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RMR-1181; No. of Pages 6
Revue des Maladies Respiratoires (2016) xxx, xxx—xxx
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PROTOCOLE EN COURS
Dépistage des cancers bronchopulmonaires par tomodensitométrie thoracique à faible dose dans la Somme Lung cancer screening with low-dose thoracic CT-scan in the Somme area O. Leleu a,∗, M. Auquier b, O. Carre c, B. Chauffert d, A. Dubreuil e, V. Petigny e, B. Trancart f, P. Berna g, V. Jounieaux h a
Service de pneumologie, centre hospitalier d’Abbeville, 43, rue de l’Isle, 80100 Abbeville, France b Service de radiologie, CHU d’Amiens, 80000 Amiens, France c Service de pneumologie, clinique de l’Europe, 5, allée des Pays-Bas, 80000 Amiens, France d Service d’oncologie médicale, CHU d’Amiens, 80000 Amiens, France e Association pour le dépistage des maladies de la somme (ADEMA80), 7, rue Jean-Calvin, 80000 Amiens, France f Service de radiologie, clinique Sainte-Isabelle, 236, route d’Amiens, 80103 Abbeville, France g Service de chirurgie thoracique, CHU d’Amiens, 80000 Amiens, France h Service de pneumologie et réanimation respiratoire, CHU d’Amiens, 80000 Amiens, France Rec ¸u le 13 juin 2016 ; accepté le 2 aoˆ ut 2016
MOTS CLÉS Cancer bronchique ; Dépistage ; Scanner basse irradiation ; Sevrage tabagique
∗
Résumé Rationnel. — Cette étude de faisabilité se propose d’expérimenter dans le département de la Somme (France) un dépistage annuel du cancer du poumon par scanner thoracique basse irradiation. Elle répond au premier objectif du troisième plan cancer et fait suite aux résultats de l’étude National Lung Screening Trial publiée en 2011. Méthode. — L’esprit de ce dépistage est d’utiliser des réseaux déjà existants parmi les professionnels de santé, et entre les professionnels de santé et la structure départementale de gestion de dépistage des cancers (ADEMA80). Les critères d’inclusion seront ceux du National Lung Screening Trial. Le dépistage sera proposé par les médecins traitants et les pneumologues. Le scanner thoracique sera réalisé dans les centres de radiologie ayant adhéré à la charte de bonne pratique du scanner basse irradiation. ADEMA80 assurera la trac ¸abilité et effectuera les analyses statistiques. Cette étude a obtenu un financement de l’Agence régionale de santé de Picardie et du Comité de la Somme de la ligue contre le cancer.
Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (O. Leleu).
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.08.003 0761-8425/© 2016 SPLF. Publi´ e par Elsevier Masson SAS. Tous droits r´ eserv´ es.
Pour citer cet article : Leleu O, et al. Dépistage des cancers bronchopulmonaires par tomodensitométrie thoracique à faible dose dans la Somme. Revue des Maladies Respiratoires (2016), http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.08.003
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O. Leleu et al. Résultats attendus. — Le principal critère d’évaluation de cette action de dépistage sera le nombre de cancers diagnostiqués et la survie des patients. Le suivi des examens positifs, les délais de prise en charge et le taux de participation seront également évalués. © 2016 SPLF. Publi´ e par Elsevier Masson SAS. Tous droits r´ eserv´ es.
KEYWORDS Lung cancer; Screening; Low radiation scanner; Smoking cessation
Summary Rationale. — This feasibility trial proposes to set up in the department of the Somme an annual screening for lung cancer with low-dose thoracic CT. It responds to the first objective of the third cancer plan and follows the publication of the results of the National Lung Screening Trial in 2011. Methods. — The method of this study is to use the existing networks among and between healthcare professionals and the departmental cancer screening structure. The inclusion criteria will be those of the National Lung Screening Trial. Screening will be proposed by treating physicians and chest physicians. The CT-scan will be performed in radiological centers that adhere to the good practice charter for low radiation scanning. A copy of CT results will be sent to the departmental structure of cancer screening (ADEMA80) which will ensure traceability and will perform statistical analysis. The study received funding from the Agence régionale de santé de la Picardie and la ligue contre le cancer. Expected results. — The primary endpoints of this screening will be the number of cancers diagnosed and the survival of the patients. The follow-up of positive examinations, delays in management and the level of participation will also be assessed. © 2016 SPLF. Published by Elsevier Masson SAS. All rights reserved.
Introduction Avec environ 39 500 nouveaux cas en 2012 en France métropolitaine, le cancer du poumon arrive en quatrième position en termes d’incidence des cancers les deux sexes confondus. Il est également en 2012 à l’origine du plus grand nombre de décès annuels par cancer, avec environ 30 000 décès selon les données de l’INCA. Tous stades confondus, la survie globale est de 43 % à un an et de 14 % à 5 ans. Le cancer du poumon est fréquemment diagnostiqué à un stade métastatique, inaccessible à un traitement chirurgical, avec une survie relative à 5 ans qui chute à moins de 4 % alors que cette survie est de plus de 50 % à 5 ans au cours des stades localisés opérables I ou II [1]. Une autre particularité du cancer du poumon est que son principal facteur de risque est connu et identifié : le tabagisme. Quarante pour cent des cancers du poumon surviennent entre 50 et 64 ans, 26 % entre 65 et 74 ans [1]. La population 50—75 ans peut être la cible d’un dépistage utile à un moment où la mortalité spécifique par le cancer est la plus importante.
Rationnel de l’étude Développer un examen de dépistage devrait permettre de détecter le cancer du poumon à un stade plus précoce et de proposer un traitement efficace chirurgical à visée curative afin d’améliorer la survie. Ce dépistage limiterait le nombre de prises en charge tardives par des traitements
palliatifs lourds et coûteux. Si la radiographie de thorax et l’analyse cytobactériologique des crachats se sont avérées décevantes en termes d’outil de dépistage du cancer du poumon [2], l’intérêt du scanner thoracique basse irradiation n’a cessé de croître ces dix dernières années [3,4]. Les résultats de l’étude National Lung Screening Trial (NLST) ont été publiés en août 2011 [5]. Cette étude prospective randomisée a inclus 53 100 patients fumeurs ou ex-fumeurs. Elle a comparé le scanner thoracique faible dose à la radiographie de thorax pour le dépistage. L’étude a montré une diminution significative de 20 % de la mortalité par cancer du poumon et de 6,7 % de la mortalité globale sur une durée de 6,5 ans dans le groupe dépisté par scanner faible dose. Il faut cependant noter que 25 % des scanners montraient des nodules de plus de 4 mm et que 96 % se sont révélés des faux positifs. Toutefois, peu de gestes invasifs ont été réalisés : 0,8 % de ponctions sous scanner et 1,3 % d’actes chirurgicaux [6]. Ces chiffres sont à confronter aux 10 % d’actes invasifs lors des dépistages du cancer du sein ou du cancer de la prostate. Suite à ces résultats, la plupart les sociétés savantes recommandent aujourd’hui le dépistage du cancer du poumon [7,8]. La région Picardie présente une surmortalité de 18 % liée au cancer pulmonaire par rapport à la moyenne nationale chez les hommes et une forte progression de l’incidence et de la mortalité du cancer du poumon chez les femmes [9]. L’expérimentation d’une stratégie de dépistage du cancer du poumon par scanner basse irradiation dans le département de la Somme est donc un projet innovant en phase avec les priorités nationales (troisième plan cancer)
Pour citer cet article : Leleu O, et al. Dépistage des cancers bronchopulmonaires par tomodensitométrie thoracique à faible dose dans la Somme. Revue des Maladies Respiratoires (2016), http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.08.003
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Dépistage des cancers bronchopulmonaires et régionales (inégalités sociales de prévalence et de mortalité ; gradient social de tabagisme et de mortalité par cancer). Cette étude a obtenu un financement de l’Agence régionale de santé (ARS) de la Picardie et du Comité de la Somme de la ligue contre le cancer. L’esprit de cette étude sera d’utiliser des réseaux déjà existant parmi les professionnels de santé, et entre les professionnels de santé et la structure régionale de gestion de dépistage des cancers ADEMA80.
Méthodologie de l’étude Organisation de la recherche La population éligible au dépistage sera la suivante : hommes et femmes âgé(e)s de 55 à 74 ans, avec un tabagisme supérieur à 30 paquets/année, fumeurs actifs ou sevrés depuis moins de 15 ans, absence de symptômes apparents, personnes informées des modalités possibles d’aide au sevrage tabagique et des coordonnées des pôles de prévention, personnes acceptant les modalités du dépistage avec une information éclairée sur les résultats et les conséquences pouvant en découler (explorations non invasives : scanner thoracique à 3 mois, PET-scanner ou explorations invasives : ponction sous scanner, fibroscopie bronchique, exploration chirurgicale. . .). Les critères d’arrêt du dépistage sont l’âge de plus de 75 ans ou plus de 15 ans d’abstinence tabagique, ou la découverte d’un cancer du poumon ou d’un autre organe, ou d’une autre pathologie sévère engageant le pronostic vital. Le recrutement de la population se fera par le biais du médecin traitant ou du pneumologue qui prescriront le scanner sur un ordonnancier spécifique délivré par la structure de gestion. Tous les médecins généralistes et pneumologues de la Somme ont été sollicités par courrier pour participer à cette étude. Deux-cent soixante-dix médecins généralistes et 15 pneumologues ont répondu favorablement. Le médecin prescripteur du dépistage évaluera les critères d’inclusion. Il expliquera les modalités du protocole de dépistage par scanner basse irradiation annuel. Il informera le patient de la possibilité de découvrir une anomalie radiologique et de la possibilité d’explorations complémentaires. Il profitera de cette consultation pour proposer un sevrage tabagique et/ou adresser le patient à une consultation antitabac. Il remettra une information écrite sur les modalités du dépistage, les bénéfices attendus et les inconvénients possibles. Il fera signer un formulaire attestant du consentement éclairé. Les doubles de l’ordonnance du scanner basse irradiation seront envoyés à la structure de gestion ADEMA80. Dans le cadre de la lutte contre les inégalités et du non-recours au médecin traitant, ce dépistage sera également proposé par les espaces santé en accord avec la Caisse primaire d’assurance maladie. L’examen de dépistage est un scanner thoracique basse irradiation. Il sera réalisé dans les centres radiologiques ayant signé la charte de bonne pratique du scanner basse irradiation. Trente et un radiologues participeront à l’étude. Le scanner basse irradiation entraînera une irradiation individuelle de 1,6 mSv qui est de l’échelle de l’irradiation naturelle annuelle [10]. En accord avec les sociétés savantes franc ¸aises et internationales, le rythme des examens de
3 dépistage sera annuel si l’examen est normal [11]. Pour les modalités d’assurance qualité, une seule lecture sera nécessaire [12]. La formation, la mobilisation et la sensibilisation des médecins et autres professionnels de santé au dépistage se feront par le biais de réunions d’informations médicales et par les enseignements post-universitaires. Une campagne d’information du grand public est prévue par le biais de la presse, de la radio, de la télévision, d’affiches et de dépliants. Un numéro de téléphone spécifique sera dédié au dépistage. Il sera destiné aux professionnels de santé et au public-cible. L’accueil téléphonique sera assuré par l’attaché de recherche clinique de l’étude, assisté par le secrétariat de la structure de gestion après formation. Le recueil du suivi médical des dossiers sera assuré par ADEMA80. La structure de gestion recueillera également les principales caractéristiques des participants : âge, sexe, lieu de résidence et antécédents tabagiques. Les résultats du scanner de dépistage seront adressés au médecin traitant qui assurera la prise en charge en suivant les algorithmes prédéfinis (Fig. 1 et 2). Un double des résultats sera adressé à ADEMA80 pour la gestion logistique. Afin de raccourcir les délais de prise en charge, une page de consultation en chirurgie thoracique et pneumologie sera dédiée aux patients ayant un dépistage positif. Les délais de prise en charge feront l’objet d’une évaluation. Enfin, la durée d’inclusion prévue est de deux ans.
Analyses statistiques Pour la description des caractéristiques de la population, les variables quantitatives seront décrites à l’aide de la moyenne ± écart type et de la médiane (minimum—maximum). Les variables qualitatives seront décrites par leur fréquence avec un intervalle de confiance à 95 %. La survie globale à 5 ans sera comparée à la valeur de référence de 98,5 % avec un test pour un seul échantillon adaptée de la méthode log-log. Le nombre de cancers dépistés et les types d’histologie retrouvés seront décrits à l’aide de fréquences et pourcentages. La qualité de vie sera évaluée avec les questionnaires SF-36 et Euroqol. L’analyse de la qualité de vie sera faite avec un modèle d’analyse de variance (Anova) pour données répétées ou avec un modèle mixte d’Anova. Les valeurs annuelles seront exprimées en moyenne ± écart type ou en médiane [écart inter-quartile]. Pour les patients avec un dépistage positif, la qualité de vie sera évaluée par le questionnaire QLQ-30 de l’EORTC et le module supplémentaire QLQ-LC13 pour les cancers du poumon. La qualité de vie sera recueillie au moment du diagnostic et à 6, 12, 18, 24, 30 et 36 mois. Le SF36 et l’Euroqol seront recueillis pour les patients ayant un diagnostic positif au moment du diagnostic et ces deux questionnaires seront ensuite remplacés par le QLQ-30 et le QLQ-LC13. L’analyse sera faite avec un modèle d’Anova pour données répétées ou avec un modèle mixte d’Anova. Les valeurs par instant seront exprimées en moyenne ± écart type ou en médiane [écart inter-quartile]. Les traitements mis en place par stade et selon l’histologie seront décrits à l’aide de fréquences et de pourcentages. Les délais de prises en charge seront exprimés en médiane (minimum—maximum) et calculés entre
Pour citer cet article : Leleu O, et al. Dépistage des cancers bronchopulmonaires par tomodensitométrie thoracique à faible dose dans la Somme. Revue des Maladies Respiratoires (2016), http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.08.003
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O. Leleu et al.
Figure 1.
Algorithme de prise en charge des nodules solides détectés par scanner.
la date du diagnostic et la date du premier traitement anticancéreux.
Évaluation Le double des comptes-rendus des scanners effectués par les cabinets de radiologie sera communiqué à ADEMA80. Ils seront saisis dans une base de données pour réinviter les patients au bout d’une année. La méthodologie utilisée sera celle utilisée pour le recueil des résultats de suivi du dépistage organisé du cancer du sein auprès des gynécologues et des services chirurgicaux. Un attaché de recherche clinique sera responsable du suivi médical sous la direction du coordonnateur. Des courriers de suivi à destination des médecins seront générés. Si aucune réponse n’est obtenue, l’attaché de recherche clinique prendra directement contact avec les secrétariats des cabinets médicaux. Chaque dossier sera suivi jusqu’à sa clôture (bénignité ou en cas de positivité : diagnostic, intervention. . .). L’évaluation de cette étude portera sur des aspects médicaux mais aussi sur des aspects de santé publique. Le principal critère d’évaluation médical de cette action de dépistage portera sur la survie et le nombre de cancers
diagnostiqués. Le type histologique, le suivi des examens positifs et les pathologies autres que les cancers diagnostiquées (par exemple les coronaropathies) feront également l’objet d’une évaluation. Enfin, les délais de prise en charge seront étudiés. En terme de santé publique, la participation de la population-cible sera un indicateur secondaire. Le taux de participation sera défini comme le nombre de personnes dépistées/nombre de fumeurs de la tranche d’âge estimés dans la Somme. La sensibilité et la spécificité de ce dépistage seront mesurées. La répartition par âge et la répartition géographique seront étudiées. Ces résultats pourront apporter des informations additionnelles sur les priorités départementales de santé publique et contribuer à la lutte contre les inégalités d’accès et de recours au dépistage. L’impact du dépistage sur la consommation tabagique sera étudié.
Considérations éthiques et réglementaires Le promoteur (centre hospitalier d’Abbeville) et l’investigateur (Dr O. Leleu) se sont engagés à ce que cette recherche soit réalisée en conformité avec la loi
Pour citer cet article : Leleu O, et al. Dépistage des cancers bronchopulmonaires par tomodensitométrie thoracique à faible dose dans la Somme. Revue des Maladies Respiratoires (2016), http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.08.003
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Dépistage des cancers bronchopulmonaires
Figure 2.
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Algorithme de prise en charge des nodules mixtes ou en verre dépoli.
no◦ 2004-806 du 9 août 2004, ainsi qu’en accord avec les Bonnes Pratiques Cliniques (I.C.H. version 4 du 1er mai 1996 et décision du 24 novembre 2006) et la déclaration d’Helsinki (http://www.wma.net). L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a donné un accord favorable à ce projet (Réf. ANSM 160048-B41) et le projet a fait l’objet d’une déclaration à la Commission Nationale informatique et libertés (CNIL).
Résultats attendus Il s’agit de la première étude de faisabilité du dépistage du cancer du poumon par scanner basse irradiation à l’échelle d’un département en France. La démarche organisationnelle ainsi que les résultats en termes de survie des cancers diagnostiqués, du taux de participation, du suivi et du taux de faux positifs seront des arguments pour développer ce dépistage à l’échelon régional voire national.
Déclaration de liens d’intérêts Au cours des 5 dernières années, V. Jouniaux a été investigateur principal pour le CHU d’Amiens du projet AIR (donateur
CHU Nice) : « cellules tumorales circulantes et dépistage du cancer du poumon chez les patients porteurs d’une BPCO ». O. Leleu, M. Auquier, O. Carre, B. Chauffert, A. Dubreuil, V. Petigny, B. Trancart, P. Berna déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.
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Pour citer cet article : Leleu O, et al. Dépistage des cancers bronchopulmonaires par tomodensitométrie thoracique à faible dose dans la Somme. Revue des Maladies Respiratoires (2016), http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.08.003
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O. Leleu et al.
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Pour citer cet article : Leleu O, et al. Dépistage des cancers bronchopulmonaires par tomodensitométrie thoracique à faible dose dans la Somme. Revue des Maladies Respiratoires (2016), http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.08.003