Carcinome neuroendocrine de Merkel : expérience du centre hospitalier universitaire Lyon-Sud

Carcinome neuroendocrine de Merkel : expérience du centre hospitalier universitaire Lyon-Sud

752 Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759 clinique [CTV] et organes à risque) ont été envoyés : un cancer prostatique de bas risque (cas ...

51KB Sizes 1 Downloads 35 Views

752

Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759

clinique [CTV] et organes à risque) ont été envoyés : un cancer prostatique de bas risque (cas 1), un de haut risque (aires pelviennes, cas 2) et une loge de prostatectomie (cas 3). Les marges et les doses étaient imposées, avec des contraintes de couverture des volume cibles prévisionnels (PTVs). Chaque centre a renvoyé au moins une dosimétrie correspondant à sa pratique, à deux reprises, les premiers résultats étant discutés avant comparaison. Les histogrammes dose-volume (HDV) des volumes cibles et des organes à risque des deux envois ont été comparés (test de Wilcoxon). Résultats Tous les centres ont envoyé des dosimétries calculées avec modulation d’intensité. Pour le cas 1, la comparaison des histogrammes dose volume moyen montre une diminution de l’aire sous la courbe pour la vessie et le rectum, significative entre respectivement V19 et V67, et V5 et V55 (Vx = volume recevant × Gy) (p < 0,05). Les résultats étaient identiques pour le cas 2, avec une différence significative de V10 à V48 pour la vessie (p < 0,05), sans majoration de la dose délivrée à l’intestin grêle. Pour le cas 3, on note une diminution des volumes irradiés (vessie et rectum) de V20 à V50 non significative (p = 0,05 pour le V50). Dans les trois cas la D2 % (dose dans 2 % du volume) des têtes fémorales reste inférieure à 50 Gy et la meilleure protection des organes à risque est observée sans altération de la couverture du PTV. Conclusion Notre travail collaboratif a permis une discussion et une amélioration des pratiques de dosimétrie du cancer prostatique à l’échelle régionale. Une extension à l’ensemble de la région Hautsde-France est envisagée. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.104

Divers : autres P104

Carcinome neuroendocrine de Merkel : expérience du centre hospitalier universitaire Lyon-Sud

P. Arnaud-Coffin , S. Yossi ∗ , A. D’hombres , M. Khounigere , Z. Youbi , Z. Bennani , C. Enachescu , I. Caraivan CHU Lyon Sud, Pierre-Bénite, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Yossi) Objectif de l’étude Nous avons effectué une étude rétrospective sur l’ensemble des patients atteints d’un carcinome de Merkel traité par irradiation dans notre centre afin de partager notre expérience. Patients et méthode Cinquante et un patients d’ âge médian de 77 ans atteints un carcinome de Merkel cervico-facial (n = 16), des membres supérieurs (n = 9), des membres inférieurs (n = 24), thoraco-abdominal (n = 2), ont été inclus. Le stade tumoral selon l’American Joint Committee on Cancer (AJCC) était de I (n = 18), II (n = 13), III (n = 14), ou IV (n = 6). Quarante-sept patients (92 %) ont été traités dans un but curatif avec une chirurgie première avant une radiothérapie conformationnelle du site opératoire et éventuellement de l’aire ganglionnaire adjacente de dose biologique équivalente médiane de 50 Gy. La longueur tumorale médiane était 17 mm. Résultats Le temps de suivi médian était 36 mois. Les taux de survie globale à 1 et 3 ans étaient respectivement de 96 et 80 %, ceux de survie sans récidive loco-régionale à 1 et 3 ans de 85 et 81 %, ceux de survie sans maladie à 1 et 3 ans était de 63 et 60 %. Une récidive loco-régionale et métastatique a été notée chez respectivement huit et douze patients. En analyse unifactorielle, un plus mauvais taux de survie sans récidive a été noté pour un stade selon l’AJCC élevé (p = 0,03), en cas d’irradiation ganglionnaire (p = 0,04) et

pour les patients masculins (p = 0,02). Un plus mauvais taux de survie sans récidive loco-régionale était corrélé avec un âge avancé au moment du diagnostic (p = 0,004). Il existait une tendance (p = 0,06) à un plus mauvais taux de survie globale en fonction de la localisation tumorale. L’atteinte de la tête ou des membres supérieurs étant de pronostic plus favorable que les autres localisations. Conclusion La radiothérapie des tumeurs de Merkel est un traitement efficace et relativement bien toléré même, pour les patients âgés. Les résultats de l’irradiation ganglionnaire semblent controversés dans notre étude. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.105 P105

Radiothérapie externe des métastases choroïdiennes

Z. Youbi , S. Yossi ∗ , Z. Bennani , F. Safini , I. Caraivan , M. Khounigere CHU Lyon Sud, Pierre-Bénite, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Yossi) Objectif de l’étude Les métastases choroïdiennes sont rares au cours de l’évolution des cancers solides et constituent des sites métastatiques exceptionnels mettant en jeu le pronostic fonctionnel visuel. Nous avons effectué une étude rétrospective afin de déterminer l’intérêt de la radiothérapie externe pour le traitement des métastases choroïdiennes. Patients et méthode Nous avons revu les dossiers de 28 patients atteints de métastases choroïdiennes de cancer du sein (n = 15), du poumon (n = 9), ovaire (n = 1), rein (n = 1), prostate (n = 1) et sans primitif retrouvé (n = 1). L’âge médian était 58 ans (34–71). La tumeur était avant la découverte des métastases choroïdiennes métastatique pour 50 % des patients. L’atteinte oculaire était unilatérale (n = 22) ou bilatérale (n = 6). Les doses délivrées variaient de 20 à 50 Gy avec des fractions de 3 à 5 Gy avec une technique bidimensionnelle (n = 5), conformationnelle tridimensionnelle (n = 21), ou avec modulation d’intensité (n = 2). Le schéma de prescription le plus utilisé délivrait 30 Gy en dix fractions (64 %) par l’intermédiaire de deux faisceaux de photons d’énergie 6 MV. Résultats En fin d’irradiation, 13 patients (46 %) ont bénéficié d’une amélioration des symptômes ophtalmologiques. Pour les autres, une stabilisation des symptômes a été notée (n = 15). Aucun patient n’a souffert de dégradation visuelle. Aucune toxicité aiguë ni tardive de grade 2-3 n’a été objectivée. Le type histologique n’influenc¸ait pas la réponse (p = 0,5). Il n’existait aucune relation dose-réponse dans notre série. Conclusion La radiothérapie externe est une technique utile dans le traitement palliatif des métastases choroïdiennes. La toxicité aiguë et tardive reste acceptable. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.106 P106

Irradiation orbitaire dans l’exophtalmie de Basedow sévère : une technique peu utilisée L. Kotzki 1,∗ , C. Bournaud 2 , C. Vardanian 2 , C. Carrie 1 , S. Racadot 1 Centre Léon-Bérard, Lyon, France 2 Hôpital Pierre-Wertheimer, Hospices civils de Lyon, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Kotzki)

1

Objectif de l’étude Dans 3 à 5 % des cas, l’exophtalmie de Basedow est caractérisée par une atteinte inflammatoire sévère pouvant