Chirurgie des tumeurs malignes palpébrales

Chirurgie des tumeurs malignes palpébrales

Communications orales du vendredi 22 juin 2012 H31 la moitié, lambeaux latéraux ou en pont, et greffes peuvent être associés. Les greffes, cutanées, ...

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Communications orales du vendredi 22 juin 2012

H31 la moitié, lambeaux latéraux ou en pont, et greffes peuvent être associés. Les greffes, cutanées, cartilagineuses ou muqueuses, permettent de réparer respectivement lamelle antérieure et postérieure. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.054 PLC05-4

Apport des lasers fractionnés CO2 dans le traitement des paupières J.-L. Lévy Marseille, France

Figure 2. Au niveau de la paupière supérieure, les exérèses sont facilitées par la présence du sillon palpébral supérieur qui oriente la résection en fuseau comme une blépharoplastie et permet un excellent résultat cicatriciel. Dans tous les cas, un test de laxité palpébrale, préalable à la chirurgie sera systématique. Les sutures fines sont réalisées avec des monofils non résorbables, type fil à peau 0,7 (6/0), en surjet ou en points séparés, laissés en place cinq à six jours. La résection d’un peu de muscle orbiculaire est sans conséquence et un plan profond n’est pas nécessaire. Une histologie est réalisée à titre systématique pour éliminer les diagnostics différentiels avec des tumeurs malignes. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.053 PLC05-3

Chirurgie des tumeurs malignes palpébrales V. Blatière CHU de Montpellier, Montpellier, France Mots clés : Paupières ; Tumeurs palpébrales ; Chirurgie Les paupières sont constituées par différents plans tissulaires. Sur le plan chirurgical et fonctionnel on distingue une lamelle antérieure cutanéo-orbiculaire et lamelle postérieure tarso-conjonctivale. En cas de tumeur maligne, l’exérèse initiale doit être avant tout carcinologique. Une biopsie préalable est conseillée. Un bilan radiographique permet d’apprécier l’envahissement intra-orbitaire en cas de récidive et/ou de tumeur agressive notamment dans la localisation canthale médiale. On distingue selon la classification de Mustardé les exérèses mineures superficielles ou profondes sans atteinte du bord libre des exérèses transfixiantes. La réparation palpébrale obéit aux bases de toute réparation cutanée, dépend de l’importance de la perte tissulaire mais doit tenir compte des particularités palpébrales supérieure et inférieure. Lamelles antérieure et postérieure doivent être rétablies si manquantes. Il faut en effet une « doublure » muqueuse au contact de la cornée et une couverture cutanée. Cicatrisation dirigée, suture simple, avancement, rotation, ou transposition tissulaire permettent de couvrir des pertes tissulaires de la lamelle antérieure soit à partir de la peau palpébrale homo ou ipsilatérale, soit à partir des régions adjacentes : front, joue, tempe. En cas de perte de substance de pleine épaisseur, la laxité palpébrale permet de fermer par simple rapprochement, sans matériel d’interposition, toute perte de substance ne dépassant pas le quart de la longueur totale de la paupière (règle de Mustardé). Audelà, et jusqu’au tiers de la longueur palpébrale, canthotomie et cantholyse peuvent être suffisantes. En cas de perte de plus de

Mots clés : Paupières ; Laser CO2 fractionné ; Vieillissement ; Plissage ; Toxine botulique A Le relissage laser a vécu ses premières heures sur le laser Ultrapulse 2000 dès décembre 1993. Après un développement, surtout dans le milieu dermatologique avec cependant des ventes réalisées en plastique et en esthétique, il a commencé a stagné dans les années 1999, face à l’arrivée de nombreux lasers poussant la population dermatologique vers des choix stratégiques —– plutôt peu invasifs —– au sein des centres lasers nouvellement ouverts. Avec l’avènement du remodelage cutané collagénique (1999—2004), le relissage laser a diminué en termes de proposition au patient face à la notion d’exclusion sociale, terminologie qui est apparue à l’heure des méthodes non ou peu invasives. Les lasers fractionnés non ablatifs ont pris le relais du remodelage cutané collagénique avec une satisfaction patient permettant —– hors le coût des consommables —– d’en faire une technique pérenne avec un cycle de vie qui devrait durer une décennie selon notre opinion. Les lasers fractionnés ablatifs, qui est notre propos, quant à eux ont fait appel à la technologie ultraconnue des lasers C02 et à un moindre degré Erbium : YAG avec essentiellement des scanners qui permettaient à la différence du relissage laser (100 % de vaporisation avec ou sans chevauchement) de ne vaporiser qu’une partie de l’épiderme (de 20 à 60 %). Si les effets indésirables ont été sans comparaison avec le relissage laser, les résultats ont suivi cette même logique amenant à le proposer six ans après en 2012 dans des indications sélectionnées bien différentes des publications initiales ; et ce, dans le cadre d’une exclusion sociale modérée et acceptée par le patient avec cependant une répétition des séances. La région des paupières a comme caractéristique anatomique un derme fin sans pratiquement d’hypoderme mais avec un contact étroit avec le muscle orbiculaire. Ainsi l’examen clinique d un plissé de cette zone peut donner lieu à divers diagnostics avec des indications thérapeutiques différentes. L’évaluation doit scorer cliniquement trois éléments : — la part dermique d’élastose donnant le plissé ; — la part musculaire donnant l’hypertonie ; — et, enfin, le complexe cutanéomusculaire responsable à des degrés divers de la laxité visible. Cet examen essentiel amène à des propositions thérapeutiques différentes : — le microplissé pur sans laxité et sans hypertonie : lasers fractionnels non ablatifs et si sévère lasers fractionnels ablatifs CO2 ; — la laxité modérée : lasers fractionnels ablatifs CO2 avec une gestuelle thermique ; — les rides d’hypertonie musculaire : BTX-A (Toxine Botulique A) ; — la laxité avec ptose accentuée : lifting de paupière avec ou sans canthopexie. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.04.055