Communications
58s
Bilan A 1 an de la consultation
des foudroybs
J Cabane Les consequences a moyen et long termes des foudroiements non mortels sont ma1 connues et la prise en charge de ces patients deticiente. Nous avons cr& lapremiere consultation specialisee de ce type a Paris en 1997 pour combler ces deux manques. Vingt patients foudroyts ont fait appel a nous : 11 au cows de consultations directes et neuf par telephone. I1 s’agissait de 11 hommes et de neuf femmes ages de 21 a 85 ans ; 13 ont &tC foudroyes directement, dont un a deux reprises, et sept ont et6 exposes de pres a la foudre sans &tre foudroyes strict0 sensu. Les consequences initiales ont CtC : - parmi les 13 directement foudroyes : quatre arrets circulatoires reanimes ; quatre hypoacousies, une surdite totale, deux vertiges vrais ; une hemiplegie, une paralysie des membres inferieurs, une atteinte des plexus brachiaux, une strie de crises convulsives, un Cblouissement, une quadranopsie, une rhabdo-
Pertes de connaissance
: I’interrogatoire
myolyse, deux bmlures cutant% Ctendues et deux pertes de connaissance benignes. - parmi les sept non directement foudroyes : trois syndromes de stress post-traumatique, deux troubles somatoformes, une mutite, un blast avec volet thoracique andrieur et deux surdit&s + acouphenes. A long terme, les syndromes de stress post-traumatique dominent (sept) ainsi que les troubles auditifs (quatre hypoacousies et un acouphene) associes a un fatras de sequelles diverses necessitant une prise en charge (< a la carte >>. Au total, la creation de cette consultation comble un reel manque en apportant a un petit groupe de patients handicaPCS une prise en charge specifique typiquement interniste. Elle permet des progres clans la connaissance de ces lesions ma1 connues. Ceci s’inscrit dans un travail national de recensement, de sensibilisation et de prise en charge des foudroiements. Service de mbdecine Faubourg-Saint-Antoine,
inteme. AP-HP, h&ita/ 75571 Paris cedex
Saint-Antoine, 72, France
184, rue du
permet-il d’orienter le diagnostic ?
N Kadri’, P Chassagne’, M Bouaniche’, A Jego’, I Landrin’, ND Manchon’, J Benichou’, J Doucet’, E Bercoff’ Le diagnostic d’une perte de connaissance (Pdc) repose sur l’interrogatoire qui oriente la strategic des examens complementaires. Le but de ce travail Ctait de valider en termes de sensibilite (Se) et de specificit (Sp) un interrogatoire standardisk destine a rechercher l’etiologie d’une Pdc. Mirhode : Cent malades (8ge moyen 82 f 5 ans) hospitalises pour Pdc breve ont 6tC interroges a l’aide d’un questionnaire standardise (43 items) Ctabli sur la base des donnees de la litterature. L’examen orientait la realisation d’examens compltmentaires pour rechercher l’etiologie de la Pdc (ex : holter, tilt test, massage du sinus carotidien, EEG...). A I’issue du bilan, les malades Ctaient repartis en trois groupes (Gr) : - Gr I : 34 malades avec Pdc secondaire a un trouble du rythme cardiaque ; - Gr II : 25 malades avec Pdc secondaire a une crise d’epilepsie gCnCralisCe ; - Gr III : 41 malades avec Pdc de cause inexpliquee (bilan compltmentaire non contributit).
Analyse statistique : calcul de la Se et de la Sp des parametres, puis comparaison multiparametrique. R13ultuts et discussion : /l) dans le Gr I : quatre signes ont une Se 0,5, parmi lesquels on retrouve : un antecedent de trouble du rythme cardiaque (palpitations, ou impression d’arret cardiaque) (Se : 0,75) et un antecedent d’HTA (Se : 0,54) ; /2) dans le Gr II : six signes ont une Se 0,5, avec par exemple une amnesic (< postcritique >>(Se : 0,6), un &at de somnolence prolong6 suivant la Pdc (Se : 0,59) et une impression de
de g&ontologie,
2biostatistique.s,
Rev Mid
lnterne
CHU,
76031
1998 ; 19
Rouen
Suppl 1