Brucellose vertébrale : prise en charge neurochirurgicale

Brucellose vertébrale : prise en charge neurochirurgicale

440 Société de Neurochirurgie de Langue Franc¸aise. Réunion annuelle de Paris (26–28 novembre 2012) / Neurochirurgie 58 (2012) 409–450 également une...

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Société de Neurochirurgie de Langue Franc¸aise. Réunion annuelle de Paris (26–28 novembre 2012) / Neurochirurgie 58 (2012) 409–450

également une bonne stabilité avec un risque de blessure vasculaire moindre. Ces deux techniques représentent pour nous le meilleur compromis entre stabilité et sécurité comparées aux autres techniques. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.100 Affiché-P38

Les tuberculomes intra-duraux et extramédullaires : à propos de trois cas S. Kinata-Bambino , E. Ait Benhaddou , G. Mpandzou , L. Lachhab , L. El Mesnaoui , W. Regragui , A. Benomar , M. Yahyaoui Service de neurologie B et de neurogénétique, hôpital des spécialités, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc Introduction.– Les tuberculomes intra-duraux extra-médullaires sans lésions osseuses associées constituent une complication rare de la tuberculose du système nerveux survenant au cours du traitement antituberculeux. Nous rapportons les modalités thérapeutiques et évolutives de trois patients immunocompétents. Matériel et méthode.– Nous avons colligé sur une période de quatre ans, trois observations d’un homme et deux femmes âgés respectivement de 18, 26 et 40 ans. Résultats.– Les trois patients ont présenté un tableau de compression médullaire d’installation aiguë au décours d’une méningo-encéphalite (deux patients) et d’une péritonite tuberculeuse. L’IRM médullaire a mis en évidence des tuberculomes intra-duraux extra-médullaires dorsaux associés à une arachnoïdite sans lésions osseuses. Tous ont bénéficié de la poursuite du traitement antituberculeux avec adjonction d’un bolus de méthylprednisolone 180 mg trois fois par jour durant cinq jours, relayé par prednisone per os à 1 mg/kg par jour sevré progressivement sur deux mois et d’une kinésithérapie. L’évacuation chirurgicale a été réalisée chez une patiente. L’évolution est marquée par une récupération neurologique permettant la marche avec un recul respectif de 12, 32 et quatre mois. Conclusion.– Les tuberculomes intra-duraux extra-médullaires représentent une complication rare de la tuberculose neuroméningée constituant une réaction paradoxale au traitement antituberculeux. Ils correspondent à une collection sous-durale longitudinale de siège postérieur plus souvent dorsal refoulant la moelle épinière. L’IRM médullaire est la clé du diagnostic en permettant d’apprécier le niveau de compression et de souffrance médullaire. La poursuite du traitement antituberculeux et l’adjonction des corticoïdes sont la thérapeutique de base. La chirurgie est réservée aux formes collectées évolutives malgré le traitement médical. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.101 Affiché-P39

Spondylodiscite : à propos de 23 cas N. Abdessamad , Z.E.A. En-Nhaili , M. Dianka , A. El Azhari Service de neurochirurgie, Casablanca, Maroc Introduction.– Le mal de Pott qui correspond à la localisation du processus infectieux tuberculeux sur un ou plusieurs ensembles disco-vertébraux, reste une affection fréquente au Maroc. Matériel et méthode.– Nous rapportons dans cette étude les résultats de l’analyse de 23 cas colligés dans le service de neurochirurgie de Casablanca sur une période de cinq ans étalée de 2007 à 2011. Le diagnostic de mal de Pott a été retenu sur l’examen anatomopathologique du prélèvement opératoire chez tous les patients. Résultats.– L’âge moyen de nos patients est de 48,9 ans, une légère prédominance féminine a été notée avec un sex-ratio de 1,09. Une paraplégie complète a été notée chez cinq patients, quatre patients avaient une paraparésie. La raideur rachidienne était constante chez tous les malades. La TDM a été réalisée chez 22 patients. L’IRM a été réalisée chez tous nos patients. Tous nos malades ont

bénéficié d’un traitement anti-bacillaire. Vingt de nos patients (86,9 %) ont bénéficié d’un traitement chirurgical : cinq ont bénéficié d’un abord antérieur, 12 ont bénéficié d’un abord postérieur, alors que trois de nos patients ont été traités orthopédiquement. L’évolution a été jugée meilleure chez 18 de nos patients, alors que cinq de nos patients ont gardé un déficit moteur. Conclusion.– Le mal de POTT reste une affection fréquente au Maroc, dont le pronostic reste meilleur en cas de prise en charge adéquate et à temps. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.102 Affiché-P40

Brucellose vertébrale : prise en charge neurochirurgicale H. Abou Dargham , F. Abou Fakhr , R. Moghnieh Hôpital Ain Wazein, Ain Wazein, Liban Introduction.– Les auteurs rapportent 20 cas de brucellose vertébrale, huit femmes et 12 hommes, diagnostiqués et traités par la même équipe. Les signes et symptômes évoluaient depuis 20 jours à quatre mois, la moyenne étant 70 jours. Le tableau clinique variait selon la localisation et la précocité diagnostique, allant d’un simple syndrome subfébrile, douleurs rachidiennes surtout la nuit, à une atteinte neurologique sévère. Matériel et méthode.– Quatre cas ont été opérés, soit 20 % de la série, dont trois cas pour empyème extra-dural de la queue de cheval et un cas de biopsie transcutanée sous fluoroscopie à cause de la négativité des tests biologiques. Résultats.– L’atteinte osseuse nécessitait six semaines de triantibiothérapie qui a permis de guérir tous les patients. Le rôle de neurochirurgien reste primordial dans le traitement de cette pathologie infectieuse. Il sera présenté l’imagerie des quatre patients opérés. Complication.– La brucellose reste une pathologie rare dans les pays développés et cela à cause de sa transmission, essentiellement, par le biais des produits laitiers crus, surtout des chèvres sans négliger les autres causes. La chirurgie est nécessaire dans les cas avec complications neurologiques importantes. Son diagnostic précoce est primordial pour éviter les complications majeures. Il est simple dans les plupart des cas. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.103 Affiché-P41

Profil histologique des compressions médullaires en milieu tropical S.M. Ouldsalihy , A. Moctar , S. Memmou , K.A. Salem , E. Sid’Ahmed , M.M. Vall , S.A. Mogueya , C. Né Service de neurochirurgie, centre hospitalier de Nouakchott, BP 612, Nouakchott, Mauritanie Introduction.– La compression médullaire est une urgence diagnostique et thérapeutique. En milieu tropical, vu les difficultés d’accès aux soins, le diagnostic est souvent tardif. Le but de ce travail est de mettre en évidence les particularités étiologiques de la compression médullaire en Afrique subsaharienne. Matériel et méthode.– Il s’agit d’une étude rétrospective de dossiers de malades opérés au CHN de Nouakchott, sur une période de dix ans, pour compression médullaire non traumatique et non dégénérative, et ayant eu un diagnostic histologique. Résultats.– Deux cent quatre-vingt-quinze cas ont été colligés entre janvier 2002 et décembre 2011. L’âge moyen est de 49 ans (trois à 80 ans). Il existe une prédominance masculine nette. Le diagnostic clinique était souvent aisé vu que les patients arrivent à la phase d’état. L’IRM est l’examen de choix mais pas toujours faisable. Deux cent cinquante-six de nos patients avaient une compression épidurale (87 %) avec prédominance des causes infectieuses. Dans 33 cas (11 %), le siège était intra-dural extra-médullaire et