Augmentation des ruptures partielles du LCA : étude de 30 cas à deux ans de recul minimum

Augmentation des ruptures partielles du LCA : étude de 30 cas à deux ans de recul minimum

S458 d’une part, l’extrusion méniscale frontale et sagittale, le taux de recouvrement de la greffe sur le cartilage en pourcentage selon un protocole ...

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S458 d’une part, l’extrusion méniscale frontale et sagittale, le taux de recouvrement de la greffe sur le cartilage en pourcentage selon un protocole original, d’autre part. Résultats.— Une résection totale de la greffe et une suture méniscale ont été réalisées au délai moyen de 20 mois dans la série ouvert et une résection totale et une résection partielle de la greffe ont été effectuées au délai moyen de 18 mois dans la série arthroscopique. Les scores IKDC étaient identiques dans les deux groupes (subjectif : 63,75 versus 55,2) (p = 0,3). Le score Koos était identique à l’exception du score qualité de vie plus élevé dans le groupe ciel ouvert (p = 0,042) Le pourcentage moyen d’extrusion méniscale (70,4 versus 52,2) était plus élevé dans la série à ciel ouvert (p = 0,026). Le pourcentage de couverture cartilagineuse par la greffe était équivalent dans les deux séries (28,3 ouvert versus 33,4 arthroscopie) (p = 0,4). Le pincement moyen de l’interligne au recul n’était pas différent (36 % ouvert versus 54 % arthroscopie) (p = 0,6). Discussion.— La technique arthroscopique avec fixation transosseuse permet de limiter l’extrusion méniscale par rapport à la technique à ciel ouvert sans tunnel. Cette constatation ne s’accompagne pas d’une amélioration fonctionnelle contrairement à notre hypothèse de travail. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.10.055 55

Intérêt du battant de cloche comme signe indirect des ruptures partielles du ligament croisé antérieur à l’IRM N. Lefevre , Y. Bohu , J.-F. Naouri , S. Klouche , S. Herman Paris, France Introduction.— La précision de l’IRM dans le diagnostic des ruptures partielles du ligament croisé antérieur (LCA) du genou reste faible. Dans la littérature, la rupture en battant de cloche est peu décrite et souvent associée aux ruptures partielles. Le but principal de l’étude était d’évaluer l’intérêt de ce signe dans le diagnostic des ruptures partielles à l’IRM. Matériels et méthodes.— Une étude rétrospective monocentrique a concerné l’ensemble des patients opérés pour une rupture partielle ou totale du LCA de janvier 2008 à décembre 2009. Tous les patients ont bénéficié d’une IRM préopératoire. À l’IRM, le diagnostic de rupture partielle ou totale du LCA était basé sur l’aspect des faisceaux ligamentaires et la qualité du signal : LCA normal en cas d’hyposignal, rupture partielle en cas d’hypersignal intraligamentaire sur une ou plusieurs coupes successives associé à un aspect concave du faisceau ligamentaire et rupture complète en cas de diastasis, d’arrachement osseux, d’aspect en baïonnette et/ou une vacuolisation (poche liquidienne) intra-ligamentaire. À l’arthroscopie, considérée comme l’examen de référence, chaque faisceau était classé comme étant normal (faisceau intact de l’insertion fémorale à l’insertion tibiale, bien tendu), partiellement rompu (rupture d’une partie des fibres à l’inspection et ligament restant bien tendu) ou rompu (rupture totale et/ou ligament restant distendu visiblement non fonctionnel). L’étude a inclus 312 patients, 83 femmes et 229 hommes âgés en moyenne de 33,3 ± 19,6 ans. L’arthroscopie n’a retrouvé aucun LCA normal, 247/312 (79,2 %) ruptures complètes et 65/312 (20,8 %) ruptures partielles, dont 50/65 (76,9 %) concernant le faisceau antéromédial (AM) et 15/65 (23,1 %), le faisceau postéro-latéral (PL). Résultats.— À l’IRM préopératoire, un diagnostic de rupture a été posé chez l’ensemble des patients. Le signe du battant de cloche a été retrouvé à l’IRM chez 14 sur 312 patients. Il a concerné 13,8 % (9/65) des ruptures partielles, toutes du faisceau AM, et 2 % (5/247) des ruptures totales, p < 0,0001. Sans signe du battant de cloche, l’IRM a diagnostiqué une rupture partielle dans 15/65 cas (Sensibilité IC95 % 23,1 ± 10 %) et avec battant de cloche dans 23/65 cas (Sensibilité IC95 % 35,4 ± 11 %), p = 0,08.

Discussion.— À l’IRM, l’association du signe du battant de cloche aux critères diagnostiques radiologiques habituels a amélioré la sensibilité de cet examen. Ce signe est évocateur d’une rupture partielle mais son absence ne permet pas d’exclure ce diagnostic. Dans cette étude, ce signe était associé uniquement aux ruptures du faisceau AM. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.10.056 56

Reconstruction isolée du faisceau postéro-latéral dans les ruptures partielles du LCA : Évaluation IRM et clinique d’une série de 40 patients à un recul moyen de 24 mois P. Archbold , Y. Carrillon , P. Chambat , J. Clechet , R. Zayni , B. Sonnery Cottet Lyon, France Objectif.— L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et le taux de survie des greffes des reconstructions isolées du faisceau postéro-latéral du LCA en préservant le faisceau antéromédial. Matériels et méthode.— Quarante patients on été inclus dans cette étude prospective et ont bénéficié d’une reconstruction isolée du faisceau postéro-latéral. Une greffe de demi-tendineux doublé ou triplé a été utilisée pour toutes les reconstructions. Le tunnel fémoral a été réalisé de dehors en dedans. L’évaluation clinique comprenant une mesure à l’arthromètre de la laxité différentielle, une évaluation IKDC et les scores de Lysholm et Tegner a été réalisée en préopératoire et avec un recul moyen de 2,2 ans (min : 1,2 ; max : 3,33). Tous les patients ont eu une IRM à la dernière revue en utilisant des coupes sagittales et coronales. La présence du faisceau antéromédial, la continuité des greffes et l’intensité de leur signal ont été évalués par deux radiologistes indépendants. Le SNQ (Signal Noise Quotient) a été calculé pour obtenir une mesure quantitative normalisée de l’intensité du signal. L’élargissement des tunnels osseux a été évalué par mesure digitale de la plus grande largeur perpendiculaire à l’axe du tunnel, puis en comparant cette valeur au diamètre de perc ¸age peropératoire des tunnels. Résultats.— À la dernière revue, 62,5 % des patients étaient classés A, et 37,5 % B au score IKDC contre 2,5 % classés D, 40 % C et 57,5 % B en préopératoire. La laxité différentielle moyenne était de 1,6 mm (min : —1 mm ; max : 4 mm) contre 5 mm (min : 4 mm ; max : 10 mm) en préopératoire. Le score moyen de Lysholm était de 94,3 contre 60,6 en préopératoire. Le niveau d’activité de Tegner était de 6,8 avant l’accident, et de 6,4 à la dernière revue. À l’examen IRM, 39 greffes sur 40 (97,5 %), étaient continues avec un SNQ moyen de 4,2 (min : 1,2 ; max : 14,6). Le faisceau antéromédial préservé à la chirurgie était visible dans 88 % des cas. La différence moyenne entre le diamètre de perc ¸age des tunnels et leurs diamètres mesurés sur IRM à la dernière revue étaient 1,1 mm pour le tunnel tibial (min : —1 ; max : 5 mm) et de 0,7 mm (min : —1 ; max : 4 mm) pour le tunnel fémoral. Discussion.— Les résultats cliniques de cette série sont encourageants. À un recul moyen de 2,2 ans, toutes les greffes étaient viables sauf une. Aucun élargissement majeur de tunnel n’a été observé avec cette greffe anisométrique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.10.057 57

Augmentation des ruptures partielles du LCA : étude de 30 cas à deux ans de recul minimum A. Viste a , R. Desmarchelier a , R. Testa b , L. Chèze b , B. Moyen a , M.H. Fessy a a Pierre-Bénite, France b Bron, France

Recueil des communications particulières. Congrès de la Société franc ¸aise d’arthroscopie, Lille, décembre 2012 Introduction.— La rupture traumatique d’un des deux faisceaux du LCA permet d’envisager une reconstruction du seul faisceau lésé (« augmentation » du LCA). Le but était d’analyser les résultats de cette technique à deux ans minimum de recul. Trente patients (22 hommes, huit femmes) d’âge moyen 29 ans avec un IMC de 23 kg/m2 , présentant une rupture partielle du LCA, ont été opérés dans notre service. Matériel et méthodes.— Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique. Les interventions étaient réalisées sous arthroscopie par une technique du tunnel fémoral borgne avec un transplant de tendon rotulien (n = 20) ou de la patte d’oie (n = 10). Une arthroscopie première était toujours réalisée, afin de confirmer la rupture partielle et décider du calibre du transplant à prélever. Les suites opératoires étaient standardisées. Les patients ont été revus avec le même protocole d’évaluation fonctionnelle (scores IKDC, KOOS, Lysholm-Tegner, SF12), clinique (ressaut, test de Lachman-Trillat), arthrométrique (KT-2000) et radiologique (tiroir antérieur, IRM). Une analyse statistique à l’aide d’un test de Mann-Whitney a été réalisée (risque alpha = 0,05). Résultats.— Vingt-cinq patients ont été revus au recul moyen de 3,4 ans (2,6—4,4). Le score de Lysholm moyen était de 94,3 et le Tegner de 7,2. Le score IKDC subjectif était de 87,9 (84 % excellent et bon). Le score KOOS était de 91,5 (92 % excellent et bon). Aucun ressaut n’était retrouvé au dernier recul. La laxité différentielle diminuait de 5,2 mm avant à 0 mm au dernier recul (p = 0,002). Les lésions associées étaient des lésions des ménisques (46 %) et 20 % de lésions cartilagineuses. Deux complications ont été rapportées (phlébite, neuro-algodystrophie). Discussion.— Les résultats au dernier recul sont globalement satisfaisants avec 80 % de reprise du sport au même niveau ou légèrement inférieur. Il n’y a pas de consensus actuel sur le traitement des lésions partielles du LCA. L’augmentation permettrait de préserver la vascularisation et l’innervation des fibres restantes ainsi que du transplant. L’augmentation du LCA semble constituer un traitement de choix des ruptures partielles du LCA. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.10.058 58

Arthrites septiques post-ligamentoplasties du ligament croisé antérieur A. Bertani , F. Chauvin , R. Gorioux , G. Greff , F. Rongieras Lyon, France Introduction.— L’arthrite septique post-ligamentoplastie du ligament croisé antérieur constitue une complication rare de cette chirurgie arthroscopique. Elle présente toutefois une morbidité non négligeable engageant le résultat fonctionnel. Le but de notre étude est d’évaluer l’incidence, la démarche diagnostique, les modalités thérapeutiques ainsi que les résultats fonctionnels de cette complication. Matériels et méthodes.— Cette étude rétrospective depuis 2002 évalue huit cas d’arthrite septique post-ligamentaplastie du LCA. L’évaluation fonctionnelle a été réalisée avec le score IKDC. Résultats.— Notre série de huit patients comporte uniquement des hommes, l’âge moyen était de 28,9 ans et sept patients ont bénéficié d’une ligamentoplastie par DIDT contre une par plastie au tendon rotulien. Tous ont bénéficié de prélèvements bactériologiques initiaux et d’un lavage arthroscopique précoce dans les 48 heures suivant le diagnostic. Tous les transplants ont pu être conservés. Une raideur moyenne de 9◦ a été retrouvée, aucun patient n’a pu retrouver son niveau d’activité sportive antérieur (IKDC B). Discussion.— L’arthrite septique post-ligamentoplastie du LCA constitue une complication rare et grave qui nécessite un diagnostic et un traitement urgent dont les diverses modalités sont maintenant de mieux en mieux codifiées. Le respect de cette prise

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en charge rapide et agressive permet des résultats fonctionnels satisfaisants. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.10.059 59

Peut-on utiliser un transplant (ischiojambiers), tombé accidentellement au sol, après l’avoir désinfecté ? À propos d’une étude expérimentale prospective et comparative de 16 cas J. Danis , F. Bazile , C. Choufani , D. Ollat , G. Versier Paris, France Introduction.— La prise en charge des contaminations accidentelles du transplant dans la chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) n’est pas codifiée. Certains « désinfectent » la greffe et l’implantent comme prévu. D’autres préfèrent utiliser une autre greffe. En l’absence d’allogreffe et compte tenu de la morbidité d’un nouveau prélèvement, il se pose la question de la désinfection du transplant tombé au sol ? Nous avons donc étudié le taux de contamination du transplant tombé au sol et l’efficacité de trois solutions antiseptiques d’usage commun au bloc opératoire. Matériels et méthodes.— Sur 16 reconstructions du LCA par ischiojambiers réalisées dans notre service, une partie du transplant était prélevée. Ce prélèvement était divisé en cinq fragments. Le premier fragment restait sur la table : groupe témoin (T), Les quatre autres étaient jetés au sol pendant 15 secondes. Chaque fragment était récupéré et baigné dans une solution antiseptique selon la répartition suivante : Groupe 1 : chlorexhidine ; groupe 2 : bétadine ; groupe 3 : dakin. Le quatrième (groupe 0) n’était pas traité. Un écouvillonnage du sol était réalisé pour évaluer la contamination de celui ci. Tous les fragments ont été envoyés pour analyse bactériologique avec culture sur sept jours. Résultats.— L’écouvillon du sol a poussé 15 fois sur 16 (93,8 %). Les pièces du groupe non traité (0) étaient contaminées sept fois sur 16 (43,8 %). Les taux de contamination étaient : pour le groupe 1 : une fois sur 16 (6,3 %), pour le groupe 2 : 0 fois sur 16 (0 %), pour le groupe 3 : trois fois sur 16 (18,8 %). Discussion.— Il n’existe que trois articles référencés sur le sujet. L’étude comparative proposée n’a jamais été publiée. Le transplant tombé au sol se contamine dans moins de 50 % des cas. Cela est légèrement inférieur au taux déjà publié. Le « lavage » par une solution antiseptique réduit fortement ce taux. L’efficacité des antiseptiques n’est pas identique selon les produits. La solution de bétadine semble être la plus efficace sans être statistiquement supérieure aux autres solutions. Il n’existe quasiment aucun support scientifique pouvant établir l’efficacité d’une désinfection d’un transplant tombé au sol. Sur le plan médico-légal cette attitude peut être donc critiquée. Néanmoins, notre étude montre que la contamination est loin d’être systématique et la désinfection iodée (bétadine) semble très efficace. Ces résultats devront être néanmoins confirmés avec une série plus importante. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2012.10.060

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Évaluation de la longueur du tendon du semi-tendineux en fonction de paramètres cliniques. Analyse et application clinique T. Williams , P. Colombet Bordeaux-Mérignac, France Introduction.— L’utilisation du seul tendon du semi-tendineux dans les reconstructions du LCA est de popularité croissante. Il peut dans ce contexte se poser le problème de la longueur du tendon pour obtenir une fixation suffisante dans les tunnels. Il en est de même