Présentations affichées / Médecine Nucléaire 42 (2018) 159–181
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été déclarée dans la majeure partie des cas 6 mois après le traitement par l’iode 131. Conclusion Les cancers différenciés de la thyroïde associés à la thyroïdite lymphocytaire, bien que sur un échantillon petit, se présentent sans métastase avec un pronostic favorable. Mots clés Cancer différencié de la thyroïde ; Papillaire ; Pronostic ; Irathérapie Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2018.03.080 P 26
Cancer vésiculaire sur thyroïde ectopique basilinguale (À propos d’un cas et revue de la littérature) S. Choukry 1,∗ , J. Benouhoud 1 , K. Choukry 2 , H. Aschawa 1 , A. Guensi 1 Médecine nucleaire, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 2 Orl, 20 août, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Choukry)
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La présence de tissu thyroïdien en situation ectopique résulte d’une anomalie de développement embryologique et/ou de la migration de l’ébauche thyroïdienne. La survenue d’un carcinome vésiculaire en son sein est rarissime. Le but de ce travail est de rapporter un cas de carcinome vésiculaire sur une thyroïde ectopique basilinguale. Une patiente de 55 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, a consulté suite à l’installation progressive d’une dysphonie associée à une dysphagie. L’IRM cervico-faciale a objectivé une volumineuse masse tissulaire bombant dans l’oropharynx. Une scintigraphie thyroïdienne a montré l’absence de captation en regard de la loge thyroïdienne, associée à une fixation assez intense haut située en regard de la base de la langue. L’indication d’une exérèse chirurgicale a été posée. La patiente a bénéficié d’une tumorectomie par voie cervicale antérieure médiane (sus-hyoïdienne) en regard de la masse. L’examen histologique a confirmé la nature thyroïdienne de la masse avec présence d’un carcinome vésiculaire sans effraction capsulaire ni emboles vasculaires. La chirurgie a été complétée par une irathérapie ablative (3,7 GBq d’iode 131) avec des suites initialement simples. Le bilan d’efficacité à six mois a objectivé un taux de thyroglobuline inférieur à un et une scintigraphie corps entier sans anomalie. Mots clés Cancer différencié de la thyroïde ; Cancer ORL Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2018.03.081 P 27
Cancer de la thyroïde chez des patientes antérieurement traitées pour cancer de sein S. Choukry 1,∗ , J. Benouhoud 1 , K. Choukry 2 , H. Aschawa 1 Médecine nucleaire, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 2 Médecine nucleaire, 20 août, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Choukry)
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Introduction Au Maroc, le cancer du sein constitue un véritable problème de santé public, il représente le cancer le plus fréquent chez la femme et cause un nombre important de décès du fait du retard diagnostique. Par contre, le cancer de la thyroïde est relativement rare et de bon pronostic, avec une prédominance féminine. Le but de cette étude est de décrire les caractéristiques des patientes admises pour un cancer différencié de la thyroïde et traitées auparavant pour un cancer du sein. Matériel et méthodes L’étude a inclus toutes les patientes admises entre janvier 2010 et décembre 2016 au service de médecine nucléaire du CHU Ibn Rochd de Casablanca pour cancer différencié de la thyroïde et qui ont été traitées pour cancer du sein. Parmi les 1700 cas étudiés, 7 patientes avaient un antécédent de cancer du sein.
Résultats Tous les cas retrouvés étaient de sexe féminin, d’âge variant de 39 à 70 ans, avec une moyenne d’âge de 52,3 ans, dont 3 patientes atteintes de cancers du sein avant 50 ans. Les patientes ont été traitées pour leur cancer du sein et considérées guéries. Deux patientes présentaient des microcarcinomes papillaires, trois carcinomes papillaires de variante vésiculaire et deux carcinomes papillaires de variante oncocytaire. Discussion Plusieurs études intéressant l’association de cancer du sein et de la thyroïde définissent des critères de risque potentiel de développer un cancer de la thyroïde après un cancer du sein, et incitent une vigilance chez ce groupe de patientes. Conclusion Bien qu’aucune confirmation des études réalisées dans ce sens n’a été faite, il semble y avoir une relation étroite entre l’incidence du cancer du sein et de la thyroïde rendant souhaitable un suivi régulier de ces patientes. Mots clés Cancer du sein ; Cancer différencié de la thyroïde Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2018.03.082 P 28
Évolution des maladies de Basedow après irathérapie (à propos de 78 cas) S. Choukry 1,∗ , J. Benouhoud 1 , K. Choukry 2 , H. Aschawa 1 , A. Guensi 1 Médecine nucleaire, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 2 ORL, 20 août, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Choukry)
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Introduction La maladie de Basedow est la cause la plus fréquente d’hyperthyroïdie, c’est une endocrinopathie se caractérisant par la production anormale d’anticorps dirigés contre les cellules folliculaire de la thyroïde. La problématique de cette pathologie étant le choix de traitement devant l’absence d’un consensus standardisé, il peut reposer soit sur un traitement médical, chirurgical ou par iode radioactif (irathérapie). Le but de ce travail est d’évaluer la réponse thérapeutique de la maladie de Basedow par l’iode 131 par une étude réalisée sur 78 patients. Patients et méthodes Notre étude a porté sur 78 patients admis en service de médecine nucléaire du CHU Ibn Rochd de Casablanca pour irathérapie entre janvier 2010 et décembre 2017. L’âge moyen des patients était de 40,5 ans. Le sex-ratio F/H était de 4. Le diagnostic de la maladie de Basedow était retenu sur les données cliniques notamment l’asthénie, les troubles du sommeil, l’amaigrissement et l’exophtalmie, l’examen clinique retrouvant un goitre diffus, le bilan biologique montrant une hyperthyroïdie franche (T4 augmentée et une TSH basse voir indétectable) et une scintigraphie thyroïdienne retrouvant un goitre diffus à fixation intense et homogène et un taux de captation élevé. Tous les patients ont rec¸u une dose d’irathérapie à l’iode 131 comprise entre 10 et 18 mCi après un arrêt d’au moins 7 jours de leurs ATS. Une scintigraphie post-irathérapie réalisée 24 à 48 heures après l’ingestion de l’iode a été réalisée. Un rendez-vous a été donné aux patients 3 mois plus tard avec un bilan biologique de contrôle comprenant un dosage de T4 et TSH. Résultats La scintigraphie post-irathérapie retrouve une hyperfixation intense et diffuse de l’ensemble du tissu thyroïdien. Le bilan biologique de contrôle réalisé 3 mois plus tard retrouve une euthyroïdie chez 48 patients (soit 61 %), une hypothyroïdie chez 11 patients (soit 14 %) et une hyperthyroïdie chez 19 patients (soit 25 %). Le bilan biologique 12 mois après l’irathérapie retrouve une athyroïdie chez 40 patients (soit 51 %), une hypothyroïdie chez 16 patients (soit 21 %) et une hyperthyroïdie chez 22 patients (soit 28 %). Conclusion Malgré l’efficacité de l’irathérapie comparée aux ATS, ils sont toujours proposés en première intention. Elle n’est proposée qu’en cas d’échec du traitement médical, d’inobservance de traitement ou d’intolérance aux ATS. Ce traitement reste facilement réalisable, peu onéreux et efficace. Mots clés 131I ; Traitement ; Irathérapie Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.mednuc.2018.03.083