Capsulite rétractile. Traitement chirurgical – Arthrolyse arthroscopique

Capsulite rétractile. Traitement chirurgical – Arthrolyse arthroscopique

Revue du rhumatisme monographies 77 (2010) 273–276 Capsulite rétractile. Traitement chirurgical – Arthrolyse arthroscopique Adhesive capsulitis. Surg...

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Revue du rhumatisme monographies 77 (2010) 273–276

Capsulite rétractile. Traitement chirurgical – Arthrolyse arthroscopique Adhesive capsulitis. Surgical treatment – Arthroscopic capsular release Laurent Nové-Josserand ∗ , Roberto Maia Centre orthopédique Santy, 24, avenue Paul-Santy, 69008 Lyon, France

i n f o

a r t i c l e

Historique de l’article : Accepté le 10 mars 2010 Disponible sur Internet le 15 mai 2010 Mots clés : Capsulite rétractile Traitement chirurgical Arthrolyse arthroscopique

r é s u m é L’arthrolyse sous arthroscopie apparaît une indication thérapeutique intéressante dans l’arsenal des différents moyens thérapeutiques pour traiter cette pathologie difficile que représente la capsulite rétractile. Aujourd’hui, la technique chirurgicale de l’arthrolyse arthroscopique paraît bien codifiée même si certains points sont encore discutés. Elle est suivie d’une rééducation spécifique, précoce, régulière, afin de récupérer les amplitudes articulaires. Le résultat de l’arthrolyse arthroscopique est fiable, permettant d’améliorer le patient sur le plan des douleurs et de la fonction avec une récupération satisfaisante des amplitudes cependant souvent incomplètes. Le diabète, qu’il soit insulino-dépendant ou non apparaît comme un facteur péjoratif influenc¸ant le résultat. La question qui reste largement débattue est de savoir quel est le moment opportun pour proposer cette intervention au décours de l’évolution de la capsulite rétractile. Il n’y a pas de réponse formelle. En fonction de la motivation du patient, de son désir de récupérer au plus tôt des amplitudes articulaires satisfaisantes (raisons professionnelles par exemple), l’indication peut être proposée devant l’absence d’évolution clinique avec un traitement bien conduit dans un délai raisonnable. Cela ne préjuge pas de la longueur d’évolution de la maladie par rapport à son point de départ. Il apparaît logique de proposer plus particulièrement cette indication chirurgicale aux patients qui présentent un facteur de risque comme le diabète. Il ne semble pas logique de réserver cette indication aux patients les plus résistants aux traitements médicaux après plusieurs années d’évolution. Un compromis semble donc nécessaire. © 2010 Publie´ par Elsevier Masson SAS. pour la Société française de rhumatologie.

a b s t r a c t Keywords: Adhesive capsulitis Surgical treatment Arthroscopic capsular release

The arthroscopic capsular release appears as an indication of interest in the therapeutic arsenal for treating such difficult pathology as adhesive capsulitis. Today, the surgical technique of arthroscopic capsular release is well codified, even if some points are still debated. It has to be followed by specific, early postoperative physiotherapy to recover range of motion. The results of arthroscopic capsular release are reliable in improving patients, in terms of pain and function with a satisfactory recovery of range of motion, but often incomplete. Diabetes, whether insulin-dependent or not, is a pejorative factor influencing the result. The question that remains widely debated is what is the right moment to propose this surgery during the evolution of adhesive capsulitis. There is no formal answer yet. Depending on the patient’s motivation to recover as soon as possible a satisfactory range of motion (e.g., professional reasons), the indication may be proposed when there is either no response to medical treatment or worsening symptoms despite a well-conducted treatment within a reasonable period of time. This does not take in account duration of the disease since its occurence. It seems logical to propose a surgical indication more rapidly to patients with risk factors such as diabetes. On the other hand, it is not logical to limit this indication to refractory patients with severe stiffness resistant to medical treatment after several years of evolution. The result would be limited and disappointing. A compromise is necessary. © 2010 Published by Elsevier Masson SAS. on behalf of the Société française de rhumatologie.

∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Nové-Josserand).

La capsulite rétractile, encore communément appelée « épaule gelée », se définit comme une limitation progressive, significative et douloureuse des amplitudes articulaires actives et passives dans tous les secteurs de mobilité. La radiographie standard est sans particularité. Le début est insidieux, sans cause particulière, per-

1878-6227/$ – see front matter © 2010 Publie´ par Elsevier Masson SAS. pour la Société française de rhumatologie. doi:10.1016/j.monrhu.2010.04.003

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mettant de différencier ce diagnostic des raideurs douloureuses post-chirurgicales ou post-traumatiques. Des associations avec différentes pathologies sont décrites dont la plus fréquente reste le diabète. L’évolution spontanée est le plus souvent favorable, avec une normalisation entre 18 et 24 mois [1,2]. Que l’évolution soit favorable et rapide ou défavorable et récalcitrante, le schéma évolutif en trois phases reste le plus souvent observé [3]. Néanmoins, la récupération ne semble pas toujours aussi complète que l’on peut l’espérer. La persistance de symptômes, en particulier douloureux, est en faveur d’une récupération spontanée volontiers incomplète [4,5]. Dans la mesure où l’étiologie reste mal élucidée, les mesures thérapeutiques proposées sont essentiellement symptomatiques. Elles ont pour but de raccourcir l’évolution de la maladie et d’accélérer le retour à une fonction articulaire normale et non douloureuse. Pour chaque traitement, il reste néanmoins difficile d’apprécier sa véritable efficacité compte tenu d’une grande variabilité interindividuelle du cours naturel de cette pathologie. Parmi les solutions thérapeutiques, l’arthrolyse chirurgicale, en particulier arthroscopique, fait classiquement partie des options de seconde intention compte tenu de son caractère « agressif ». Si l’efficacité de l’arthrolyse sous arthroscopie est aujourd’hui acquise [3], de nombreuses questions restent encore en suspens concernant cette option thérapeutique.

n’est réalisée que dans certaines conditions, lorsqu’il persiste, après les temps d’arthrolyse antérieure et inférieure, une limitation des amplitudes en particulier en rotation interne. Enfin, pour d’autres encore, cette arthrolyse doit être systématique afin de réaliser une arthrolyse circonférentielle complète de la glène [22]. Certains auteurs ajoutent à l’arthrolyse ligamentaire un geste de désinsertion de la partie articulaire et supérieure du tendon subscapularis [23–25]. Ce geste proposé systématiquement [25] ou lorsque la récupération des amplitudes articulaires est incomplète [24] reste discutable si l’on considère qu’il s’agit initialement d’une pathologie capsulaire sans participation musculaire. Bursoscopie et acromioplastie sont volontiers associées [7–9,16,19,21] alors que leur indication apparaît discutable dans le cadre de la capsulite rétractile idiopathique, pathologie purement gléno-humérale. Elles sont plus logiques dans les cas de raideur post-traumatique [26,27]. Une mobilisation douce sous anesthésie générale est volontiers associée au geste d’arthrolyse soit en préopératoire et complétée par l’arthrolyse [6,8,9,28] soit en postopératoire afin d’optimiser le résultat de l’arthrolyse [13,16–18,20,25]. La rééducation immédiate est prônée par l’ensemble des auteurs. Celle-ci vise à récupérer le plus rapidement possible les amplitudes articulaires par une rééducation passive, spécifique.

1. Technique L’arthrolyse arthroscopique a fait suite à l’arthrolyse à ciel ouvert au milieu des années 1990 [6–10]. L’arthroscopie facilite une meilleure approche des différents compartiments de l’épaule, tout en étant moins délabrante pour les structures capsulaires, ligamentaires et musculaires. Peu de complications sont rapportées : chondrolyse [11], instabilité [12]. Elle diminue la morbidité postopératoire facilitant la mise en place d’une rééducation postopératoire précoce [13]. L’arthrolyse arthroscopique est menée successivement par une voie antérieure puis postérieure. L’ensemble des études fait état d’un consensus sur l’arthrolyse antérieure qui paraît le point fondamental pour la récupération des amplitudes en particulier la rotation externe. Après débridement et synovectomie, l’arthrolyse consiste à sectionner la capsule à distance du labrum et les ligaments gléno-huméraux antérieurs supérieurs, moyens et inférieurs, au moins dans sa partie antérieure. La section, voire la résection de l’intervalle des rotateurs jusqu’à son insertion sur l’apophyse coracoïde (ligament coraco-huméral) est également nécessaire. L’objectif est de réséquer l’ensemble du « nœud fibreux » localisé à la partie antérieure du compartiment gléno-huméral correspondant aux différentes observations cliniques et IRM [14]. Après ce temps d’arthrolyse antérieure, le muscle sous-scapulaire doit être visible et avoir une fonction libre lors des différentes rotations de l’épaule. Les autres temps de l’arthrolyse sous arthroscopie sont plus discutés. L’arthrolyse du pôle inférieur de l’articulation avec section de la totalité du ligament gléno-huméral inférieur comporte un risque de lésion du nerf circonflexe qui est à proximité [15]. Pour certains auteurs [16,17], cette arthrolyse n’est pas à réaliser « chirurgicalement » mais « manuellement » en fin d’intervention par une manipulation sous anesthésie douce faisant céder les dernières fibres capsulaires inférieures. Pour l’ensemble des auteurs, l’arthrolyse inférieure reste nécessaire pour la récupération des amplitudes en élévation antérieure. L’arthrolyse postérieure n’est pas nécessaire pour Snow et al. [18] car elle n’apporte rien à la récupération des amplitudes articulaire ni au résultat global final. Pour d’autres [19–21], elle

2. Résultats La plupart des études montre une bonne récupération des amplitudes articulaires dans tous les secteurs de mobilité avec une grande majorité de patients satisfaits sur le plan subjectif (entre 80 et 90 % de patients satisfaits et très satisfaits). L’ensemble des études montre une récupération significative des amplitudes articulaires qui apparaît cependant rarement complète. D’après les séries publiées, la moyenne des résultats obtenus pour l’élévation antérieure et la rotation externe se situent aux alentours de 150◦ et 50◦ respectivement. Les gains moyens en élévation antérieure et rotation externe sont d’environ 75◦ [50◦ –110◦ ] et 40◦ [20◦ –70◦ ]. Le score de Constant final brut est en moyenne de 73 points [66–82] pour un gain moyen d’environ 48 points. Le mode de récupération des amplitudes est discuté en fonction des études. Pour certains, il est rapide et linéaire permettant d’obtenir une récupération quasi complète à six semaines [16]. Pour d’autres [13,21], il s’améliore avec le temps au-delà du premier mois. Enfin pour certains [17,29], le résultat final apparaît inférieur au résultat obtenu en peropératoire. . . L’amélioration sur la douleur est significative dès la première semaine [24,30]. Pour Nicholson [20], le résultat moyen, tant sur la douleur que sur la mobilité articulaire, est obtenu en trois mois permettant la reprise du travail en huit semaines pour 75 % des patients opérés [31]. Néanmoins, Sirveaux et al. [13] soulignent que la récupération globale est longue autour de six mois alors que le résultat est finalement souvent incomplet même en termes de douleur [19,29]. Gerber et al. [26] montrent qu’au-delà des résultats satisfaisants sur la douleur et la fonction, la reprise du travail apparaît difficile. Quoiqu’il en soit, les différentes études montrent que le gain d’amplitude est à peu près équivalent et c’est finalement la condition préopératoire qui détermine la qualité du résultat final [26]. Comparée à la manipulation sous anesthésie générale, l’arthrolyse arthroscopique permet une récupération de l’indolence et des amplitudes articulaires plus rapide, de meilleure qualité et probablement moins risquée [32]. L’arthrolyse arthroscopique

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n’apparaît donc pas comme une alternative à la mobilisation sous anesthésie générale comme cela peut être proposé [28]. La combinaison des deux méthodes apparaît intéressante, permettant d’optimiser les résultats [13,16–18,20,25]. 2.1. Facteurs influenc¸ant le résultat Les résultats montrent que l’arthrolyse pour capsulite rétractile a de meilleur résultat que celle réalisée pour raideur postopératoire ou post-traumatique [20,26,29]. Parmi les facteurs de mauvais pronostic, le diabète sucré qu’il soit insulino-dépendant ou non insulino-dépendant, représente le facteur principal [20,28,33,34]. Si les délais de récupération de la mobilité et de l’indolence ne sont pas significativement différents [34], la récupération des amplitudes est inférieure de même que le score global [20,28,33,34]. Le caractère insulino-dépendant du diabète est un facteur péjoratif sévère faisant proposer plus souvent une arthrolyse bien qu’il ne semble pas exister de différences significatives en termes de résultats entre diabète insulino-dépendant et non insulino-dépendant [28]. Selon certains, le diabète représente une indication d’arthrolyse sans retard compte tenu de l’évolution défavorable et la résistance classique au traitement médical [28,33]. Par ailleurs, l’intensité de la raideur articulaire représente en soi un facteur péjoratif sur le résultat final [26]. 3. Indications La question la plus difficile reste de savoir quel est le meilleur moment pour proposer une arthrolyse arthroscopique ? Faut-il attendre la résistance à tous les traitements médicaux et opérer tardivement une épaule très enraidie avec un résultat probablement limité ? Faut-il proposer rapidement cette arthrolyse en sachant que la plupart des capsulites rétractiles évoluent favorablement parfois dans des délais satisfaisants ? La littérature ne permet pas de répondre à cette question et souligne même l’absence de consensus sur ce délai d’indication. Deux éléments doivent être pris en compte : l’évolution des symptômes dont le début n’est pas toujours facile à préciser et la durée du traitement médical. Certains auteurs retiennent comme indication l’absence d’amélioration clinique malgré le traitement après une évolution spontanée variant de 7,5 mois à 13 mois [9,16,19,21,26,29,34]. D’autres retiennent l’absence d’évolution ou aggravation sous traitement entre deux examens distants de 6, 8 ou 12 semaines [7,18,19]. En cas de diabète, l’indication opératoire est proposée après quatre mois de résistance au traitement médical [28] ou un an de traitement non efficace [33]. Klinger et al. [31] proposent une arthrolyse dite précoce lorsque six mois de traitement médical bien conduit n’ont pas permis de récupérer les amplitudes articulaires. Pour notre part, nous réservons cette indication chirurgicale aux cas réfractaires au traitement médical, c’est-à-dire après une évolution spontanée de deux ans sans évolution clinique à six mois d’intervalle et une IRM de l’épaule permettant d’éliminer un processus inflammatoire évolutif [14]. Cette attitude réserve la chirurgie arthroscopique aux cas les plus sévères, limitant probablement les possibilités de récupération fonctionnelle. Les différentes études montrent que le gain d’amplitude reste similaire : plus la raideur est sévère et moins bon sera le résultat [26]. 4. Conclusion L’analyse de la littérature ne permet pas dégager aujourd’hui le meilleur moment pour réaliser cette intervention libératrice sous arthroscopie dont les résultats combninés à une rééducation postopératoire sont pourtant séduisants. Le bon sens voudrait réserver

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cette indication aux cas réfractaires, ne répondant pas aux traitements médicaux bien conduits dans un délai raisonnable. Ce délai devrait être raccourci lorsqu’il existe un facteur aggravant tel que le diabète.

Conflit d’intérêt Les auteurs ne présentent pas de conflits d’intérets pour ce travail.

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