Cancer vulvaire : expérience du centre hospitalier universitaire Lyon Sud

Cancer vulvaire : expérience du centre hospitalier universitaire Lyon Sud

732 Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759 Conclusion Malgré un taux correct de stérilisation des pièces opératoires, le taux de survie gl...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759

Conclusion Malgré un taux correct de stérilisation des pièces opératoires, le taux de survie global à 5 ans demeure décevant. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.050 P50

Cancer vulvaire : expérience du centre hospitalier universitaire Lyon Sud

Z. Bennani , S. Yossi ∗ , Z. Youbi , F. Safini , P. Arnaud Coffin CHU Lyon Sud, Pierre-Bénite, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Yossi) Objectif de l’étude Le cancer vulvaire est une maladie rare affectant principalement les personnes âgées. Nous avons effectué une étude rétrospective pour évaluer nos pratiques et déterminer les facteurs pouvant influer sur la survie globale et le contrôle locorégional. Patients et méthode Nous avons inclus 63 patientes d’âge médian de 74 ans (46–99) atteintes majoritairement d’un carcinome épidermoïde vulvaire (98 %). La taille tumorale médiane était de 3 cm (1–14) et le stade selon la classification internationale de Gynécologie obstétrique (FIGO) majoritairement 1 ou 2 (82 %). Treize patientes (20 %) ont été prises en charge en situation de récidive locale après chirurgie première. Quarante sept patientes (74 %) ont bénéficié d’un traitement chirurgical avec un curage ganglionnaire (68 %) avant la radiothérapie, avec des marges de résection principalement R1 (85 %). Les techniques d’irradiation étaient une radiothérapie conformationnelle (75 %), avec modulation d’intensité (17 %), une curiethérapie exclusive (5 %), une association de radiothérapie et de curiethérapie (3 %). Une chimiothérapie concomitante a été délivrée à sept patientes. Résultats Le suivi médian était de 4 ans. Les taux de survie globale à 2 et 5 ans étaient respectivement de 91 % et 86 %, ceux de contrôle locorégional à 2 et 5 ans de 73 % et 68 %. Une atteinte ganglionnaire au curage a été objectivée chez 16 patientes. Vingt cancers (32 %) ont récidivé après le traitement. Une récidive locorégionale, une évolution métastatique ont respectivement été notées chez 17 et trois patientes. La toxicité était de grade 1–2 pour 29 (46 %) patientes, de grade 3–4 pour trois. En analyse multifactorielle, le stade selon la FIGO (p = 0,01) et l’utilisation d’une chimiothérapie concomitante (p = 0,02) étaient significativement corrélés avec un plus mauvais taux de survie globale. Aucun facteur n’était significativement associé à un meilleur taux de contrôle locorégional. Conclusion Notre étude montre la bonne tolérance et l’efficacité de la radiothérapie ou de la curiethérapie dans le cadre de cette maladie rare. La chimiothérapie concomitante nécessite une sélection des patientes. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.051

Divers

CHU, Poitiers, France Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Guérif)



Objectif de l’étude Analyse rétrospective d’une cohorte de curiethérapie utérovaginale de haut débit de dose multifractionnée et ou non interstitielle, dans le cadre d’une hospitalisation unique. Évaluation de réponse tumorale et de la toxicité au long cours. Matériel et méthode Curiethérapie utérovaginale de haut débit de dose en cinq fractions après chimioradiothérapie de 46 Gy avec cisplatine ou exclusive en neuf fractions, avec la technique suivante : pose d’un tandem-ring, dosimétrie unique, fusion d’une scanographie des applicateurs et délinéation sur IRM, chargement standard « Pötter », prescription au point A, optimisation manuelle (graphique, temps d’arrêt selon les recommandations du Groupe européen de curiethérapie – European Society for Therapeutic Radiology and Oncology [GEC-ESTRO]). Questionnaires QLQ-C30QLQ-CX24 avant le traitement, à un mois, annuels ; contacts téléphoniques pour dernières nouvelles en janvier 2015. Résultats Entre 2010 et 2015, 134 patientes ont été prises en charge dans le service par curiethérapie utérovaginale de haut débit de dose multifractionnée, les dossiers des 78 premières patientes ont été analysés. L’âge moyen était de 58 ans (déviation standard : 14), l’indice de de performance des patientes selon l’OMS était de 0 (81 %), 1 (17 %), 4 (3 %) ; 28 % étaient hypertendues, 62 % tabagiques, la concentration d’hémoglobine moyenne était de 11,6 g/dL (déviation standard : 1,3). Le stade selon la classification de la Fédération internationale de gynécologie obstétriques (FIGO) était pour 27 % IB1, 18 % IB2, 15 % IIA, 33 % IIB, 2 % IIIA, 5 % IIIB, le carcinome était épidermoïde pour 76 %. La curiethérapie était dans 85 % curiethérapie utérovaginale, 13 % utérovaginale et interstitielle (avec 7,2 aiguilles en moyenne : déviation standard : 3,9). Il y avait sur l’IRM initiale une atteinte ganglionnaire pelvienne dans 15 % des cas, extrapelvienne dans 6 %, sur la TEP dans respectivement 14 % et 6 %). Le suivi médian était de 31 mois (déviation satndard : 17), 60 patientes étaient en vie (77 %), 15 décédées (19 %), trois perdues de vue (4 %). La maladie était contrôlée dans 70 % des cas (54 patientes), en récidive/progression dans 16 % (13 patientes). Le site des récidives était dans 9 % des cas local, dans 8 % ganglionnaire pelvienne, dans 6 % ganglionnaire à distance, dans 6 % (cinq patientes) métastatique viscéral, dans trois cas sous forme d’une carcinose péritonéale et dans trois pulmonaire (3). Il a été observé 31 % cas de toxicité digestive (24 patientes) 27 % de grade 1–2 (diarrhées, gêne abdominale), 4 % de grade > 2 (péritonite, stomie), 26 % de cas de toxicité urinaire (20 patientes), 20 % de grade 1–2 (dysurie, pollakiurie, incontinence d’effort), 6 % de grade > 2 (deux incontinences majeures, deux dérivations urinaires sur évolution tumorale). La toxicité gynécologique a été évaluée par des questionnaires (pas du tout, peu, assez, beaucoup) ; dyspareunie : 40 % réponses (28, 60 %) dont 30 % A/B ; métrorragies 100 % réponses (24, 21 %) dont 10 % A/B. Conclusions Cette curiethérapie utérovaginale multifractionnée, en une seule hospitalisation, avec dosimétrie unique, permet des taux de contrôle tumoral et de toxicité urinaire/digestive satisfaisants à ce niveau d’évaluation. Reste à poursuivre l’évaluation et la prévention de la toxicité sexuelle de ce traitement. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.052

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Curiethérapie de haut débit de dose utérovaginale multifractionnée : réponse tumorale et toxicité à long terme chez des patientes atteintes d’un cancer du col

Impact de l’âge et des maladies associées sur la tolérance et la survie des patientes traitées pour un cancer de l’endomètre par chirurgie et irradiation

C. Évrard , A. Berger , O. Boissonnade , G. Roy , M. Sarradin , S. Guérif ∗

M. Khadige ∗ , H. Rousselot , C. Charra-Brunaud Institut de cancérologie de Lorraine, Nancy, France