Affiches scientifiques — 2e partie d’une pleurésie néoplasique ont constitué des facteurs de mauvais pronostic. Conclusion.— Le pronostic des CBNPC de stade IIIB reste mauvais particulièrement chez les patients n’ayant pas rec ¸u un traitement spécifique. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.738 450
Carcinome bronchogénique métastatique A. Riah , H. Afif , Z. Berrada , W. El Khattabi , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 aout, Casablanca, Maroc Le cancer bronchique est la première cause de mortalité par cancer dans le monde. De janvier 2009 à décembre 2010, nous avons colligé 197 observations de carcinome bronchogénique confirmé, parmi eux 179 cas non opérables. Il s’agit de 168 hommes et 11 femmes. La moyenne d’âge était de 58 ans. Le tabagisme actif a été noté dans 178 cas. Les signes d’appel cliniques comportaient, un d’épanchement liquidien dans 16 cas, des adénopathies périphériques dans 9 cas, syndrome cérébelleux dans 1 cas, des métastases cutanées et des douleurs osseuses dans 2 cas. Le type histologique le plus retrouvé a été le carcinome épidermoïde (112 cas), le carcinome bronchique à petites cellules (CPC) représentait 11,2 %. Les carcinomes ont été classés d’emblée stade IV dans 59 % des cas. Le bilan initial d’extension comportait une bronchoscopie souple, la TDM thoracique avec coupes sus-mésocoliques et l’échographie abdominale pour le CBNPC associés à la TDM cérébrale pour les CPC. Le traitement a été discuté dans des réunions de concertation pluridisciplinaire prenant compte du type histologique, de l’extension de la maladie et de l’état général du patient. Seulement 141 patients ont eu un suivi au service d’oncologies (78,7 %). Le suivi de 12 mois de ces patients a montré l’apparition de métastases inexistantes au moment du diagnostic initial : cérébrales dans 20 % des cas dont 6 % sont apparues au décours d’une chimiothérapie palliative. Des métastases osseuses sont apparues dans l’évolution de 28 % des patients. Le traitement a été palliatif dans 65 % des cas, et symptomatique dans les autres cas. Au stade de métastases, le carcinome bronchogénique est de très mauvais pronostic, le traitement n’est que palliatif. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.739 451
Carcinome broncho-pulmonaire primitif chez le sujet non fumeur A. Riah , W. El Khattabi , Z. Berrada , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 aout, Casablanca, Maroc Le tabagisme passif est l’inhalation involontaire, par un sujet non fumeur, de la fumée dégagée dans son voisinage par des sujets fumeurs. Lorsque la fumée de cigarette est combinée à l’exposition de certains produits toxiques tels l’amiante, les poussières radioactives ou certains plastiques, les risques d’un cancer du poumon(CB) atteignent des proportions alarmantes. Afin de déterminer les particularités cliniques, histologiques et thérapeutiques du cancer bronchique chez le non-fumeur, nous avons colligé, 634 observations de CB confirmés dont 77 cas chez les non-fumeurs. Il s’agit de 32 femmes et 45 hommes. La moyenne d’âge est de 60 ans. Un tabagisme passif est retrouvé dans 1 cas, une exposition professionnelle à l’amiante dans 7 cas. Le tableau clinique est dominé par la douleur thoracique et l’altération de l’état général. Au plan radiologique, il s’agit d’un processus parenchymateux périphérique dans 70 % des
A153 cas, d’un processus hilaire proximal dans 38 %. Au plan endoscopique, les aspects les plus fréquents sont les bourgeons tumoraux endobronchiques (37 %) et les sténoses infiltratives (21 %). La confirmation histologique est apportée par biopsie bronchique dans 55 % des cas et par ponction-biopsie trans-pariétale dans 47 % des cas. Parmi les types histologiques, nous retrouvons le carcinome épidermoïde dans 49 % des cas, l’adénocarcinome dans 23,27 % des cas, le carcinome indifférencié dans 20 % des cas. Il n’y a aucun patient classé stade I, le stade IV est retrouvé dans 42 % des cas. Le cancer bronchique peut être largement évitable par la lutte contre le tabac, la prévention du tabagisme passif, les mesures de prévention dans les sites de travail, la lutte contre la pollution atmosphérique ainsi que l’intérêt du dépistage précoce. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.740 452
Le syndrome de Pancoast et Tobias malin A. Riah , W. El Khattabi , Z. Berrada , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 aout, Casablanca, Maroc Le syndrome de Pancoast et Tobias se définit par l’association d’une tumeur de l’apex, avec lyse costale et un syndrome de Claude-Bernard Horner. Il représente 5 % de l’ensemble des cancers bronchiques. Nous avons colligé 634 observations de CB confirmés, parmi eux 38 hommes atteints de ce syndrome, colligés au service des maladies respiratoires hôpital 20 août de Casablanca. La moyenne d’âge est de 60 ans. Le tabagisme était retrouvé chez tous nos patients. La symptomatologie dominée par la douleur thoracique et les névralgies cervico-brachiales a conduit nos patients a consulté chez plusieurs médecins (généralistes et rhumatologues), et traités par des anti-inflammatoires et antalgiques. Le délai moyen entre le début des symptômes et la prise en charge au service de pneumologie était de 4 mois. L’imagerie thoracique a objectivé un processus tumoral avec envahissement costal dans tous les cas, et une lyse du corps vertébral dans 13 cas. La bronchoscopie souple retrouve une sténose tumorale dans 12 % des cas. Le moyen de confirmation diagnostique était représenté par la ponction biopsie transpariétale dans des 57 % des cas, la biopsie ganglionnaire périphérique dans 8 % des cas, et la thoracotomie dans 10,5 % des cas et par biopsie de la masse pariétale dans 1 cas. Le type histologique est dominé par le carcinome épidermoïde dans 63 % des cas, l’adénocarcinome dans 34 % des cas. Le traitement s’est basé sur une radio-chimiothérapie chez 37 patients. Il ressort de cette étude, que le syndrome de Pancoast et Tobias reste fréquent comme mode révélateur du carcinome bronchogénique, la prédominance du cancer épidermoïde, et le nombre important des patients qui ont consulté initialement chez d’autres spécialistes, qui n’ont pas pensé à ce syndrome. doi:10.1016/j.rmr.2011.10.741 453
Particularités radio-cliniques et pronostique du carcinome épidermoïde bronchique chez les femmes A. Riah , W. El Khattabi , Z. Berrada , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc Les cancers de type épidermoïdes sont plus fréquents chez les hommes et les fumeurs tandis que les adénocarcinomes dominent chez les femmes et les non-fumeurs. Nous rapportons une série de 10 cas de cancers épidermoïdes bronchiques colligés entre 2007 à