AVC ischémique aigu révélant un méningiome du clivus sphénoïdal envahissant le polygone de Willis

AVC ischémique aigu révélant un méningiome du clivus sphénoïdal envahissant le polygone de Willis

10 Congrès SFNR 2016 un cas d’une patiente de 8 ans chez qui on a diagnostiqué une HL à localisation lombaire. Observation Il s’agit d’une jeune fill...

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Congrès SFNR 2016

un cas d’une patiente de 8 ans chez qui on a diagnostiqué une HL à localisation lombaire. Observation Il s’agit d’une jeune fille âgée de 8 ans sans antécédents particuliers, qui a présenté depuis presque une année des lombalgies progressives qui se sont aggravées récemment devenant rebelles aux traitements antalgiques. À l’examen clinique on note une raideur lombaire, avec une paraparésie spastique et des réflexes ostéotendineux vifs aux membres inférieurs, ainsi qu’un Babinski bilatéral. Le reste de l’examen est sans particularité. Une IRM dorsolombaire a été réalisée vu les signes d’appel neurologiques. Résultats L’IRM a révélé un aspect angulé du rachis dorsolombaire avec un tassement important de L1 en iso-T1, hyper-T2 respectant les disques intervertébraux réalisant l’aspect typique de vertebra plana avec recul du mur postérieur, refoulement et compression du cône médullaire sans signes de souffrance médullaire. La séquence T1 Gado a montré une épidurite étagée avec une infiltration des parties molles et fuseaux périvertébraux. Vu la panoplie des diagnostics différentiels, une biopsie a été réalisée confirmant le diagnostic d’HL. Conclusion L’HL est une maladie ubiquitaire bénigne polymorphe. L’atteinte isolée du rachis lombaire chez l’enfant est rare. Elle respecte souvent le mur postérieur. Notre observation présente un cas rare d’HL lombaire révélé par une compression du cône médullaire avec signes neurologiques chez une jeune fille. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2016.01.074 P-28

Infarctus bithalamo-mésencéphalique par occlusion de l’artère de Percheron Charaf Tilfine ∗ , Ouidad Azdad , Youssef Omor , Touria Amil , Bouchaib Radouane Service d’imagerie médicale, hôpital militaire Mohammed V, université Mohammed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Tilfine) Introduction L’infarctus bithalamique est rare. Il est en rapport avec l’occlusion d’un tronc commun pour les artères thalamiques paramédianes, appelé aussi artère de Percheron. C’est une variante anatomique du réseau vasculaire thalamo-mésencéphalique. Le tableau clinique est très polymorphe en raison de la variabilité anatomique des territoires vasculaires et de la variabilité interindividuelle d’extension des territoires infarcis. Nous rapportons un cas d’infarctus bithalamo-mésencéphalique illustrant la place de l’IRM dans l’établissement du diagnostic. Observation Il s’agit d’un patient âge de 55 ans, connu tabagique chronique et suivi pour une HTA et une cardiopathie ischémique, qui a été admis aux urgences pour troubles de conscience d’installation aiguë, avec à l’examen clinique un GCS à 6, une TA à 15/10 cmHg, un trouble oculomoteur avec paralysie de la verticalité et myosis bilatéral aréactif. La biologie ainsi que l’ECG étaient normaux. Un scanner cérébral réalisé est revenu normal. Une IRM encéphalique a été demandée. Résultats L’IRM a montré un hypersignal modéré bithalamomésencéphalique en T2 et FLAIR avec hypersignal Diffusion franc sans effet de masse ni œdème périlésionnel. La séquence ARM 3D-TOF n’a pas révélé d’anomalie vasculaire. Le diagnostic d’AVC ischémique bithalamo-mésencéphalique par occlusion de l’artère de Percheron a été retenu vu le contexte clinique et la topographie bilatérale et symétrique des lésions. L’évolution était favorable par le retour progressif de la conscience et la disparition du trouble oculomoteur.

Conclusion L’infarctus bithalamique par occlusion de l’artère de Percheron se présente sous la forme d’un tableau clinique très variable. La confusion avec un diagnostic d’intoxication, d’AVC vertébrobasilaire ou d’hémorragie est possible. Ainsi, la connaissance de cette variante anatomique permettra de comprendre l’imagerie et de poser le diagnostic. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2016.01.075 P-29

AVC ischémique aigu révélant un méningiome du clivus sphénoïdal envahissant le polygone de Willis Charaf Tilfine ∗ , Radia Chibli , Youssef Omor , Touria Amil , Bouchaib Radouane Service d’imagerie médicale, hôpital Militaire Mohammed V, université Mohammed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Tilfine) Introduction Les méningiomes pétroclivaux représentent 6 à 15 % des tumeurs de l’angle pontocérébelleux et 3 à 10 % des méningiomes de la fosse cérébrale postérieure. Ils sont insérés sur une petite surface d’élection entre le conduit auditif interne, la pointe du rocher le long du sinus pétreux supérieur et les 2/3 supérieur du clivus. Nous présentons un cas de méningiome du clivus chez une femme de 70 ans, découvert fortuitement après une exploration d’un AVC ischémique à la phase aiguë. Observation Il s’agit d’une patiente âgée de 70 ans, conne hypertendue sous traitement, et suivie pour une cardiopathie ischémique, qui accusait depuis deux ans des névralgies faciales gauches, avec des céphalées progressives. Admise aux urgences pour une perte de connaissance brutale, l’examen neurologique a révélé une hémiplégie droite avec participation faciale. Une IRM cérébrale a été réalisée. Résultats L’IRM cérébrale a montré une plage d’AVC ischémique aigu en hypersignal T2, FLAIR et diffusion au niveau du territoire de l’artère sylvienne gauche. Il s’y associe une découverte fortuite d’un processus tissulaire extra-axial, à large base d’implantation méningée au niveau du clivus, latéralisé à gauche en isosignal T1, hyper-T2 et diffusion, rehaussé de fac ¸on intense après injection de gadolinium, mesurant 60 mm 33 mm × 18 mm de diamètre transverse en faveur d’un méningiome du clivus. Il refoule le tronc cérébral en arrière, englobe les artères communicantes postérieures, l’artère carotide interne gauche ainsi que l’artère cérébrale postérieure gauche. La patiente s’est adressée en neurologie pour prise en charge de son AVC ischémique. Conclusion Les méningiomes pétroclivaux sont rares. Leur développement lent et progressif retarde le diagnostic. Le tableau clinique varie selon leur volume et leur topographie. L’imagerie (TDM et IRM) joue un rôle primordial dans la démarche diagnostique et thérapeutique. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2016.01.076 P-30

Réseaux neuronaux de la mémoire de travail en fonction de la complexité et des processus de traitement de l’information chez des individus âgés Céline Charroud 1,2,∗ , Jason Steffener 3 , Emmanuelle Le Bars 2 , Jeremy Deverdun 2,4 , Alain Bonafe 2 , Meriem Abdennour 5 ,