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Posters / Cancer/Radiothérapie 18 (2014) 591–637
Research and Treatment of Cancer) et CTCAE (Common Terminology Criteria for Adverse Events). Résultats Le suivi moyen était de 11 mois (1–29). La probabilité de survie globale à 1 an était de 84 %. Il y a eu 33 (23 %) récidives locorégionales, dont 30 au sein du volume irradié à forte dose, deux marginales. Un patient a été perdu de vue. Il y a eu 22 évolutions métastatiques. Les taux de toxicité aiguë muqueuse et cutanée de grade 3 ou plus étaient respectivement de 27 % et 24 %. Il y a eu 27 % de sondes alimentaires, avec comme facteur pronostique la chimiothérapie (p = 0,04). Dix-sept traitements ont été interrompus pour toxicité (quatre fois cutanée liée au cétuximab et cinq fois non liée à l’irradiation). À un an, 39 % des patients souffraient d’une xérostomie de grade 2 ou plus et 8 % avaient encore une sonde. Conclusion La RCMI par RapidArc® des cancers des voies aérodigestives supérieures avec irradiation bilatérale donne des résultats préliminaires encourageants. Les résultats à long terme seront analysés. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.122 P101
Prise en charge des mélanomes muqueux ORL à Nancy et revue de la littérature
D. Lam Cham Kee ∗ , S. Renard-Oldrini , J. Salleron , D. Peiffert Institut de cancérologie de Lorraine, Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (D. Lam Cham Kee) Objectif Le mélanome muqueux fait partie des maladies rares et il existe peu de référentiels sur leur prise en charge. Nous avons ainsi décidé de réaliser une étude rétrospective et descriptive des patients traités à Nancy, comparant nos résultats avec ceux de la littérature, afin d’éclaircir une stratégie thérapeutique. Matériels et méthodes Étaient inclus tous patients atteints d’un mélanome muqueux traités à l’institut de cancérologie Lorraine ou au centre hospitalo-universitaire de Nancy avec analyse de leurs caractéristiques, prises en charges, facteurs pronostiques et résultats en termes de survies globale et sans progression. Résultats Trente-deux patients ont été inclus. L’âge médian était de 70,5 ans. Il y avait une prédominance des tumeurs des fosses nasales (53 %) et de stade III (78 %) selon la classification de l’American Joint Committee on Cancer de 2010 (septième édition). La prise en charge initiale était principalement chirurgicale dans 81 % des cas avec une radiothérapie adjuvante associée chez 47 % des patients. La radiothérapie adjuvante, par comparaison à la chirurgie seule, a donné des meilleurs résultats en termes de durées de survie globale médiane (95,6 mois contre 28,9 mois) et de survie sans progression médiane (18,2 mois contre 8 mois). Les récidives étaient principalement métastatiques chez 69 % des patients, à l’origine de décès. Les autres facteurs pronostiques retenus dans notre série étaient la réponse initiale au traitement et la localisation tumorale, avec par ordre décroissant la fosse nasale (51,6 mois), la cavité orale (30,2 mois) et les sinus (10,3mois) Conclusion La prise en charge évolue avec l’avancée technique permettant un bon taux de contrôle local mais il persiste le défi de la maîtrise de l’évolution métastatique fatale. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.123
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Contrôle locorégional et xérostomie tardive après arcthérapie volumétrique modulée des cancers des voies aérodigestives supérieures É. Beulque 1,∗ , O. Veresezan 2 , H. Auvray 2 , S. Thureau 2 Service d’ORL et chirurgie cervicofaciale, CHU Charles-Nicolle, Rouen, France 2 Département de radiothérapie, CRLCC Henri-Becquerel, Rouen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (É. Beulque)
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Objectif Évaluer Le contrôle locorégional et la xérostomie tardive de l’arcthérapie volumétrique modulée chez les patients atteints d’un cancer des voies aérodigestives supérieures. Patients et méthodes Nous avons évalué le contrôle locorégional et la xérostomie tardive, par la classification CTCAE V4 (Common Terminology Criteria for Adverse Events version 4), chez 118 patients atteints d’un cancer des voies aérodigestives supérieures traité à visée curative de mai 2012 à mai 2013. L’âge moyen des patients était de 58 ans (38–82) ; 115 (97,5 %) étaient atteints d’un carcinome épidermoïde, 43 de l’oropharynx (36,4 %), 25 de la cavité buccale (21,2 %), 23 du larynx (19,5 %), 16 de l’hypopharynx (13,6 %) et huit d’adénopathies de primitif inconnu (6,8 %) ; trois autres cancers étaient d’une histologie non épidermoïde. Cent sept cancers (90,7 %) étaient de stade III ou IV et 11 (9,3 %) de stade I ou II (selon la classification de l’Union internationale contre le cancer de 2009). Quatre-vingt patients (67,8 %) ont été opérés et 91 (77 %) ont rec¸u une chimiothérapie concomitante. L’irradiation était une RCMI avec boost intégré, 70/66 Gy ont été délivrés dans les volumes de haut risque, 59,4 et 54 Gy respectivement dans les volumes de risques intermédiaire et faible. Résultats Les patients ont été suivis 18,3 mois en moyenne (10–20). Aucun patient n’a eu son traitement interrompu plus de 2 jours. Une récidive locorégionale est survenue pour sept patients (5,9 %), six fois dans le volume irradié. Une évolution métastatique est survenue pour 24 patients (20,3 %) La dose moyenne rec¸ue par la parotide homolatérale à la lésion était de 23,3 Gy (20,2–66,6) et par la parotide controlatérale de 19,9 Gy (19,8–33,9 Gy). Trente et un pour cent des patients ne souffraient pas de xérostomie tardive, 38 % d’une xérostomie de grade I, 28,6 % de grade II et 2,4 % de grade III. Conclusion L’arcthérapie volumétrique modulée permet d’obtenir un bon taux de contrôle locorégional avec une xérostomie tardive relativement faible à long terme. Ces résultats devront être confirmés dans le temps. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.124 P103
Radiothérapie hypofractionnée des carcinomes nasopharyngés : résultats préliminaires sur une cohorte de 155 patients traités au CHU d’Oran
A. Boukerche ∗ , S. Boumédiène , E. Mous , E. Benaoum , A. Dali-Youcef Service de radiothérapie, faculté de médecine, université d’Oran, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Boukerche) Objectif Évaluer l’efficacité et la toxicité d’une radiothérapie hypofractionnée dans le traitement des carcinomes nasopharyngés non métastatiques.