Dysphagie et atteintes frontales

Dysphagie et atteintes frontales

Troubles de la dkglutition Facteurs cliniques fausses routes pkdictifs de la prkence de JY Salle, S Guinvarc’h, JP Lissandre, PM Preux, JC Daviet,...

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Troubles de la dkglutition Facteurs cliniques fausses routes

pkdictifs

de la prkence

de

JY Salle, S Guinvarc’h, JP Lissandre, PM Preux, JC Daviet, M Munoz, P Dudognon, JP Be&de, C Labrousse Service service France

de re’kducation de biostatistiques,

et de readaptation service d’ORL,

fonctionnelles, CHRU Limoges,

I radio-vidkt-cinkma

/

La suspicion de fausse route est le principal motif d’exploration des troubles de la dkglutition (82.9 8). Nous ptisentons les rkultats d’une analyse discriminante sur les corrklations cliiqueslfausses routes objectivks par radiovid&-cintma. La population concern&e prksentait une affection neurologique (90 patients), soit centrale 75 patients (83,36 %), soit ptriphtrique. 13 patients (14,4 %), soit musculaire, deux patients (0,02 %). Parmi ceux-ci 46 patients prtsentaient une fausse route visible en radio-vid6o-cin6ma. L’apnde, la dysphonie, la presence de reflexes acchdiques, l’abolition du tiflexe v&ire apparaissent les tltments cliniques les plus discriminants. Chez 80% des patients les signes cliniques permettent de pr6dire correctement l’existence de fausses routes.

Essai d’Cvaluation de la charge en soins des troubles de la dkglutition dans le cadre d’un accident vasculaire c&bra1 S Delattre, JF Catanzariti, JC Etienne, A Thevenon Service de rc%ducation Swynghedauw, CHRU,

Dysphagie et atteintes frontales S Beaucourt, M Guatterie, V Lozano, TM Mazaux, PA Joseph, M Barat Unit& de rt%ducation de la d&lutition, fonctionnelle et neurologique, CHV deaux, France Mots

Mots cl& : troubles de la d&lutition facteurs pkdictifs

AM Durocher,

B Vesselle,

et r&&zptation fonctionnelles. 59037 Lille, France

Epital

Mats cl& : troubles de la d6glutition I charge en soins ! projet de recherche en nursing I accidents vasculaires c&6braux

service de r&ducation Pellegrin, 33076 Bor-

cl& : dysphagie / atteintes frontales

Les auteurs dkrivent une dysphagie singulibre de la phase buctale, sans atteinte paralytique centrale ou pkriphtrique de la motricitt. Ces patients ont une difficult6 ou une impossibilitk permanente ou intermittente B faire passer le bol alimentaire ou les liquides de la bouche dans le pharynx. Le sphincter buccal post&ieur, &list par l’abaissement du voile contre la base de la langue semble complbtement bloqud dans un schema de fermeture. La dysphagie se cam&rise par une rktention buccale prolong& sans &glutition, alors que la dkglutition de la phase pharyngee est normale. Afin de caract&iser ce type de dysphagie, la population d’ktude presentant ce type de diffkultks, devait prksenter une motriciti facie-bucco-linguo-masticatrice normale sans paralysie centrale ou pkiphkque, sans akinksie et sans apraxie buccofaciale. La dkglutition rkflexe &it v&ifibe par instillation directe dans le pharynx de liquide par voie nasale. La oooulation retenue prksentait des l&ions &iologiques t&s diver&s- traumatismes &nio-enctphaliques, accident vasculaire c&kbral. ddmence dnile, Parkinson. Mais ces l&ions sitgeaient toutes sur le lobe frontal, le.svoies reliant les lobes frontaux ?i certains noyaux gris, ou sur ces noyaux (en particulier le noyau caudt et le thalamus). Le trouble pouvait &re permanent (rendant I’alimentation impossible) ou intermittent, porter s@cifiquement sur la texture alimentaire (solide ou liquide) ou &tre major6 par la mastication ou le goat. Les auteurs tmettent l’hypothbe d’une apraxie de la dkglutition de la fm du temps buccal, phase essentiellement automatico-volontaire, portant sur l’impossibiliti de propulser le bol alimentaire vers l’oropharynx. ou sur l’impossibilitk de relkhe ment de la praxie de fermeture du sphincter buccal postkrieur (permettant la rktention du bol alimentaire dans la cavitk buctale durant la phase masticatoire).

Traumatismes crtiens L’objectif de notre ktude est d’obtenir, au moyen du PRN (projet de recherche en nursing) une &valuation quantitative de la charge en soins des troubles de la dbglutition. Dans une population de 17 accident& vasculaires ctrkbraux, nous effectuons une comparaison de la charge moyenne en soins requis entre dix patients sans trouble de dt?glutition et sept patients avec troubles de dbglutition. La charge moyenne en soins des malades avec troubles de dbglutition est sup6rieure de 53 minutes par jour par rapport a celle des sujets sans trouble de dkglutition. Deux des huit actions nursing du PRN augmentent significativement la charge en soins du groupe avec troubles de ddglutition par rapport au groupe sans trouble de dtglutition : les actions I( diagnostic >>et * respiration n. NBanmoins nous demeurons r&e&s quant & l’interprbtation des &ultats de notre anaiyse statistique descriptive. En effet, la charge en soins prend en compte de multiples BIGments intercurrents survenant au cows de I’hospitalisation, et ne permet done pas d’bvaluer prkistment la charge en soins pointde sur une zone dtfaillante, sortie du contexte du malade.

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et dysphagie

M Guatkrie, V Lozano, S Beaucourt, L Traissac, JM Mazaux, PA Joseph, M Barat Unite de r&ducation de la dkglutition, fonctionnelle et neurologique, service ciale, CHU Pellegrin, 33076 Bordeaux, Mats

service de r&ducation de chirurgie cervicofaFrance

~16s : dysphagie / traumatismes crania-enckphaliques

Les auteurs ttudient une population de 90 patients traumatists crtiiens pr&entant des troubles de la dkglutition, de l’alimentation ou du comportement alimentaire. Les essais de Alimentation orales sont film&., les tests de deglutition sont film& par cam&a & fibres optiques et 6ventuellement par radioscopie. Les analyses montrent I’existence d’une grande vari&tt de troubles et de dysfonctionnements en rapport avec la localisation et la gravit6 des kions initiales. La grande majoriti des traumatises crania-encbphaliques ttudits presentent un syndrome pseudobulbaire fruste se traduisant par de fausse routes aux liquides. Le.s l&ions extrapyramidales compliquent souvent ces tableaux. Les atteintes du tronc c&kbral, en particulier du