CLUB FRANCOPHONE SEP (CFSEP)

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revue neurologique 166s (2010) a136 Communication orale Club francophone SEP (CFSEP) The´matique : mardi 27 avril 2010 Le diagnostic de scle´rose e...

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revue neurologique 166s (2010) a136

Communication orale

Club francophone SEP (CFSEP)

The´matique : mardi 27 avril 2010 Le diagnostic de scle´rose en plaques et ses pie`ges S. Pittion-Vouyovitch Neurologie, hoˆpital Central, 29, avenue Mare´chal-de-Lattre-deTassigny, 54000 Nancy, France Mot cle´ : Scle´rose en plaques La scle´rose en plaques (SEP) est une affection inflammatoire du syste`me nerveux central reposant sur des crite`res de disse´mination spatiale et temporelle. Bien que la clinique soit essentielle, les examens comple´mentaires, notamment l’imagerie par re´sonance magne´tique (IRM), ont une place primordiale permettant de poser le diagnostic plus rapidement et ayant pour conse´quence l’introduction d’un traitement pre´coce. Les crite`res de Mac Donald e´tablis en 2001 et re´vise´s en 2005 de´finissent les places respectives de la clinique et de l’IRM. Il n’existe pas de marqueur spe´cifique de la SEP, ce qui peut, dans certains cas, rendre le diagnostic difficile en raison d’atypies concernant la symptomatologie clinique, le ` la phase initiale, les mode de d’installation ou l’imagerie. A manifestations cliniques les plus fre´quentes sont la neuropathie optique, les troubles sensitifs et les troubles moteurs repre´sentant 60 a` 70 % des cas, mais des symptoˆmes atypiques peuvent inaugurer la maladie. Il peut s’agir rarement de crises d’e´pilepsie, de tableaux psychiatriques, d’un syndrome de´mentiel, de dystonies paroxystiques, de troubles phasiques, d’atteintes de certaines paires craˆniennes inhabituelles ou de formes aigue¨s avec troubles de la conscience. . . Le mode d’installation des symptoˆmes, habituellement progressif sur quelques jours, peut eˆtre brutal mimant un accident vasculaire ce´re´bral. L’imagerie, quant a` elle, peut eˆtre atypique dont les formes pseudo tumorales retardant la phase diagnostique. La symptomatologie re´ve´latrice de la SEP est donc extreˆmement varie´e et les signes initiaux rares doivent eˆtre connus ; les explorations comple´mentaires et surtout l’IRM contribuent a` e´tablir le diagnostic positif et diffe´rentiel de la SEP.

Mots cle´s : Scle´rose en plaques ; Imagerie par re´sonance magne´tique ; Liquide ce´phalorachidien Suite au de´veloppement de l’imagerie par re´sonance magne´tique (IRM), la de´couverte d’hypersignaux de la substance blanche remplissant les crite`res de Barkhof est un motif de consultation en l’absence d’e´ve`nement clinique. L’objectif est de de´crire les crite`res diagnostiques du syndrome radiologique isole´ (RIS) et l’histoire naturelle de cohortes de patients pre´sentant un RIS en de´taillant les donne´es cliniques, paracliniques (IRM et e´tude du liquide ce´phalorachidien [LCR]). Apre`s une IRM ence´phalique demande´e pour un symptoˆme non e´vocateur de scle´rose en plaques (SEP), la de´couverte d’au moins 3 crite`res de Barkhof requiert une prise en charge neurologique. Un interrogatoire et un examen neurologique doivent eˆtre pratique´s a` la recherche de symptoˆmes cliniques e´vocateurs de SEP. Les examens paracliniques propose´s sont un bilan biologique avec e´tude du LCR, des potentiels e´voque´s visuels ainsi qu’un suivi re´gulier clinique et en IRM. Les donne´es de patients ayant un RIS proviennent du club francophone de la SEP (CFSEP), des e´quipes de San Francisco, d’une e´quipe turque et italienne. Dans l’e´tude prospective de 70 RIS, le CFSEP a retrouve´ comme facteurs pre´dictifs d’un syndrome de´mye´linisant cliniquement isole´ (SCI) apre`s analyse univarie´e une prise de gadolinium et des PEV anormaux. Un LCR inflammatoire associe´ a` au moins 9 hypersignaux en T2 sur l’IRM initiale e´taient pre´dicitifs en combine´ d’un SCI. Une prise de gadolinium sur l’IRM initiale e´tait pre´dicitive d’une disse´mination temporelle pre´coce dans la se´rie californienne. L’IRM de suivi des RIS sert a` rechercher une disse´mination temporelle chez ces patients ayant une disse´mination spatiale. Lors du SCI, le diagnostic de SEP selon Polman peut eˆtre pose´ toˆt et un traitement de fond de´bute´ pre´cocement. En l’absence de symptoˆmes cliniques e´vocateurs de SEP, il est discutable de traiter les patients uniquement sur des crite`res IRM. Les sujets asymptomatiques pre´sentant une IRM e´vocatrice de SEP doivent be´ne´ficier d’un suivi clinicoradiologique. D’autres e´tudes prospectives sont ne´cessaires pour identifier les facteurs pre´dictifs de SCI inaugurant une SEP apre`s un RIS.

L’IRM au de´but : le syndrome radiologique isole´

A. Ruet*, B. Brochet Service de neurologie, poˆle des neurosciences cliniques, groupe hospitalier Pellegrin, CHU de Bordeaux, place Ame´lie-Raba-Le´on, 33076 Bordeaux, France * Auteur correspondant. 0035-3787/$ – see front matter doi:10.1016/j.neurol.2010.02.005

Le traitement pre´coce C. Papeix Texte non remis