Apport de la ventilation non invasive à domicile

Apport de la ventilation non invasive à domicile

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Résultats Soixante patients ont été inclus parmi 360 dossiers de cons...

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21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Résultats Soixante patients ont été inclus parmi 360 dossiers de consultants aux urgences soit 16 % ; et répartis en deux groupes selon les données échographiques et spirométriques : le groupe des patients atteints de pathologies respiratoires (GR = 40 patients) et le groupe des patients atteints de pathologies cardiaques (GC = 20 patients). L’âge moyen de nos patients était de 70,9 ± 6,2 ans, avec prédominance masculine (sex-ratio = 9). Les deux groupes étaient comparables selon les données démographiques. Dans le groupe GR, le débit expiratoire de pointe moyen à l’entrée (DEPE) était de 124 ± 21,03 L/min, à la sortie (DEPS), il était de 250,85 ± 39,88 L/min. Dans le GC, le DEPE était de 147 ± 9,49 L/min, le DEPS de 190,5 ± 21,92 L/min. La différence était statistiquement significative entre les deux groupes selon le DEPE (p = 0,002). Les valeurs seuil définies étaient : pour le DEPE, VS = 136 L/min, pour le DEPS, VS = 227,5 L/min. Un DEPE < 136 L/min, évoque l’origine respiratoire de la dyspnée alors qu’un DEPE > 136 L/min est en faveur d’une étiologie cardiaque. Un DEPS < 227 L/min oriente vers le groupe cardiaque, par contre, un DEPS > 227,5 L/min évoque plutôt une origine respiratoire. Un DEPSE < 83/min oriente vers l’étiologie cardiaque. Cependant, des chevauchements entre les valeurs du DEP des 2 groupes ont été relevés autour des valeurs seuil. Conclusion Le DEP est un outil intéressant pour la différenciation entre l’étiologie respiratoire et cardiaque de la dyspnée aiguë du sujet âgé aux services des urgences. Par ailleurs, il peut être proposé comme moyen de surveillance clinique et d’autosurveillance aussi bien pour les insuffisants respiratoires que cardiaques. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.317 305

Apport de la ventilation non invasive à domicile R. Kaddoussi , N. Boudawara , S. Bouchereb , M. El Fkih Hassen , J. Knani , L. Boussofara ∗ Service de pneumologie, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : leila [email protected] (L. Boussofara) Introduction L’insuffisance respiratoire chronique (IRC) représente un problème de santé publique dans notre pays par le nombre de cas en progression. Parmi les moyens thérapeutiques lors des stades avancés de la maladie, figure la ventilation non invasive (VNI) au long cours à domicile. But Évaluer les circonstances de prescription, les modalités et l’impact de la VNI à domicile chez les IRC. Méthodes Étude rétrospective réalisée entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2014, incluant tous les patients traités par VNI à domicile. Résultats Cinquante et un patients ont été inclus avec une prédominance masculine (57 %). L’âge moyen était de 67 ans avec des extrêmes de 56 à 74 ans. Les étiologies étaient dominées par BPCO (n = 26), DDB (n = 12), SOH/SAHOS (n = 13), la cyphoscoliose (n = 4), 1 cas de fibrose et 1 cas de myasthénie. Le nombre d’exacerbation nécessitant une prise en charge en pneumologie et en réanimation (47,6 % vs 12 % avec p = 0,001) était significativement réduit après la mise sous VNI. De même pour la durée de séjour, aussi bien chez les patients pris en charge en réanimation (13 jours vs 11 avec p = 0,028) que ceux hospitalisés au service de pneumologie (18 jours vs 11). Une réduction significative de la PaCO2 était constatée (de 64,5 mmHg avant la VNI à 54 mmHg lors du contrôle). La qualité de vie de nos patients était acceptable, quelle que soit la qualité de leur ventilation, avec un score SRI total de 50,72 ± 14,66. Conclusion La VNI à domicile permet d’améliorer le pronostic des patients au stade d’IRC en diminuant significativement le nombre d’hospitalisations pour exacerbation et en réduisant la

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durée moyenne de séjour à l’hôpital. La qualité de vie des patients sous VNI est généralement satisfaisante malgré la chronicité et la lourdeur de leur maladie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.318 306

Facteurs prédictifs de ré-hospitalisation chez les patients sous VNI à domicile R. Kaddoussi , N. Boudawara , S. Bouchareb , J. Knani , L. Boussofara ∗ Service de pneumologie, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : leila [email protected] (L. Boussofara) Introduction La ventilation non invasive (VNI) à domicile constitue un tournant évolutif dans la prise en charge des patients ayant une insuffisance respiratoire hypercapnique. Elle permet d’améliorer la qualité de vie des patients et surtout de réduire le nombre de décompensation. But Étude des particularités cliniques et spirométriques des patients sous VNI à domicile ayant au moins une ré-hospitalisation et établir les éventuels facteurs prédictifs de ces ré-hospitalisations. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 51 dossiers de patients hospitalisés pour insuffisance respiratoire hypercapnique avec indication de VNI à domicile. On a défini deux groupes : G1(comportant 23 patients ré-hospitalisés après mise sous VNI) et G2 (comportant 28 patients non ré-hospitalisés après mise sous VNI à domicile). Résultats Un délai de 703 jours en moyenne a été noté entre la sortie des patients sous VNI et la prochaine ré-hospitalisation. Pour le G1, l’âge moyen était de 64,82 ans, un antécédent d’hospitalisation en réanimation était noté chez 69,6 % des patients (p < 0,05). Le nombre moyen de ré-hospitalisations était de 2,21. Ces ré-hospitalisations étaient dans un service de réanimation pour 6 patients. Les profils spirométriques et gazométriques initiaux chez les deux groupes étaient les mêmes. Une durée de séjour initiale raccourcie sans atteindre le seuil de la significativité était remarquée chez le G1 avec 16,6 jours versus 20,3 jours pour le G2 (p = 0,066). Chez les patients stables après mise sous VNI, le nombre de consultations (de l’ordre de 3 consultations/an) ainsi que la durée de l’utilisation de la VNI/jour étaient identiques chez les deux groupes. Un délai plus prolongé entre le diagnostic de la pathologie de base et la mise sous VNI a été objectivé chez le G1 sans différence statistiquement significative. Conclusion La VNI à domicile permet une stabilisation durable des patients avec insuffisance respiratoire hypercapnique ; toutefois, l’évolution de ces patients reste imprévisible avec un pronostic assombri par les ré-hospitalisations surtout dans un milieu de réanimation. Plusieurs facteurs peuvent être incriminés dans la survenue de ces ré-hospitalisations, notamment l’âge avancé, antécédents d’hospitalisations en réanimation, l’ancienneté de la pathologie de base et la sortie précoce de l’hôpital suite à la mise sous VNI. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.319 307

Évaluation de la fiabilité des volumes courants (VT) fournis par les cartes des respirateurs de domicile en mode AVAPS : étude sur banc A. Stagnara 1,∗ , P. Nesme 1 , L. Babois 2 , C. Guerin 3