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r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 2 S ( 2 0 1 6 ) A54–A100
3 Immunologie, Institut Pasteur de Madagascar, Tananarive, Madagascar ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J. Razafimahefa)
Introduction Madagascar est endémique de cysticercose mais nous avons peu de données sur la localisation au niveau méningé de la larve de Tenia solium. Objectifs Nos objectifs sont de décrire les aspects cliniques et radiologiques de ces formes chez le patient malgache. Patients et méthodes Nous avons mené une étude rétrospective descriptive allant de mois d’octobre 2013 à octobre 2015 dans l’USFR de neurologie à Befelatanana. Nous avons recruté à partir de registre, tous les patients présentant une neurocysticercose documentée par un scanner cérébral, une sérologie sérique et ou dans le LCR. Nous avons exclu les cas de neurocysticercose parenchymateuse isolée. Résultats Sur 105 patients recrutés, la population retenue était de 43 patients (40,49 %) sex-ratio : 1,15, âge autour de 32 ans (2 et 62 ans). Les symptômes principaux étaient : épilepsie chez 30 patients (69 %), céphalées chez 11 patients (25 %), hémiplégie chez 2 patients (4 %). Les calcifications méningées multiples avec atteintes parenchymateuses : 9 cas (21 %) et sans atteintes parenchymateuses 21 patients (48,8 %) ; la forme racémeuse touchait 12 cas (28 %) ; l’hydrocéphalie isolée concernait un patient (2,3 %). Discussion La neurocysticercose méningée revêt plusieurs formes cliniques et radiologiques souvent graves chez le patient malgache. Conclusion Ces résultats indiquent encore la fréquence élevée de formes graves et nous incitent à réfléchir devant cet échec de la lutte contre la neurocysticercose. Informations complémentaires Ces études sont les fruits de la collaboration entre le service de neurologie Befelatanana Antananarivo, le laboratoire de neuroscience de la faculté de médecine d’Antananarivo et l’Institut Pasteur de Madagascar. Mots clés Épilepsie ; Neurocysticercose ; Madagascar Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.191
Rééducation neurologique V01
Compression médullaire par un kyste extradural : à propos d’un cas
Samira Lahrabli ∗ , Lmidmani Fatima El Fatimi Abdelatif Médecine physique, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Lahrabli) Introduction Le kyste arachnoïdien extradural spinal, généralement rare asymptomatique. Le tableau de compression nerveuse est rarement décrit. Observation Nous rapportons le cas d’un garc¸on de 14 ans, sans antécédents pathologiques, suivi pour paraplégie. L’IRM a objectivé une lésion kystique thoracique en regard de D4–D8 responsable d’un élargissement du canal rachidien. Le kyste a été enlevé par voie d’abord postérieure. L’examen histologique a conclu à un kyste arachnoïdien. L’évolution postopératoire a été marquée par une récupération progressive du déficit neurologique permettant une marche sans aide, mais apparition d’une cyphose dorsale avec protrusion sternale.
Discussion Le traitement du kyste arachnoïdien extradural spinal est chirurgical si le malade devient symptomatique. Les résultats sur la symptomatologie douloureuse sont excellents puisque sa disparition est de règle. Conclusion C’est une affection bénigne, mais il peut, par son potentiel évolutif, engendrer des troubles neurologiques importants et permanents en l’absence d’une prise en charge précoce. Mots clés Kyste arachnoïdien ; Compression ; Rééducation Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.192 V02
L’hémiplégique vasculaire en milieu rééducatif : quels sont les facteurs de risque de chute : à propos de 30 cas
Samira Lahrabli ∗ , Lmidmani Fatima El Fatimi Abdelatif Médecine physique, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (S. Lahrabli) Introduction Les patients hémiplégiques vasculaires, admis au service de médecine physique après la phase initiale ont un risque de chute élevé du fait du déséquilibre secondaire à l’accident vasculaire. Objectifs Essayer de dégager les principaux facteurs de risque de chute chez l’hémiplégique vasculaire. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée chez 30 patients d’âge supérieur à 65 ans ayant une hémiplégie vasculaire colligée dans le service de médecine physique du CHU Ibn Rochd de Casablanca du 1er janvier 2010 au 1er janvier 2015, étaient exclus de l’étude les patients ayant un antécédent de maladie neurologique, trouble sensoriel et locomoteur. Résultats L’âge moyen était de 65,5 ans, la durée moyenne de séjour est de 116,05 jours, le nombre moyen de chute est de 3,5, les troubles sensitifs sont notés chez neuf patients, la spasticité est supérieur à 2 chez 12 patients, la mesure de l’indépendance fonctionnelle (MIF) moyenne est de 67,6 à l’admission et de 90,7 à la sortie. Discussion La chute chez l’hémiplégique est relativement fréquente, ses conséquences peuvent être grave, les principaux facteurs prédictifs de chute selon cette étude sont une MIF basse, la déficience du tonus postural, la prise de sédatif la négligence spatiale et l’importance des troubles de la sensibilité et de la spasticité. Conclusion Les facteurs prédictifs de chute chez l’hémiplégique sont essentiellement corrélés à la gravité de l’AVC. Mots clés Chute ; AVC ; Rééducation Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2016.01.193 V03
Altération de la fonction chez les patients blessés médullaires, quelles particularités avec les avancés médicales actuelles ? Herman Azanmasso Médecine physique et de réadaptation, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Adresse e-mail :
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