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Posters / Cancer/Radiothérapie 18 (2014) 591–637
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Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Hajji) Objectif Étudier la tolérance aiguë et la réponse biochimique après radiothérapie stéréotaxique chez des patients atteints d’une récidive macroscopique après prostatectomie et radiothérapie de rattrapage. Patients et méthodes Les quatre patients éligibles étaient atteints d’une récidive biochimique et macroscopique isolée, objectivée sur l’IRM et la TEP à la choline. Les données ont été collectées rétrospectivement. Les biopsies avec mise en place de repères fiduciels dans le même temps ont confirmé la récidive chez trois d’entre eux. La radiothérapie stéréotaxique a délivré une dose de 36 Gy en six séances, étalées sur deux semaines. Résultats Les patients étaient âgés de 66 à 74 ans. Ils étaient tous atteints d’un adénocarcinomes de stade pT3, de score de Gleason de 6 à 8 (dont deux 7), avaient eu une prostatectomie (deux R0 et deux R1) et une irradiation immédiatement après l’opération ou pour une récidive biochimique à la dose de 66 Gy. La concentration sérique d’antigène spécifique de la prostate (PSA) avant la réirradiation était de 0,83 à 5,71 ng/ml. Toutes les deuxièmes récidives étaient aux dépens de l’anastomose urétrovésicale. Une hormonothérapie a été instaurée chez un patient. Le suivi était de 2 et 22 mois. Un patient a souffert d’une symptomatologie urinaire de grade 1 pendant le traitement ; aucune toxicité digestive n’a été retrouvée. Une toxicité urinaire tardive de grade 2 a été notée. Le PSA était indétectable chez le patient après une hormonothérapie de courte durée ; il y a eu pour les deux autres patients une réponse biochimique, pour le dernier présente à 22 mois. Conclusion La toxicité a été acceptable, le taux de réponse biochimique encourageant. Un enregistrement prospectif permettrait de le confirmer. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.112 P091
Contrôle qualité du recalage prostatique en cas guidage par tomographie conique C. Blay 1,∗ , A. Simon 2 , G. Cazoulat 2 , E. Dardelet 2 , R. Viard 3 , D. Gibon 4 , H. Shu 5 , P. Haigron 6 , C. Lafond 1 , R. de Crevoisier 1,2 1 CRLCC de Rennes, Rennes, France 2 LTSI, Rennes, France 3 Aquilab, Lille, France 4 Aquilab, Rennes, France 5 Laboratory of Image Science and Technology, South East Nanjing, China 6 LTSI, Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Blay) Objectif Quantifier la précision du recalage prostatique en cas de radiothérapie prostatique guidée par tomographie conique. Matériels et méthodes Une plateforme originale de contrôle de qualité du recalage prostatique par tomographie conique a été utilisée chez 22 patients ayant rec¸u 80 Gy dans la prostate. Huit recalages par patient ont été analysés aléatoirement. La procédure de contrôle de qualité a consisté d’abord à délinéer la prostate sur chaque tomographie conique. Trois recalages prostatiques ont ensuite été simulés et comparés entre la scanographie de planification et la tomographie conique : (1) celui effectivement réalisé lors de la séance par tomographie conique, (2) un « optimal » par recalage rigide basé sur les contours segmentés, (3) un à partir de calcifications intra-prostatiques pour mesurer la précision du recalage optimal. Les critères de jugements étaient les déplacements effectués dans chacun des axes, antéro-postérieur, craniocaudal
et latéral et des indices de recouvrement des prostates recalées (indices de Dice). Résultats Au total, 173 tomographies conique ont été analysées. Les différences de déplacements entre ceux effectués lors de la radiothérapie guidée par l’image et ceux déduits du recalage optimal étaient en mm (écart type, minimum, maximum) : 1,99 (−7 ;7) dans l’axe antéropostérieur, 1,10 (−4 ;5) dans celui craniocaudal et 1,66 (−7 ;5) dans celui latéral. Les valeurs (moyenne, minimum, maximum) des indices de Dice selon les recalages étaient pour la radiothérapie guidée par l’image de 0,90 + 0,05 (0,72 ;0,99) et pour le recalage optimal de 0,93 + 0,03 (0,82 ;0,99). Après recalage prostatique lors de la radiothérapie guidée par l’image, 12 recalages (7 % des recalages, chez six patients) conduisaient à une prostate se projetant partiellement en dehors du volume cible prévisionnel, correspondant en moyenne à 1,2 % (0,01 ;4,45) du volume prostatique. La validation du recalage optimal à l’aide des calcifications (cinq patients) montrait une incertitude (écart type, minimum ; maximum) de 0,9 mm (0 ;3,7) dans l’axe antéropostérieur, 1,29 mm (0 ;4) dans l’axe craniocaudal et 0,61 mm (0 ;2,7) dans l’axe latéral. Conclusion L’imprécision du recalage prostatique par tomographie conique était de l’ordre de 1 à 2 mm dans chacun des axes. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.113
Voies aérodigestives supérieures P092
Apport de la radiothérapie conformationelle avec modulation d’intensité guidée par l’image dans la correction des erreurs de repositionnement au cours du traitement des tumeurs des voies aérodigestives supérieures
O. Munier ∗ , E. Champeaux-Orange , M. Trafi , T. Wachter CHR d’Orléans, Orléans, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (O. Munier) Objectif La radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité dans le traitement des tumeurs des voies aérodigestives supérieures ne peut s’effectuer qu’avec un guidage par l’image afin que le bénéfice dosimétrique se traduise en bénéfice clinique. Le but de cette étude était d’analyser les erreurs aléatoires et systématiques au cours des traitements. Matériels et méthodes Dix-neuf patients ont été traités et 629 séances ont été analysées. Lors de la délinéation, un volume cible prévisionnel de 5 mm a été défini. Avant chaque séance, un contrôle par imagerie de basse énergie (kV) antérieure et latérale a été réalisé afin de procéder à un matching basé sur les structures osseuses avec la DRR (digitally reconstructed radiograph) de référence. Un vecteur de déplacement était ainsi obtenu et s’il dépassait 3 mm, un recalage de table était effectué. Les erreurs systématiques et aléatoires ont été calculées à l’échelle du patient et de la population. Résultats Dans 47 % des cas, l’isocentre a été décalé à l’issue des trois premières séances suite à une erreur systématique de plus de 2 mm. À la fin du traitement il n’y avait chez aucun patient une erreur systématique de plus de à 2,5 mm. À l’échelle de la population, les déplacements se traduisaient par une erreur systématique et une erreur aléatoire respectivement de 0,9 mm et 1,6 mm dans l’axe antéropostérieur, de 1 mm et 1,2 mm dans l’axe craniocaudal et 0,9 et 1,6 mm latéralement. Les marges, correspondantes à la