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bref
CeNes La soci~t~ de biopharmaceutique britannique multiplie les operations destinges ~ accruitre la taille de sun r~servoir de produits. CeNes vient d'~mettre environ 9 millions d'actions atin de lever les funds n~cessaires au rachat des droits de commercialisation, pour I'Angleterre et I'lrlande, de trois m~dicaments de Glaxu Wellcome : Diclonal et Cyclimorph, deux analg~siques et Valoid, un traitement des naus~es.
GenopoeiticAvax Le savoir-faire de ressaimage de I'universit~ Pierre-et-Marie-Curie darts le demaine des th~.rapies g~nique et cellulaire n'a pas laiss~ indiff~.renle I'entreprise de Kansas-City. Avax, dont les recherches recouvrent le m~me domaine que celles de Genopoeitic, vient en effet de racheter la soci~t~ fran~aise. Avax mise sur cette transaction pour accruRre sun expertise, d~velopper son portefeuille de produits et disposer d'un avant-poste europ~en lui permettant de produire et commercialiser facilement ses pruduits sur le Vieux continent. Nautilus Biotech La sta•up d'Evry - fond~.e en janvier dernier et sp(3cialis6e dans le criblage haut d~bit de vecteurs viraux pour la th~-rapie g6nique - vient de boucler un premier tour de table de 6 millions d'euros. Une bonne noovelle n'arrivant jamais seule, Nautilus dewar inaugurer ses nouveaux Iocaux en octobre : une plate-forme technique de 900 m2 darts le b~timent Genavenir 1 de la g~nopole.
des biotechnologies fi l'&helle rdgionale. Cet &d, le ministre de la Recherche a annonc~ son choix de 20 groupes rdgionaux sdlectionn& pour participer ~t la deuxi}me vague du concours. Les vainqueurs seront connus en mai 200 I. Autre initiative publique, l'agence allemande charg& des subventions fi la recherche fondamentale, la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DGF), a annoncd le I e~ septembre les laurdats du concours Biolnformatik. Cinq programmes de recherche universitaires mends fi Munich, Leipzig, Tiibingen, Saarbruck et Bielefe bdndficieront de 10 millions de deutschemarks sur les 2 ann&s fi venir, pour financer leurs travaux de recherche en bio-informatique. Le bel optimisme affichd par la plupart des industriels allemands m~rite toutefois d'&re temp&d. En effet, si l'envol des valeurs biotech du Neuer Markt reste impressionnant, on peut douter qu'il suit lid fi une augmentation vraiment tangible de la valeur intrins~que des soci&6s cotdes. Si certaines d'entre elles, et en premier lieu Qiagen, ont d~jfi su d~montrer la pertinence de leur mod~le de d~veloppement, les autres devront sous peu faire leurs preuves
Cellectis
Troisi me essaimage 2000 de l'Institut Pasteur L as'estrentrde d & o u l & sous le signe de la
valorisation et de la crdation d'entreprises. Si l'institut se frotte f la net&onomie avec PasteurMed, une socidtd d'information mddicale pr6sidde par Marc Vasseur (co-crdateur et ancien prdsident de Genset), il vient aussi d'annoncer le ddmarrage d'une nouvelle start-up de biotechnologie : Cellectis. On dolt ce projet - distingu~ par le deuxi&me prix spdcial du concours national d'aide fi la crdation d'entreprises de technologies innovantes - fi une ~quipe de trois jeunes Pasteuriens affichant une moyenne d'~ge inf~rieure fi 35 a n s : Andr~ Choulika (P-DG), David Sourdive (directeur gdndral) et A r n a u d Perrin (directeur scientifique). Cellectis se focalise sur l'exploitation des mdganucldases, des enzymes ciseaux qui, fi la difference des enzymes de restriction classiques, coupent I'ADN sur ses deux brins au niveau de sites de reconnaissance tr&s longs (une vingtaine de paires de bases). En rdalisant ce type de coupure, les m& ganucldases activent tr&s fortement les syst~mes de r@aration de I'ADN et augmentent substantiellement la frdquence du phdnom~ne de recombinaison homologue. Altdrdes pour reconnaltre des sites d'int&&, ces enzymes constituent donc des outils de modification prdcise et rationnelle des gdnomes. Applicable ~t t o u s l e s organismes dont le patrimoine g~n~tique est constitud d'ADN, cette technologie pourrait trouver de nombreuses exploitations : nouvelle thdrapie (non plus gdnique mais , , g& nomique ,,), production d'animaux mod~les, modification d'organismes
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et justifier la confiance que leur portent pour l'heure les investisseurs. Par ailleurs, une interpr&ation tr~s positive du grand nombre de soci&ds crddes ces derni~res anndes en Allemagne parait un peu simpliste. )i y regarder de plus pros, l'industrie allemande montre les signes d'une grande fragmentation et sa maturation devra ndcessairement passer par une phase de concentration qui entrainera la disparition des soci&ds les plus faibles. Enfin, les efforts financiers d@loyds par le gouvernement ne semblent pas satisfaire tout le monde. Une trentaine de chercheurs et industriels du pays, dont notamment des reprdsentants de Schering, Bayer et BASF, ont lancd un avertissement au gouvernement, d@lorant l'insuffisance des moyens d@loyds pour soutenir la recherche dans le secteur de la gdnomique. Ils ont notamment ddclard ~ cette occasion : ~
d'int&& (cellules productrices de protdines recombin&s, vdgdtaux). Dans cette pldthore, Cellectis a choisi de se concentrer dans le d o m a i n e de la sant~ humaine, et de licencier son savoir-faire pour les autres applications. Apr~s Kimeragen, intdgrd depuis mars dernier ~l Valigen (voir Biofutur 199, 45), Cellectis est aujourd'hui la deuxi~me soci&d fi faire de la modification rationnelle des gdnomes son cheval de bataille. Le concept de chirurgie des g~nes fait son chemin... JerOme Hinfray Cellectis, 28, rue du DocteurRoux, 75724 Paris cedex 15. Tel. : 01 40 61 38 82. Fax : 01 45 68 84 53. Site Web : www.cellectis.com
ExonHit Therapeutics
Des moyens pour se d velopper a soci&d parisienne met les bouLcroissance chdes doubles pour poursuivre sa et assurer le succ~s de sa technologie d'analyse qualitative de l'expression des g~nes, nommde Datas (Differential analysis o f transcripts alternatively spliced), sur le marchd des syst~mes d'analyse gdn o m i q u e . Pour se d o n n e r les moyens de ses ambitions, ExonHit vient de boucler un n o u v e a u tour de table, d ' u n peu plus de 91 millions de francs (13,9 millions d'euros). Un m o n t a n t particuli~rement important pour une levde de fonds qui voit le capital de la soci~td s'ouvrir fi de n o u v e a u x financiers, Banexi Ventures et son sponsor BNP Private Equity, et AGF Private Equity, qui rejoignent CDC Innovation, Oxford Bioscience et Sofinnova Partners. L'argent levd par la soci&d sera utilisd d ' u n e part p o u r d~velopper
outre-Atlantique son premier produit, Safe-Hit, un test d'dvaluation de la toxicitd des mddicaments candidats ; et d'autre part pour lancer sa nouvelle rdalisation, Proof-Hit, une s&ie d'outils diagnostiques permettant la personnalisation du traitement du cancer. Pour Safe-Hit, la socidtd a mis en place une formule de commercialisation, visant les socidtds de taille moyenne. Le test est d~sormais disponible sous la forme d ' u n service dont il est possible de bdndficier de faqon ponctuelle, m o y e n n a n t le versement d ' u n droit d'utilisation. Pour accompagner son ddveloppement, E x o n H i t vient dgalement de renforcer son dquipe de direction, en se d o t a n t d ' u n directeur financier, d ' u n vice-prdsident, ainsi que d ' u n directeur du ddveloppement. La socidtd envisage en effet le d~veloppement de mddicaments candidats ddcouverts dans ses laboratoires grace Datas. J.H. > ExonHit Therapeutics, 65, bd Massena, 75013 Pads, France. Tel. : 01 53 94 77 00. Fax : 01 53 94 77 07. Site Web : www.exonhit.com.
Henogen
La Wallonie entre en sc ne H enogen, la premiere soci&d de biotechnologie de Charleroi (Wallonie), vient de f&er ses 10 premiers mois d'existence. Crdde par d'anciens chercheurs de l'universitd de Bruxdles, la petite soci&d d'essaimage s'est sp& cialis~e dans le ddveloppement de produits de thdrapie gdnique et de vaccins. L'idde : amener les projets jusqu'en phase II de ddveloppement clinique, avant de les cdder fi des