Traitement arthroscopique de la pseudarthrose du scaphoïde

Traitement arthroscopique de la pseudarthrose du scaphoïde

Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Hand Surgery and Rehabilitation 35 (2016) 423–491 The treatment of focal traumatic o...

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Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Hand Surgery and Rehabilitation 35 (2016) 423–491 The treatment of focal traumatic osteochondral defects is often challenging especially in the elbow. The authors describe a technique of mosaicplasty, the osteochondral graft well known of knee surgeons, used to treat a posttraumatic osteochondral defect of the capitulum in a 38 years old woman suffering from pain and subluxation of the radial head after a trauma in hyperextension. The convex shape of the lateral trochlea of the femur matches perfectly with the articular surface of the capitulum. Mosaicplasty should be considered as a conservative option for treatment of osteochondral defect or fracture of the capitulum. Déclaration de liens d’intérêts Bénéfice d’un des auteurs par une firme : – soit directement : oui ; – soit par l’intermédiaire d’une association : non. Versement par une firme à une association : non. Sans bénéficie pour aucun des auteurs : non. http://dx.doi.org/10.1016/j.hansur.2016.10.196 VS2

Exploration endoscopique du canal carpien lors de la libération du nerf médian au poignet

Amirouche Dahmam ∗ , Jean-Luc Roux Institut Montpellierain de la main, Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Dahmam) La libération endoscopique du nerf médian selon la technique originale d’Agee se limite à la section du rétinaculum des fléchisseurs sans exploration endocanalaire. Nous présentons une vidéo de la technique d’Agee modifiée dont le but est l’exploration du canal carpien, son contenu et ses parois. L’intervention est réalisée sous anesthésie locorégionale avec un garrot à la racine du bras. Dès l’introduction de l’endoscope dans le canal carpien, le nerf médian est repéré, la section du rétinaculum n’est pratiquée qu’après. Lorsque le rétinaculum est sectionné, l’exploration devient plus facile. Par des mouvements de rotation longitudinaux de l’endoscope, nous visualisons les éléments anatomiques suivants : les berges du rétinaculum confirmant sa complète section, du côté radial le nerf médian et sa branche motrice, juste en dehors le long fléchisseur du pouce dans sa coulisse, du côté ulnaire les tendons fléchisseurs des 4e et 5e doigts avec leurs muscles lombricaux, l’hamatum et enfin, en arrière des tendons fléchisseurs, les éléments capsulo-ligamentaires antérieurs du carpe. Sur une série de 100 canaux carpiens, le nerf médian a toujours été visualisé avant la section du rétinaculum, la branche motrice a été visualisée 82 fois. La libération de la branche motrice a été réalisée sous endoscopie dans 27 cas où existait une amyotrophie thénarienne ou un élément anatomique compressif. Dans la majorité de ces cas, la vision endocanalaire associée à des mouvements passifs de flexion extension du premier métacarpien révélait un cisaillement de la branche motrice par un renforcement fibreux de l’aponévrose du court fléchisseur, cette arcade a été sectionnée. Le long fléchisseur du pouce a été individualisé 87 fois, les fléchisseurs des 4e et 5e doigts avec les muscles lombricaux 68 fois. Dix-huit fois nous avons retrouvé des lésions tendineuses dégénératives avec un hamatum rugueux. La partie antérieure du carpe est visualisée en passant l’endoscope sous les fléchisseurs – un kyste synovial a été mis en évidence dans un cas. Ce film montre que la technique endoscopique offre une vision anatomique endocanalaire de meilleure qualité que la technique classique à ciel ouvert. Il montre que des gestes complémentaires associés à la section du rétinaculum comme la neurolyse du nerf médian et de sa branche motrice sont possibles par endoscopie. Cette expérience nous conduit à penser que l’endoscopie comme l’arthroscopie pour le carpe deviendra le moyen de référence pour explorer le canal carpien. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.hansur.2016.10.197

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Traitement arthroscopique de la pseudarthrose du scaphoïde

Petrus Van Hoonacker ∗ , Laurent Willemot , Francis Bonte , Bert Vanmierlo , Jean F. Goubau AZ St.-Jan Brugge, Bruges, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Van Hoonacker) Nous proposons une vidéo qui illustre le traitement par voie arthroscopique d’une pseudarthrose du scaphoïde au travers d’un cas clinique. La vidéo montre et énumère les différentes étapes chirurgicales. Un jeune homme de 24 ans consulte pour une douleur au poignet 7 semaines après une chute. La radiographie et le CBCT montre une résorption osseuse au niveau de la fracture du scaphoïde. Une indication chirurgicale est posée. Une résection arthroscopique du foyer de pseudarthrose est réalisée suivi d’une augmentation par greffe osseuse et fixation par vissage percutané. Le patient est positionné en décubitus dorsal avec positionnement du membre supérieur sur table d’appoint. Anesthésie générale. Le tourniquet est insufflé après exsanguination. Le premier geste réalisé est un brochage par voie percutanée du scaphoïde de manière rétrograde. Ensuite, le membre supérieur est suspendu sur une tour de traction type Whipple. Une arthroscopie radiocarpienne classique pour exploration et identification de la pseudarthrose est réalisée. Ensuite, l’approche est médio-carpienne par voies d’abord radiale et ulnaire classiques avant d’entamer la résection du foyer de pseudarthrose au moyen du shaver par une voie d’abord spécifique à et en regard direct de la lésion. Prélèvement de greffes osseuses au niveau du tubercule de Lister moyennant une petite voie d’abord à ciel ouvert à l’aide d’un instrument dédié à cet usage. Introduction et impaction des greffes osseuses au niveau du foyer de pseudarthrose avivé. Finalement, une vis type Herbert est introduite à l’aide de la broche initiale. Vissage sans traction. Les radiographies en postopératoire ainsi que la tomodensitométrie de type Cone Beam démontre une consolidation solide à 3 mois et le résultat clinique est parfait. Les avantages de cette technique sont multiples. La technique arthroscopique permet un abord du foyer de la pseudarthrose sans violation des ligaments intrinsèques et extrinsèques du poignet tout en respectant au maximum la vascularisation précaire du scaphoïde, ce qui contribue largement à une consolidation rapide. L’utilisation d’une tour de traction facilite la correction de la déformation type humpback. Le vissage peut être préparé par un brochage pré-arthroscopique ou réalisé après le temps arthroscopique. La résection du foyer de pseudarthrose est réalisée par une voie d’abord en regard direct du foyer. Le prélèvement et l’introduction des greffons osseux sont largement facilités par l’instrument dédié à cet usage. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.hansur.2016.10.198 VS4

Greffe arthroscopique d’un kyste du lunatum

Mathilde Gras ∗ , Christophe Mathoulin Institut de la main, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Gras) Les kystes intra-osseux du lunatum sont fréquents et généralement peu douloureux. Ils peuvent devenir douloureux lorsqu’ils s’ouvrent dans l’articulation. Le curetage comblement est une technique relativement invasive à ciel ouvert et l’arthroscopie permet de simplifier la technique. Cette vidéo décrit la technique de curetage comblement sous arthroscopie. Le greffon osseux est prélevé au niveau de la styloïde radiale. Le curetage du kyste est ensuite réalisé sous arthroscopie à travers la portion intermédiaire non vascularisée du ligament scapho-lunaire par les voies d’abord 3–4 et 1–2 à l’aide d’un shaver et d’une curette. La greffe est introduite à l’aide d’un trocart par la voie 3–4. Une attelle est ensuite mise en place pour 6 semaines. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.hansur.2016.10.199