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SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 451–460
Devant ces résultats, il est impératif de prévenir et d’agir sur les causes de l’obésité de l’enfant en modifiant les modes de vie responsables et en créant un environnement favorable à des choix sains. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.772 P2-621
Détermination de l’âge de la puberté chez les adolescentes algériennes en milieu urbain N. Fedala a,∗ , L. Mekimene a , A. Bitam a , A.E.M. Haddam b , N.S. Fedala c a École nationale supérieure agronomique, Alger, Algérie b Hôpital Bologhine, service d’endocrinologie, Alger, Algérie c CHU Bab El Oued, service d’endocrinologie, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Introduction.– Depuis quelques décennies, la puberté survient de plus en plus tôt. Aujourd’hui, l’âge moyen d’apparition des caractères sexuels secondaires est de neuf ans Chez la fille et dix ans chez le garc¸ons. Plusieurs mécanismes sont évoqués : Amélioration des conditions de vie, d’alimentation mais aussi de perturbateurs hormonaux cole bisphénol A. Objectif.– Déterminer l’âge moyen de la puberté chez les adolescentes algériennes en milieu urbain et de voir la relation avec les conditions de vie nutritionnelles. Patients et méthodes.– Il s’agit d’une étude transversale sur 152 adolescentes âgées de dix à 18 ans vu en milieu scolaire chez qui a été recherché l’âge de la puberté. Un questionnaire a été développé pour apprécier le statut alimentaire et les conditions socioéconomique de la famille. Résultats.– L’âge moyen de début de la puberté des filles est de 12,11 ± 0,92 [11–15 ans]. L’analyse statistique a montré qu’il y avait une association significative entre l’âge de la puberté et les conditions de vie (p = 0,o5). Discussion.– La puberté chez la fille algérienne urbaine est avancée par rapport à celui des années antérieures (12,9 vs 14,6). Cela est expliqué par une meilleure nutrition et une hygiène de vie plus adéquate. La progression de l’âge d’apparition des caractères sexuels secondaires moins importante que dans les pays développés peut être expliqué par un contexte environnemental et socioéconomiques différent. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.773 P2-622
Évaluation de l’efficacité d’un programme d’activité physique individualisé, associé à une alimentation équilibrée enrichie en fruits et légumes, sur l’évolution de la masse grasse chez des femmes en surpoids ou obèses, dans le cadre de la prévention du diabète de type 2 (DT2) à la Réunion. Étude LIPOXmax-Réunion M.-F. Besnier a,∗ , M.-J. Martinez a , V. Lenclume a , S. Porcherat a , N. Naty a , M.-A. Fianu a , M.-K. Boussaid a , C. Verkindt b , S. Hatia c , M.-P. Gonthier c , J.-F. Brun d , F. Favier a a CIC-EC, CHU de la Réunion, Saint-Pierre, Réunion b DIMPS, université de la Réunion, département STAPS, Le Tampon, Réunion c GEICO, université de la Réunion, Saint-Denis, Réunion d CERAMM, CHU Lapeyronie, Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Objectif.– L’efficacité d’entraînements de faible intensité dans l’obésité n’a été étudiée que sur des durées brèves (trois mois) et n’avait donné lieu jusqu’à présent à aucune étude randomisée. L’objectif de notre travail est de comparer l’efficacité de trois programmes d’entraînement de cinq mois sur la composition corporelle mesurée par DEXA, l’utilisation des lipides à l’effort (DMOL). Patients et méthodes.– Cent trente-six femmes de 20 à 40 ans, non diabétiques, IMC : 27 à 40 kg/m2 , ont été randomisées en trois groupes : – 1. AP ciblée au débit maximal d’oxydation lipidique (LIPOXmax) ;
– 2. 60 % de VO2max (pour 1 et 2, même dépense énergétique) ; – bras 3 : AP à domicile selon les recommandations de bonne pratique (30 minutes/jour minimum, intensité modérée). Alimentation supplémentée en fruits et légumes dans les trois groupes. Durée cinq mois. Résultats.– Cent neuf sujets ont été revus à M5 (80 %). Les trois groupes rapportent une diminution significative de la masse grasse mesurée par DEXA (groupe 1 : –4,07 ± 0,66 kg ; groupe 2 : –4,70 ± 0,62 kg ; groupe 3 : –3,54± 0,62 kg). Ces améliorations ne sont pas différenciées entre les groupes (p > 0,05). Le groupe 1 (LIPOXmax = 45,24 ± 0,83 % VO2max) rapporte une amélioration plus importante du DMOL que les deux autres groupes (groupe 1 : +1,73 ± 0,18 ; groupe 2 : +1,05 ± 0,18 ; groupe 3 : +0,45 ± 0,18 mg/min/kg masse maigre (p < 0,001)). Discussion.– Cinq mois d’entraînement au LIPOXmax ont un effet amaigrissant analogue à un entraînement à plus haute intensité (60 % VO2max) et augmente 1,6 fois plus l’aptitude maximale à oxyder les lipides. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.774 P2-623
Étude de la prévalence de l’obésité chez les enfants et les adolescents scolarisés dans la ville de Sidi Bel Abbès (Algérie) K. Talha ∗ , L. Mehenn CHU de Sidi Bel Abbès, Sidi Bel Abbès, Algérie ∗ Auteur correspondant.
L’obésité est un excès de masse grasse corporelle, elle est considérée par l’OMS comme maladie épidémique à l’échelle mondiale et en particulier chez les enfants. L’objectif de notre travail est d’évaluer la fréquence de l’obésité et du surpoids chez les enfants et les adolescents scolarisés et de rechercher les causes (habitudes alimentaires ou activité physique) et les facteurs de risque associés. Notre étude intéresse 442 enfants répartis en 224 garc¸ons et 218 filles suivis dans cinq établissements. Résultats obtenus, en se basant sur les références de (IOTF) de l’OMS, indiquent que la fréquence de surpoids (obésité incluse) est de 12,2 % chez ces enfants, le surpoids seul touche 8,6 % et l’obésité 3,6 %. Cette surcharge pondérale est plus élevée chez les filles (14,67 %) que chez les garc¸ons (9,81 %). Une association positive entre le statut pondéral et certaines habitudes alimentaires et/ou activités physiques : 16,7 % des enfants en surpoids ne respectent pas la prise minimum de trois repas/jour et grignotent souvent des friandises et des boissons sucrées, la majorité (62,5) d’entre eux passent plus de temps (> 4 heures/jour) devant les écrans (télévision, jeux vidéo) et environ 13 % ne participent pas au cours d’éducation physique et sportive à l’école. Les résultats ne montrent aucune différence significative par rapport aux normes internationales des paramètres : glycémie, cholestérolémie y compris triglycéridémie. Cependant, le taux de triglycérides est significativement élevé chez respectivement les enfants obèses et les insuffisants pondéraux (0,83 g/L versus 0,99 g/L) comparativement aux normaux pondéraux (0,55 g/L). http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.775 P2-624
Lipodystrophies, expérience du service
N. Belhadj Aissa ∗ , S. Azzoug , F. Chentli Service d’endocrinologie et maladies métaboliques, CHU Bab El Oued, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Les lipodystrophies sont caractérisées par une perte généralisée ou partielle de la graisse sous cutanée, associée parfois à une hypertrophie adipeuse d’autres sites. Elles peuvent être acquises, formes les plus fréquentes ou plus rarement congénitales. Elles sont souvent associées à des troubles métaboliques notamment les dyslipidémies et les dysglycémies, avec insulinorésistance, ainsi qu’à une stéatose hépatique. Leur prise en charge, difficile, repose sur celle des anomalies métaboliques associées et de leurs complications, mais de nouvelles options thérapeutiques cola leptine recombinante humaine peuvent être utiles en cas de complications métaboliques sévères.