Cicatrisation du ligament collatéral ulnaire après arthroplastie post-traumatique de tête radiale. Analyse rétrospective de 33 cas au recul moyen de 73 mois

Cicatrisation du ligament collatéral ulnaire après arthroplastie post-traumatique de tête radiale. Analyse rétrospective de 33 cas au recul moyen de 73 mois

90e réunion annuelle de la Société franc¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 101S (...

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90e réunion annuelle de la Société franc¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 101S (2015) S138–S258 S231

postopératoire. Quatre patients ont été révisés par une PTG, dans 2 cas à environ 17 mois postopératoire pour une complication septique et une fracture du plateau tibial médial et dans 2 cas tardivement (8 et 9 ans) pour une progression d’arthrose symptomatique dans le compartiment fémoro-patellaire. Aucun descellement n’a été rapporté. Le taux de survie toutes causes confondues à 10 ans est calculé à 92,2 A 4,5 % et la survie en considérant la reprise pour descellement aseptique à 100 %. Discussion et conclusion Nos résultats démontrent que la PUC moderne cimentée présente de très bons résultats fonctionnels objectifs et subjectifs avec un taux de survie élevé et une absence de descellement aseptique à un suivi minimum de 5 ans. Toutefois, la sélection des patients doit rester stricte. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

Discussion/conclusion La cible radiologique d’angle HKA postopératoire de 180◦ A 3◦ a été obtenue dans 87,5 % des cas dans le groupe non CAO et 92,4 % des cas dans le groupe CAO. Cette légère différence en faveur de la CAO n’est pas statistiquement significative, si bien que notre hypothèse de départ n’a pas été vérifiée, tout au moins entre les mains d’un chirurgien expert. Cependant la qualité des résultats obtenus avec la CAO laisse à penser qu’elle pourrait être une aide précieuse à des chirurgiens moins expérimentés. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2015.09.222

Jeudi 12 novembre 2015 de 10 h 30 à 12 h 00, salle 342 Communications particulières traumatologie – Modérateurs : Thierry Bégué (Clamart), Antoine Poichotte (Challans)

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Révision des prothèses unicompartimentaires par prothèse totale du genou – résultats d’une étude cas-témoin de 46 cas comparant navigation informatisée et chirurgie conventionnelle

Jérémy Cognault ∗ , Dominique Saragaglia , Brice Rubens-duval , Roch Mader , René-christopher Rouchy , Régis Pailhé , Stéphane Plaweski Clinique universitaire de chirurgie orthopédique et de traumatologie du sport du CHU de Grenoble, site de l’hôpital Sud, 38043 Grenoble, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Cognault) Introduction La révision des prothèses unicompartimentaires (PUC) par prothèse totale du genou (PTG) assistée par ordinateur est une technique chirurgicale peu répandue. L’objectif principal de ce travail était d’analyser le positionnement radiologique des implants dans les reprises de PUC par PTG, en comparant les résultats de la chirurgie conventionnelle (non CAO) à ceux de la chirurgie naviguée (CAO). Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les résultats cliniques, la satisfaction des patients et les amplitudes articulaires dans ces deux groupes. Notre hypothèse était que la CAO permettait un meilleur positionnement des implants. Patients et méthode Il s’agit d’une étude rétrospective monoopérateur. Quarante-six genoux de 46 patients âgés en moyenne de 73,1 A 8,2 ans [52,7–93,3] ont été inclus. Les 2 groupes CAO et non CAO étaient composés de 23 patients et étaient comparables sur l’âge, le sexe, le côté, la durée de vie de la PUC, la cause d’échec de la PUC, et l’angle HKA préopératoire de la reprise. Tous les patients ont été revus par 2 observateurs indépendants. Résultats Dans le groupe CAO, l’angle HKA moyen était de 179,2◦ A 2,2◦ (175◦ –184◦ ). L’angle mécanique tibial (AMT) était en moyenne de 88,4◦ A 1,6◦ (84◦ –90◦ ) et l’angle mécanique fémoral (AMF) de 91◦ A 2◦ (87◦ –94◦ ). La pente tibiale était de 88,7◦ A 1,1◦ (87–90). Dans le groupe non CAO, l’angle HKA moyen était de 179,9◦ A 1,9◦ (175◦ –183◦ ). L’AMT était en moyenne de 89,1◦ A 1,3◦ (87◦ –93◦ ) et l’AMF de 90,6◦ A 1,5◦ (87◦ –93◦ ). La pente tibiale était de 87,8◦ A 4,86◦ (78–102). Il n’existait pas de différence significative entre les deux groupes, sur aucun des paramètres radiologiques étudiés. Dans le groupe CAO, la flexion moyenne était de 114,3◦ A 10,6◦ (100◦ –140◦ ), le score IKS global moyen était de 177,3 A 11,7 (157–200). Dans le groupe non CAO, la flexion moyenne était de 110◦ A 11,4◦ (90◦ –120◦ ), le score IKS global moyen était de 164,3 A 24,6 (100–200). La seule différence significative (p = 0,001) entre les deux groupes concernait le score IKS fonction - CAO = 91,5 A 6,6 (80–100) + non CAO = 79,6 A 16,3 (50–100).

http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2015.09.223

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Cicatrisation du ligament collatéral ulnaire après arthroplastie post-traumatique de tête radiale. Analyse rétrospective de 33 cas au recul moyen de 73 mois

Carl Wapler ∗ , Christophe Chantelot 87, rue Esquermoise, 59000 Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Wapler) Objectifs Les fractures comminutives de tête radiale sont fréquemment associées à des lésions déstabilisant le coude. La prothèse de tête radiale (PTR) est une alternative thérapeutique permettant de s’affranchir de l’ostéosynthèse quand elle est impossible, tout en rétablissant un élément de stabilité secondaire du coude. Cette étude cherchait à évaluer la cicatrisation du ligament collatéral ulnaire (LCU) après la mis en place d’une PTR. Patients et méthodes Trente-trois patients ayant bénéficié d’une PTR pour des lésions traumatiques fraîches sur la période 2003–2012 étaient éligibles pour évaluer la cicatrisation du LCU, diagnostiquée par échographie préopératoire et non réparé chirurgicalement. Vingt patients ont été inclus, avec un recul moyen de 73 mois. L’évaluation clinique comportait des tests standardisés de type DASH et MEPS et une évaluation de la stabilité subjective du coude à l’aide des résultats. Résultats Quinze patients parmi les 20 patients revus présentaient une rupture traumatique du LCU, 13 avaient un LCU cicatrisé à l’échographie. Le coude était considéré comme stable chez 19 patients sur 20. Le score DASH moyen était de 21,4 [± 16,67] + il était de 17,19 [± 14,0] chez les patients avec un LCU échographiquement cicatrisé et de 32,5 [± 10,6] chez les patients avec un LCU échographiquement non cicatrisé. Le MEPS moyen était de 84,7 [± 13,9] + il était de 88,3 [± 10,9] chez les patients avec un LCU échographiquement cicatrisé et de 70 [± 0] chez les patients avec un LCU échographiquement non cicatrisé. Discussion Une cicatrisation du LCU est possible en l’absence de suture ou de réinsertion chirurgicale après la mise en place d’une PTR. Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2015.09.224