ou une toxémie

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Communications orales / La Revue de médecine interne xxx (2008) S1–S55 CO051 Devenir obstétrical ultérieur chez les femmes avec un syndrome des antip...

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Communications orales / La Revue de médecine interne xxx (2008) S1–S55

CO051 Devenir obstétrical ultérieur chez les femmes avec un syndrome des antiphospholipides ayant développé un HELLP syndrome et/ou une toxémie G. Guettrot-Imbert a , N. Costedoat-Chalumeau b , D. Boutin-Le Thi Huong c , D. Vauthier d , G. Leroux a , Z. Amoura e , J. Haroche c , B. Wechsler e , O. Aumaitre f , J.-C. Piette c , P. Cacoub c a Médecine interne, hôpital de la Pitié, Paris, France b Service de médecine interne du Pr Piette, hôpital de la Pitié, Paris, France c Service de médecine interne, hôpital de la Pitié, Paris, France d Obstétrique, hôpital de la Pitié, Paris, France e Service de médecine interne, groupe hospitalier PitiéSalpêtrière, Paris, France f Service de médecine interne, hôpital Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, France Introduction.– Le haemolysis, elevated liver enzymes, low platelets (HELLP) syndrome et la toxémie gravidique font partie des critères obstétricaux du syndrome des antiphospholipides (SAPL). Peu de données sont disponibles concernant le pronostic obstétrical ultérieur des patientes ayant présenté l’une de ces manifestations. Patients et méthodes.– Étude rétrospective de 16 grossesses survenues chez dix femmes suivies pour un SAPL ayant développé un HELLP syndrome et/ou une toxémie. Résultats.– Dix femmes avaient présenté un HELLP syndrome (n = 7) et/ou une toxémie (n = 7). Deux enfants étaient nés vivants à 36 semaines d’aménorrhée (SA). Cet accident obstétrical avait révélé le SAPL chez sept patientes dont deux avaient une biologie antiphospholipide connue. Trois autres patientes avaient un SAPL connu, défini par une thrombose sous-clavière (n = 1), une embolie pulmonaire (n = 1) et une mort fœtale in utero (MFIU ; n = 1). Six femmes remplissaient les critères ACR de lupus systémique. Biologiquement, ces femmes avaient un anticoagulant circulant (n = 7), un anticorps anticardiolipine (n = 14) et/ou un anticorps anti-␤2GP1 (n = 5). Au cours des 16 grossesses ultérieures, le traitement comportait aspirine seule (n = 1), aspirine et héparine de bas poids moléculaire (HBPM) à dose préventive (n = 8) ou curative (n = 7), en association aux corticoïdes (n = 5) et à l’hydroxychloroquine (n = 8). La grossesse sous aspirine seule a évolué en FCS. Les grossesses sous aspirine et HBPM à dose préventive ont évolué vers une FCS (n = 1), une MFIU (n = 3 dont l’une avec récidive de toxémie à 27 SA, aspirine et HBPM introduites respectivement à 8 et 16 SA) et un accouchement à terme (n = 5). Les grossesses sous aspirine et HBPM à dose curative ont évolué vers une FCS (n = 1), une MFIU (n = 1), un accouchement prématuré (n = 1), et un accouchement à terme (n = 4). Le poids et le terme moyen des dix nouveau-nés étaient respectivement de 2782 gr (extrêmes : 2400–3300) et 37 SA (extrêmes : 34–39). Aucun accident thromboembolique ou décès maternel n’a été observé. Conclusion.– Le HELLP et la toxémie étaient souvent révélateurs du SAPL.

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La mise en route d’un traitement antithrombotique, généralement considéré comme optimal (aspirine plus HBPM), permet d’obtenir un accouchement à terme dans environ 60 % des cas. Aucune complication maternelle n’a été observée en dehors de la récidive de toxémie. doi:10.1016/j.revmed.2008.03.080 CO052 Syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (RCVS) versus angéite du système nerveux central : étude rétrospective de 15 artériopathies intracrâniennes diffuses A. Néel a , E. Auffray-Calvier b , B. Guillon c , C. Agard a , P. Damier c , M. Hamidou a a Service de médecine interne, Hôtel-Dieu, Nantes, France b Service de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle, hôpital Guillaume-et-René-Laennec, Nantes, France c Clinique neurologique, hôpital Guillaume-et-René-Laennec, Nantes, France Objectif.– Préciser les étiologies des angiopathies cérébrales diffuses isolées documentées par artériographie et leurs caractéristiques clinicoradiologiques. Patients et méthodes.– Étude rétrospective de l’ensemble des patients ayant bénéficié entre 2000 et 2006 d’une artériographie cérébrale au CHU de Nantes dont les renseignements cliniques ou le compte rendu contenaient les mots vascularite, angéite, artérite ou angiopathie. Résultats.– Sur 25 patients évalués dix ont été exclus, notamment : six présentaient une lésion focale (quatre spécifiques et deux indéterminée), deux avaient une artériographie normale et deux sont décédés. Sur les 15 patients présentant des sténoses intracrâniennes multiples et multifocales : quatre présentaient une affection concomitante évolutive (une méningoencéphalite pneumococcique, une microangiopathie thrombotique chez un allogreffé de moelle, deux néoplasies polymétastatiques). Finalement, 11 présentaient une atteinte neurologique isolée, dont deux d’origine athéromateuse et deux présumée inflammatoire, sans preuve histologique. Au total, sept patientes ont un tableau de RCVS [1] avec céphalées aiguës voire « ictales » (quatre cas), durant moins de deux semaines, et saignement intracrânien dans cinq cas (un hématome, quatre hémorragies méningées de la convexité). Dans quatre cas la régression des images angiographiques était affirmée par l’imagerie non invasive. Une patiente gardait des séquelles neurologiques, aucune ne récidivait à distance (recul minimal de deux ans). Conclusion.– Dans notre expérience le RCVS est la première cause d’angiopathie cérébrale diffuse isolée. Les céphalées aiguës et l’hémorragie méningée focalisée de la convexité semblent en être les meilleurs éléments diagnostiques. Références [1] Ducros A, et al. Brain 2007;130:3091–101. doi:10.1016/j.revmed.2008.03.081

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