Communications libres
étaient des cocci gram positif dans 42,3 % des cas puis des bacilles gram
tomes. Les statuts O6-Methylguanine-DNA methyltransferase (MGMT),
négatifs (BGN) dans 35,7 % des cas. Les infections étaient polymicrobiennes
1p19q et la mutation de IDH1 ont été évalués.
dans 15,6 % des cas et il y a eu 2,3 % de fongémies. Dans 50 % des cas, la voie
Résultats : L’irradiation n’a pas été interrompue sauf pour 1 patiente (pro-
veineuse centrale a été retirée. En outre, l’infection a été compliquée d’un
gression). Aucune toxicité n’a été observée. Huit patients sont décédés de
choc septique dans 9 % des cas et d’un transfert en USI dans 5,2 %, surtout
progression, 2 sont en récidive et 2 en rémission complète (RC) à 12 et 9
en cas de BGN ; seulement deux décès ont été constatés.
mois. La délétion 1p19q a été retrouvée chez un patient vivant (glioblas-
L’amélioration des connaissances sur les bactériémies en oncologie pédia-
tome cérébelleux). Le statut MGMT est sans anomalie pour l’ensemble de
trique va permettre d’optimiser leur prise en charge en terme de gestion
la population.
des voies d’abord et de l’antibiothérapie.
Conclusion : Cette étude suggère que le schéma STUPP appliqué à l’enfant est faisable sans toxicité. L’excellente tolérance pourrait permettre une
SFCE / Divers CL091 - Rôle de la protonthérapie dans les tumeurs pédiatriques : expérience d’Orsay J.l. Habrand(1), S. Bolle(2), J. Datchary(1), C. Alapetite(2), S. Petras(2), S. Helfre(2), V. Calugaru(2), R. Dendale(2), J. Grill(1), F. Doz(2) (1) Institut Gustave Roussy, Villejuif, FRANCE ; (2) Institut Curie, Paris, FRANCE
Introduction : la protonthérapie (PT) apporte un bénéfice par l’épargne qu’elle permet des tissus sains. Elle offre aussi la possibilité d’escalader la dose pour des tumeurs agressives. Sujets, Matériel et Méthode : 108 enfants ont été pris en charge entre 1994
escalade de dose de TMZ chez les patients avec mutation de MGMT pour améliorer le pronostic.
CL103 - Neutropénies fébriles postchimiothérapie : identification des variables prédictives d’infections sévères N. Garnier(1), F. Dubos(2), E. Macher(2), M. Delebarre(3), E. De Berranger(3), E. Thebaud(4), F. Mazingue(3), P. Leblond(4), A. Martinot(2) (1) CHU, Nantes, FRANCE ; (2) CHU, Urgences pédiatriques, Lille, FRANCE ; (3) CHU, hématologie pédiatrique, Lille, FRANCE ; (4) CHU, Centre Oscar Lambret, Lille, FRANCE
et 2007 à Orsay par PT, pour tout (44) ou partie (64) de leur RT. Étaient sélectionnés : 1]craniopharyngiomes (33) ; 2]gliomes BG (15) ; 3]sarcomes osseux
L’incidence des bactériémies lors des neutropénies fébriles (NF) varie de 10
(34) ; 4]sarcomes des tissus mous (11) ; 5]« autres » (15). L’âge médian était de
à 25 %. Pour adapter le traitement au risque d’infection sévère des auteurs
11 ans et la dose administrée de 50 à 70 Gy Eq Co, en fractionnement clas-
ont construit des règles de stratification, aucune n’a été validée.
sique. La préparation des malades a fait appel à une dosimétrie 3D (TDM/
L’objectif était d’évaluer la performance de variables pour distinguer les
IRM haute définition fusionnées) et la mise en place à un positionnement
épisodes de NF à haut risque d’infection sévère.
stéréotaxique par « fiduciaires » implantés. Une AG a été effectuée dans
De janvier 2005 à décembre 2006 les épisodes de NF de 2 centres pédia-
7 cas.
triques étaient analysés rétrospectivement. On relevait les données anam-
Résultats : avec un suivi moyen de 28 mois, la SG/SSR selon Kaplan/Meier
nestiques, cliniques et biologiques à l’admission pour réaliser une analyse
à 5 ans, s’établit pour l’ensemble du groupe, à ( %) 88/72. Par sous-groupes,
descriptive, univariée et multivariée afin de déterminer les variables prédic-
elles s’établissent à 1]100/71, 2]100/52, 3]92/85, 4]63/54, 5]64/55. La tolé-
tives d’infection sévère.
rance immédiate et à long terme a été jugée excellente.
371 épisodes de NF étaient analysés. L’incidence des infections documentées
Conclusion : cette expérience clinique encourageante basée sur un équipe-
était de 16 %. Les marqueurs significatifs en analyse multivariée étaient:
ment ancien sera prochainement complétée par l’utilisation d’un accélé-
pathologie à haut risque, température ≥ 39°, signe infectieux focaux,
rateur compact + source isocentrique aux multiples possibilités nouvelles.
plaquettes < 50 000/mm3. L’association de ces 4 variables permettait de détecter les infections sévères avec une sensibilité de 98 % (IC à 95 % :
CL092 - Radiothérapie et temozolomide pour les tumeurs gliales de haut grade
91-100) et une spécificité de 15 % (IC à 95 % : 11-19).
L. Padovani, N. André, A. Rome, D. Figarella-Branger, D. Scavarda, G. Lena, J.C. Gentet, D. Cowen, X. Muracciole
lation prospective et externe pour proposer un allègement thérapeutique.
CHU Timone, Marseille, FRANCE
CL105 - Grippe A H1N1 dans un service d’hemato-onco pédiatrique au Liban
Objectif : Le pronostic des tumeurs gliales de haut grade de l’enfant est mauvais. Nous évaluons la faisabilité de la radiothérapie (RTC) concomi-
Nous avons identifié des variables prédictives d’infection sévère pour élaborer une règle de décision clinique qui devra être validée sur une popu-
tante du temozolomide (TMZ) chez l’enfant et corrélons son efficacité à la
P. Noun(1), E. Bchara(1), P. Hajj(1), M.J. Hajj(1), M.C. Fadous(2)
biologie. Patients et Méthodes : De 2006 à 2009, 12 enfants, âge médian de 7 ans,
(1) Hôpital Libanais Geitaoui, Beyrouth, LIBAN ; (2) Hôpital Notre Dame de Secours, Byblos, LIBAN
traités pour tumeur gliale de haut grade par RTC (50 à 60 Gy) et TMZ 75 mg/
Introduction : La pandémie de la grippe A H1N1 a touché la planète cet hiver.
m2/j suivi deTMZ, 200 mg/m2/j, 5 jours par mois pendant 6 mois.
On a voulu évalué l’état des enfants à risque, dans un service d’oncologie
Le traitement a concerné 3 glioblastomes avec exérèse totale, 3 oligoden-
pédiatrique
drogliomes grade III et 6 tumeurs du tronc cérébral (TC) dont 4 glioblas-
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