Les R&sum& A la suite d’un arrCt cardiaque, un homme age de 58 ans souffrant de dysrythmie refractaire et d’arteriosclerose severe manifesta une paraplegic flasque, une depression des reflexes tendineux profonds et ne manifesta aucune reaction thermo-algtsique en-decu de D7, malgre une sensibilite proprioceptive et vibratoire intacte. Une echocardiographie ne demontra ni caillot, ni vegetation au niveau de la valve prothetique et aucun thrombus dans l’auricule gauche ou le ventricule gauche. La parapltgie du malade fut permanente, du moins pendant la ptriode de suivie de deux ans. Ces constatations suggbent que l’etiologie ttait une ischemie de la moelle Cpinitre du a une diminution de l’apport sanguin dans la region de l’artere spinale anttrieure (ASA); cependant , l’imagerie par resonance magnetique demontra des anomalies au niveau des signaux a travers la substance grise et au niveau de la substance blanche centrale adjacente. Les potentiels hoquts somesthtsiques (PES) mesurent la transmission neurale, dans la voie afferente de la moelle Cpiniere, qui est situee dans les cordons lateral et posterieur de la substance blanche; ceux-ci demontrerent un temps de latence entre D6 et D7. La moelle Cpinitre est aussi vulnerable a l’ischtmie transitoire que le cerveau. L’ischemie de la moelle epinitre a la suite d’un arret cardiaque decoule dune lesion importante au niveau de la come anterieure de la substance grise, appelee syndrome des art&es spinales anterieures; cependant, les voies des PES et la pathogen&se de l’ischtmie de la moelle Cpiniere necessitent des etudes plus poussees.
0 ATTBINTE DES VOIES AERIENNES ET MORT TARDIVE A LA SUITE DUNE TENTATIVE D’INJECTION VEINEUSE CENTRALE DE PROPYLHEXBDRINE. Perez J, Burton BT, McGirr JG, pp 795-797. Le propylhextdrine est un medicament alphaadrtnergique puissant qui est disponible sous forme de decongestionnant nasal et que les toxicomanes utilisent parfois comme injection veineuse centrale. Un homme de race blanche age de 25 ans fut amen& au departement d’urgence d’un hopital local 32 heures aprts avoir tent6 de s’injecter du “crack” artisanal dans la veine jugulaire interne droite. A la suite de l’injection, il constata une douleur du c&C droit du cou, suivie de fievre et de frissons. Au moment de l’admission a l’urgence, il presentait un stridor a l’inspiration et une detresse respiratoire. Un oedtme massif du c&e droit du cou s’etendait de la partie anterieure du thorax jusqu’a la parotide droite. Les radiographies du cou revelCrent un oedeme paracervical important accompagnt d’un deplacement de la trachee. Le malade fut conduit en chirurgie pour une intubation nasotracheale fibroscopique et une exploration chirurgicale. Le cou prtsentait une grande quantite de tissu r&rose qui fut debride chirurgicalement. Malgrt une antibiotherapie, une insuffisance r&ale et une hypotension rtfractaire a la therapie liquidienne firent leur apparition, suivies d’un arr& cardio-respiratoire et le de&s du malade.
885 0 INTOXICATION AUX BBTA-BLQQUANTS: QUAND LES SYMPTbH!lS APPARAISSENT-ILS CHEZ L’ADULTE? Love JN, pp 799-802. Une revue retrospective de rapports publies sur l’ingestion de b&a-bloquants chez l’adulte est presentte afin de determiner a quel moment les symptomes post-ingestion apparaissent. Trente-neuf ingestions symptomatiques de b&a-bloquants furent identifiees. L’i?ge des malades variait entre 14 et 65 ans. Chez trente-et-un des malades (80%), les symptomes apparurent deux heures apres I’ingestion. Aprb quatre heures, le nombre de malades symptomatiques e’elevait a trente-huit (91%). Settlement un malade devint symptomatique aprks plus de quatre heures. L’apparition au tours de la periode d’observation de bradycardie et d’un bloc auriculo-ventriculaire du premier degre semblait predire la toxicite chez ce malade qui devint hypotendu six heures post-ingestion. Pour les malades qui demeurerent asymptomatiques au tours d’une periode d’observation de 4 heures post-ingestion et dont l’electrocardiogramme emit normal, aucun traitement pour depression cardio-vasculaire tardive ne fut necessaire. Des etudes additionnelles s’imposent afin de determiner si le risque d’apparition tardive de la toxicite apres six heures d’observation asymptomatique est suffisamment faible pour justifier un conge.
0 PERFUSIONS INTRAVEINEUSRS EN MILIEU PRIkHOSPITALIER: SOLUTBS CRISTALLOIDES VERSUS DEXTROSE, Y-A-T-IL UNE DIFFkRBNCE? Sand IC, Jagoda A, Vukich D, pp 803-809. En situation prt-hospital&e, lors du transport de malades atteints de problemes cardiaques ou neurologiques, la perfusion de maintien souvent utilist5e est une solution intraveineuse de 5% de dextrose dans l’eau. Cependant, il existe des indications voulant que les solutions de dextrose soient potentiellement dangereuses et que Ies solutes isotoniques cristalloides soient le liquide de maintien de choix pour le traitement des malades peu importe leur atteinte sous-jacente. Les solutions de dextrose peuvent exacerber les dommages cellulaires ischemiques et ne peuvent &tre utiIiJes pour reanimer Ies malades hypotendus. Les solutes cristalloides ne causent pas de surcharge liquidienne lorsqu’ils sont utilisees a des niveaux de maintien et sont des agents de reanimation efficaces pour le traitement de l’hypotension. L’utilisation d’un seul solute cristalloide en situation pre-hospital&e simplifierait la gestion de l’inventaire et les protocoles de soins, diminuerait les co&s et n’aurait aucun effet negatif sur les soins administres au malade.
0 ETAT DE PRRPARATION EN CAS DE DBSASTRE DES AGENCES DE SOINS A DQMHTLE DANS LE SAN DIEGO COUNTY. Phreaner D, Jacoby I, Dreier S, McCoy N, pp 811-818. Cinquante-trois agences de soins Q domicile de San