´es de ces communications dans les 24/48 heures, le travail a consiste ´ a ` e ´laborer une grille d’analyse, par un binome pharmacien/urgentiste. Un suivi par rappel te ´le ´phonique des patients apre `s 48 heures a e ´te ´ effectue ´ afin d’appre ´cier l’observance et l’e ´volution des sympto ˆmes ayant motive ´ l’appel te ´le ´phonique initial. ´sultats. — Quatre-vingt-quatorze PMT ont e Re ´te ´ analyse ´es. La dure ´e moyenne de chaque appel est de six minutes. Le me ´dicament le plus prescrit est le Parace ´tamol1. La faisabilite ´ de l’analyse de la PMTrepose sur un climat de confiance et transparence entre les diffe ´rents intervenants et sur le respect de la confidentialite ´. L’e ´coute des bandes et le rappel des patients permettent une analyse de ´taille ´e du contexte de chaque PMT. La ve ´rification pharmaceutique a e ´te ´ re ´alise ´e en re ´fe ´rence au Vidal1. Discussion/conclusion. — L’e ´coute des bandes enregistre ´es et le rappel du patient permettent une analyse qualitative de la PMT. Ce premier travail a permis d’e ´tablir une grille d’analyse. Cette me ´thodologie pourrait e ˆtre propose ´e afin de quantifier cette activite ´ et d’en e ´valuer le rapport be ´ne ´fice/risque doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.366 382 ´ Evaluation des vecteurs sanitaires dans la « petite » traumatologie L. Boidron, J.-M. Yeguiayan, C. Avena, T. Chaussade, H. Roy, M. Freysz Samu 21, CHU de Dijon, Dijon, France
´s. — Traumatologie ; De Mots cle ´lai ; Efficience Introduction. — La « petite » traumatologie (PT), motif fre ´quent de consultation aux urgences repre ´sente aussi une mobilisation importante des moyens sanitaires. Nous avons e ´value ´ si les moyens de transport influaient sur le devenir des patients. ´thode. — Nous avons re Me ´alise ´ une e ´tude re ´trospective sur 1168 patients (six mois) transporte ´s aux urgences pour des contusions, entorses et fractures ferme ´es des membres en excluant les suspicions de fractures de fe ´mur, de rachis ou de bassin. Nous avons analyse ´ le lieu d’intervention, le vecteur utilise ´, le de ´lai entre l’appel et le bilan sur les lieux (DAB) ainsi que le devenir final du patient. Une analyse descriptive, puis analytique avec test t et Khi-2 a e ´te ´ re ´alise ´e. ´sultats, discussion. — La proportion de patients hospitaliRe se ´s ne diffe `re pas en fonction du vecteur utilise ´. L’envoi de ve ´hicules de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) diminue si l’appel passe par le centre 15 (64,3 versus ´tant donne 22,2 %, p < 0,001). E ´ l’absence de risque e ´volutif de ces pathologies be ´nignes apre `s re ´gulation me ´dicale, ces re a mobiliser plus fre ´sultats pourraient inciter ` ´quemment une ambulance prive ´e (AP) afin de privile ´gier l’envoi du VSAV pour des pathologies plus graves et plus urgentes. Conclusion. — L’appel direct au 15 permet de mieux identifier les patients ne ´cessitant une hospitalisation ou un transport urgent et permettrait d’optimiser les vecteurs de transport (Tableau 1). Tableau 1
Parame `tres influenc¸ant l’hospitalisation et le de ´lai. Non hospitalise ´ (%)
Appel direct C15 Appel par CTA VSAV AP
p
54,3
DAB 27 minutes 21
< 0,001 70,0 64,7 62,2
p
ns 26 minutes 41
ns
25 minutes 09 35 minutes 26
< 0,001
doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.367 383 ´lioration de l’inte ´gration des centres hospitaliers Ame ´ripheriques dans les re ´seaux re ´gionaux de pe ´le `vements d’organes pre A. Copain a, O. Meunier a, F.-X. Koch a, G. Debaty a, M. Sandlarz b, C. Audegond b a ˆle urgence—Samu—SMUR, CHU de Grenoble, Grenoble, Po France b Service des urgences, centre hospitalier de Denain, France ´s. — Pre Mots cle ´le `vements d’organes ; Urgences ; Re ´seau Introduction. — La loi de bioe ´thique de 2004 fait du pre ´le `vement d’organes (PO) une mission prioritaire des ho ˆpitaux. Si les centres de pre ´le `vements re ´fe ´rents disposent d’un plateau technique et d’une coordination hospitalie `re efficaces, les centres hospitaliers pe ´riphe ´riques avec des moyens plus modestes, doivent s’impliquer dans l’activite ´ de PO, en s’inte ´grant dans des re ´seaux de pre ´le `vement. Les conditions ne a cette inte ´cessaires ` ´gration demeurent floues et peuvent