Contraintes vasculaires et cicatrisation dirigée en chirurgie traumatologique

Contraintes vasculaires et cicatrisation dirigée en chirurgie traumatologique

communications affichées Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. P17 Contraintes vasculaires et cicat...

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communications affichées

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. P17

Contraintes vasculaires et cicatrisation dirigée en chirurgie traumatologique M. Rivory1 1

CH, Annonay, France

La prise en charge des plaies en chirurgie traumatologique est souvent complexe en raison de la spécificité de l’appareil locomoteur (os, articulations, tendons, etc.), et des facteurs de risque de retard de cicatrisation auxquels le patient peut être exposé. Au niveau des membres inférieurs, les contraintes d’immobilisation souvent requises en tout ou partie encouragent la stase veineuse, entrainant souvent un œdème et une exsudation abondante des lésions cutanées. D’autres facteurs intrinsèques peuvent compliquer voire entraver la cicatrisation: entre autres, l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs, l’hyperglycémie chronique, le tabac sont fortement préjudiciables à la réparation tissulaire et prédisposent au risque infectieux. La prise en charge du patient est donc holistique. Concernant les soins locaux, le protocole doit reposer sur une évaluation clinique de la plaie et sur les propriétés des pansements. Trois cas cliniques illustrent la complexité, en chirurgie traumatologique, des lésions cutanées du pied chez des patients présentant des facteurs de risque. Sont notamment évoqués les prises en charge globale et locale, l’éducation thérapeutique, la coopération pluridisciplinaire, la continuité dans le parcours de soins du patient à l’intérêt des pansements à base de fibres de carboxyméthylcellulose. La cicatrisation d’une plaie des membres inférieurs en chirurgie traumatologique est influencée par de multiples facteurs devant faire l’objet d’une prise en charge adaptée, et dont l’acteur principal reste le patient. Localement, l’élimination des tissus dévitalisés, la gestion du risque infectieux, celle des exsudats et la préservation des berges de la plaie participent activement à la réparation cutanée. Déclaration de liens d’intérêts L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts. P18

Fistules entéro-cutanées et cicatrisation pariétale : un défi de chirurgie bariatrique M. Selvy1, G. Carrier1, D. Pezet1, A. Dubois1 1

Chirurgie viscérale, CHU, Clermont-Ferrand, France

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les complications de l’obésité représentent un enjeu majeur de santé publique. Notre observation concerne une patiente de 50 ans présentant une obésité morbide (IMC 78 kg/m2). Ses principales comorbidités sont une

Revue francophone de cicatrisation • Supplément au n° 1 • janvier-mars 2017 •

insuffisance respiratoire chronique, un diabète mais surtout des syndromes occlusifs itératifs sur une éventration avec fistules entéro-cutanées (FEC). Son histoire commence par une chirurgie bariatrique avec implantation d’un anneau gastrique compliquée d’une péritonite postopératoire avec retrait de l’anneau et d’une volumineuse éventration. Lors d’une nouvelle hospitalisation pour occlusion du grêle avec difficultés d’appareillages des fistules sur hyperdébit, dénutrition, insuffisance rénale avec hypokaliémie, une chirurgie s’est imposée après concertation pluridisciplinaire chez une patiente prévenue du risque de mortalité élevé. La chirurgie initiale nécessite trois résection-anastomoses de grêle avec exérèse en monobloc entéro-cutané (pièces de 4,5 et 5,2 kg) épargnant deux mètres de grêle. Le défect pariétal justifie une laparostomie avec thérapie à pression négative (TPN), nécessitant une surveillance en réanimation. Les suites se compliquent sur un plan respiratoire et digestif avec des reprises chirurgicales pour ischémie (colon droit et sigmoïde), fistules anastomotiques et FEC. La réfection de la laparostomie et l’appareillage du montage ont posé des problèmes quotidiens, mobilisé un temps en personnel conséquent et développé l’inventivité et la dextérité de toute une équipe. Nous résumons l’hospitalisation de 315 jours, marquée par 35 blocs opératoires, 80 réfections de laparostomie avec TPN, avec une combativité de tous pour une réussite indiscutable de la chirurgie. La prochaine étape sera de rétablir une continuité digestive, puis envisager une chirurgie de l’obésité. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. P19

Connaissances et pratiques vis à vis du risque infectieux associé à l’usage médical des sangsues dans la chirurgie de reconstruction des plaies R. Masson1 1

Unité Plaies et cicatrisation, CHU Lapeyronie, Montpellier,

France

Contexte La prescription de sangsues à visée médicale (hirudothérapie) trouve un regain d’intérêt récent dans les services de microchirurgie plastique et d’orthopédie pour la reconstruction de plaies aiguës et chroniques. Cette pratique peut se compliquer d’infections de site opératoire à Aeromonas sp médiées par la sangsue. Depuis deux ans les descriptions de cas d’infections à Aeromonas ciprofloxacine résistant se multiplient. L’objectif de l’étude était d’évaluer les connaissances et pratiques d’infectiologues et de chirurgiens plasticiens français vis à vis du risque infectieux lié à l’utilisation des sangsues. Materiel/méthodes Une enquête nationale était réalisée. Deux questionnaires en ligne étaient envoyés. L’un

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